Burned Legend
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 Monochrome...

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Innocent Haze
_ESPRIT HYPOCRITE

Innocent Haze


Nombre de messages : 81
Age : 31
Date d'inscription : 29/06/2008

__ INFORMATIONS// & RPG

Maladie Psychologique
: - Délires paranoïaque

Rôle au sein de l'asile
: Un esprit. Non ! Il a l'air tellement humain et réel... Il est tellement doux et gentil... Suivez-le... Reconfortez-vous à son aura lumineuse...

Âge du personnage
: Il parrait si jeune... Son visage semble figé dans le temps, comme s'il était condamné à avoir 13 ans éternellement.
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MessageSujet: Re: Monochrome...   Monochrome... - Page 2 Icon_minitime2nd Février 2009, 4:12 pm

    « Vous avez horreur de ce jeu ? »

    Jouons, alors.

    Vous voudriez me tuer, c'est ça, hein ? Dommage, on m'a déjà tué, il y a trente ans. Vous aussi vous êtes mort, très cher Morgan, vous aussi vous avez périt dans l'incendi. Ah ah, vous savez mieux que moi qu'on ne peut mourir qu'une seule fois, n'est-ce pas ? Alors à quoi bon imaginer pouvoir me tuer ? Ah. Morgan, les enfants décapitez vous exciteraient-ils ? N'essayez pas de trouver une raison pour justifier vos désirs les plus immédiats, les jeunes adolescents vous font tellement d'effet qu'il vous est impossible d'y resister. La tentation est tel que vous vous bernez d'illusions, de mots et d'images pour vous calmer. Vous vous inventez cette histoire d'Église et de pute -que vous osez encore appeller votre femme, c'est pitoyable. Si les jeunes vous excitent autant, avez-vous déjà commi quelque chose de grave ? Avez-vous déjà toucher votre petite fille, Morgan ? Vous savez de qui je veux parler, n'est-ce pas ? Cette jeune enfant qui donna sa peluche, la chose la plus importante à ses yeux, à son père le jour où celui-ci devait partir pour toujours. Violez-vous votre fille, Morgan ? Abusiez-vous du fruit de votre amour pour votre femme ?

    Moi je crois que oui, vous le faisiez. Pourquoi, Monsieur Emmerich ? Pourquoi touchiez-vous votre fille à des endroits qui, pour elle, ne servaient encore qu'à une seule chose ? Vous vouliez lui apprendre, c'est ça ? Vous vouliez lui montrer comment faire pour que plus tard elle puisse le faire toute seule, c'est ça ? Vous vouliez lui montrer combien elle aurait mal, hein ? Oh, Morgan, pourquoi ? Npn, je sais, c'est parce qu'elle ressemblait tant à sa mère ? C'est parce que, lorsque vous la regardiez, vous aviez l'impression de voir cette femme que vous aviez épousé et qui maintenant était entièrement froide et distante ? En la regardant jouer avec sa peluche, elle vous excitait, si j'ai bien deviné. Son visage d'ange et ses traits infantils vous excitaient tellement que votre dans votre pantalon vous vous sentiez de plus en plus étroit. Je sais.

    Je sais.
    Ou pas ?
    J'invente peut-être.
    Ou pas ?
    Ou pas.
    On joue, Morgan.
    Votre fille vous manque ?


    « Vous vous êtes faufilé dans sa chambre quelques minutes après l'avoir bordée en lui disant que vous vouliez lui faire des calins et des bisous. Votre fille vous aimait trop pour refuser et vous vous êtes glissé sous ses couvertures, avec elle. Elle était belle comme un ange avec sa petite robe de nuit. Vous êtiez tremblant comme un chiot oublié dehors un soir de tempête, en boxer noir. Elle vous a demandé pourquoi vous étiez venu la rejoindre. Vous lui avez seulement répondu que sa mère était sortie avec d'autres femmes pour l'opéra, que vous étiez donc seul et que vous vouliez dormir avec elle, parce que, disiez-vous, vous aviez peur de noir. Elle rit en rabattant la couverture sur sa tête.

    Les choses en sont venu autrement. Les bisous, les calins, rien de vrai. Que du plaisir d'adulte. Vous vous êtez retrouvé assit sur le matelas, le dos coller contre la tête du lit. Votre fille était entre vos jambes détendues, sa robe de nuit jonchait le sol, tout comme votre propre sous-vêtement. »


    Innocent marqua une pause. Il se mordillant la lèvre, le regard étrangement mélancolique.

    « Ce n'était pas votre nuditié qui lui dérangeait. Elle vous avait déjà vu nu et vous aviez déjà prit un bain, ensemble, tous les trois. Ce n'était pas la nudité, non. C'était votre excitation pointante, votre chaleur corporelle élevée, le fait que vos mains fouillait son petit corps encore trop enfantin. Sa peau douce vous excitait-elle comme prévu ? Elle ne savait pas comme réagir, et comme vous lui aviez enseigner à se taire et faire comme si de rien n'était lorsqu'elle avait peur ou que quelque chose lui déplaisait, elle se tu, en pinçant les lèvres. Est-ce vrai ? Vous l'avez forcé, Morgan. »

    Sa voix devient plus sûre, plus cruelle encore. Plus adulte, plus féminine. Une voix qui pouvait lui rappeller celle d'une certaine femme. Son physique n'avait pourtant pas changé, sa grandeur non plus. Seulement sa voix, qui semblait venir du plus creux du crâne, pas de l'extérieur. Une voix qui ne s'entend pas, parce qu'elle n'existe que pour nous même.

    « Qu'est-ce que vous avez ressenti en pénétrant sa chair ? Vous ne voyiez pas qu'elle souffrait mais qu'elle vous aimait toujours ? Ah ah, Morgan. Comment vous sentiez-vous ?! »


Dernière édition par Innocent Haze le 3rd Février 2009, 7:23 am, édité 1 fois
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Morgan Emmerich
_PSYCHOLOGUE

Morgan Emmerich


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Maladie Psychologique
: - Psychopathie

Rôle au sein de l'asile
: Psychologue... mais bon ! C'est pas comme si j'avais le diplôme.

Âge du personnage
: 32 ans, du moins, quand je suis mort !
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MessageSujet: Re: Monochrome...   Monochrome... - Page 2 Icon_minitime2nd Février 2009, 9:38 pm

    Je sais très bien qu’il est impossible de mourir une seconde fois mais seulement je pense pouvoir m’amuser tout de même à blesser votre petit corps d’immortel simplement pour mon petit plaisir personnel. Je sais très bien que je suis tout aussi mort et vous, que l’incendie nous a tous emporter mais cela n’enlèvera pas ce désir qui fourmille en moi de vouloir t’arracher la langue.
    Pour vous le sexe semble être bien vital et important mais ce n’est pas mon cas. Ce besoin n’est que primaire et je vous garantie que le corps des enfants ne fait que me dégouter. Me berner d’illusion ? Peut-être mais ce n’est sans doute pas pour les mêmes raisons que ce que vous croyez. Je n’invente rien, l’église et ma FEMME était bien plus réelle que tout ceci, aussi je vous interdit de la traiter de la sorte espèce de sale gamin qui jamais n’a pu découvrir quoi que ce soit d’un tant soit peu normal. Vous n’avez sans doute jamais réellement reçu d’amour ni même frôler le pas d’une église. Je vous plain, je vous plain de votre manque de moral.
    Les jeunes ne me m’excitent pas ! Cesser de dire de telles stupidités. Commis un crime grave ? Toucher ma petite fille... Poser les doigts sur son si petit corps... me sentir si étroit dans mon pantalon… Sérieusement, vous êtes bien plus fou que je ne l’aurais cru... ce n’est pas parce que cela vous ai arrivé que forcément cela est arriver à tout le monde. Je le redis encore ; vous êtes pathétique.


    Dans l’esprit de Morgan il ne faisait aucun doute que jamais il n’avait posé la main sur sa fille. Si jamais l’idée lui serait venu à la tête il y aurait fort longtemps qu’il se serrait retrouver six pieds sous terre après s’être suicider. Sa femme et sa fille était les deux seuls être sur terre qui avait de l’importance à ses yeux, les autres auraient bien pu se faire tuer cela ne l’aurait même pas chicoté un seul instant.
    Sous les paroles d’Innocent, le psychologue tentait de garder son sang froid. Silencieux et totalement insensible à ce qu’il lui disait. Morgan Emmerich savait parfaitement ce qui avait fait, il savait avec pertinence qu’il n’avait jamais touché à sa fille. Dans sa tête celui lui était totalement impossible et il se souvenait d’absolument tous les moments qu’il avait passé avec les deux femmes de sa vie. Au nombre de fois où ses souvenirs venaient lui hanté pendant ses moments de solitudes, Morgan n’avait aucun doute. Il ne pensait pas non plus avoir effacé le moindre de ses souvenirs. Sa fille ne l’avait jamais attiré physiquement et jamais il n’avait pensé à commettre un acte aussi atroce que de poser les doigts sur elle.

    ~ Je n’ai pas besoin de connaître votre passé, Innocent.

    Les paroles et les mots du jeune garçon n’allaient pas altérer sa vision de sa fille et de sa femme. Au stade où Morgan était il n’avait même pas envi de se demander comment ce fait-il que ce gamin ait connaissance de l’existence de ses deux perles. Peut-être les avaient-ils vus avant la tragédie de l’établissement à leur dernière rencontre ? Au moment, où sa petite princesse lui avait donné le lapin en peluche ? Si c’était le cas, alors il connaissait l’importance et la grande signification qu’avait le lapin sur Morgan. Ce dernier vérifia que ses lunettes étaient bel et bien sur son nez et les remonta de son index comme pour les replacer mais en fait c’était bien plus un tic nerveux qu’autre chose.

    ~ Ce n’est pas parce que ça vous ai arrivé que cela arrive a tout les petits enfants de la terre.

    L’homme qui tranquillement relaxait son corps en tentant de se persuader de laisser son orgueil et sa fierté de coté, remit sa chemise ainsi que son sarreaux blanc sur ses épaules et son corps émacié. Il posa sa cravate orange sur son coup sans l’attacher et jeta un bref coup d’œil sur la peluche avant de revenir à Innocent.

    ~ C’est bien dommage pour vous mais je dirais que vous avez bien besoin de prendre vos cachets mon petit bonhomme.

    Dans sa voix, il y avait une grande pointe de sarcasme et un ton d’ironie. Après tout, son sarreaux et son faux statu de psychologue avait bien le droit de s’amuser, non ? Parler de ces foutu médicaments qui supposément calmait le patient mais qui en vérité ne faisait que leurs ralentir les méninges à l’état de légume ! Peut-être est-ce que cela ferrait du bien à Innocent ?

    ~ Si vous êtes tant en manque, trouver donc un mortel et menacer-le, il le ferra sans doute en échange de sa vie.

    Même si par après il allait sans doute se faire assassiner.
    Son envie de massacré Innocent était toujours bien là mais Morgan voulait reprendre le dessus sur ses instincts de psychopathe. Chaque chose en son temps, pour le moment il ne se sentait pas bien prêt mentalement à affronter ce gamin qui le dépassait en puissance. Battre en retraite était bien plus stratégique. Ce n’était pas physiquement qu’il pourrait mettre à bout Innocent, mentalement peut-être... même si ce dernier avait l’air malgré tout assez fort.

    Quoi qu’il en soit ! Emmerich se rapprocha de sa peluche, la reprit dans ses mains et le coinça entre le creux de son coude et ses côtes comme il le faisait si bien.

    ~ C’est bien stupide de s’embêter entre nous.

    Le « nous » désignait bien sur les immortels, les fous et les cinglés de leurs espèces. Se chamailler n’avait aucun intérêt et n’avait rien de très bénéfique. Surtout si l’on imagine deux immortels se gueuler dessus avec un mortel comme spectateur... le gars doit tellement se dire « Euh... qu’est-ce qui font là eux ? Je croyais qu’ils étaient supposer être nos ennemis... euh... ». Voilà bien une raison suffisante pour Morgan de vouloir s'écarter et d'aller voir ailleurs.
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Innocent Haze
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MessageSujet: Re: Monochrome...   Monochrome... - Page 2 Icon_minitime3rd Février 2009, 4:28 pm

    « Je n’ai pas besoin de connaître votre passé, Innocent. »

    Cinq secondes, quatre secondes, trois secondes, deux secondes, une secondes...

    « Ce n’est pas parce que ça vous ai arrivé que cela arrive a tout les petits enfants de la terre. »

    Innocent rit. Il renversa la tête vers l'arrière et ouvrit la bouche dans un rire franc et cynique. Un rire méchant, destiné à déstabiliser tant il était vrai.

    « Ah, ah ah ! Comme si ça n'arrivait qu'à moi. Oh, et quel preuve d'euphémisme, chapeau. Les gros mots vous choquent, Morgan ? Vous n'êtes même pas capable de donner les bons termes pour décrire correctement les choses. Dans votre phrase, ce « ça » pesant de responsabilité, on pourrait le confondre avec plein d'autre choses, comme un membre de la famille mort, un accident en voiture, ou encore un incendie qui meurtrier... Pourquoi ne pas formuler votre phrase autrement ? On pourrait dire « Ce n'est pas parce qu'on vous a violé chaque nuit, durant toute votre enfance que, forcément, cela arrive à tous les petits enfants du monde ». Là c'est mieux, plus direct, plus adulte. Ah ah. »

    Son regard violacé croisa celui de Morgan. On ne distinguait plus, dans ses prunelles, aucune trace de remord d'il y a quelques minutes. Plus aucun remord. On y lisait uniquement le plaisir, le jeu ; la cruauté enfermé dans un corps d'enfant, dans un corps normalement pur. Il aurait bien pu retomber dans son envie d'abuser de Morgan, mais il n'en fit rien; il resta debout devant l'adulte, à le fixer comme un chien fixerait un steak sur la table basse d'un salon. À croire qu'il était, en plus de paranoïaque, maniaco-dépressif.

    « Je vais répondre à ta question -qui n'en est pas une, par une réponse -qui n'en est pas une non plus : Mon beau Morgan, ne croyez-vous pas qu'il est possible d'imaginer pareil monde, où tous les enfants sont véritablement enfants et qu'aucun adulte ne viennent les forcés à faire quoique ce soit d'un tant soit peu adulte... ? Est-il possible d'imaginer une ville sans enfants tyrannisés par leurs pères, parfois même leurs mères ? Pour avoir vécu pareil enfer, non, Monsieur Emmerich. »

    « C’est bien dommage pour vous mais je dirais que vous avez bien besoin de prendre vos cachets mon petit bonhomme. »

    « Besoin ou non,
    je ne les prendrais pas,
    parce que de toute façon,
    vous n'en avez pas. »


    Innocent sourit sous cette rimette. Il se souvint du nombre de fois qu'il disait cette phrase par jour, aux anciens psychiatres. Il la sortait presque à chaque fois qu'il entendant les mots « cachets » « comprimés » ou encore « médicaments » et « bonbon surprise ». Cette fois-ci par contre, il dut légèrement changer les derniers mots pour « vous n'en avez pas » au lieu de « je n'en veux pas ».

    Vous croyez qu'on peut contrôlé un mort, Morgan ? Vous croyez qu'on peut enfermer un mort dans des cloisons chimiques, rendre un mort docile et hors d'état de nuire ? Détrompez-vous. Impossible.

    « Si vous êtes tant en manque, trouver donc un mortel et menacer-le, il le ferra sans doute en échange de sa vie. »

    Durant un instant, Innocent redevint un enfant, par sa voix plaintive, mais aussi par ses yeux, soutenu par des sourcils légèrement incurvés. On pouvait lire une certaine lassitude sur son visage, une tristesse éphémère.

    « Maiiiiiiis... Ils finissent tous par mourir, ici. C'est pas juste... »

    Un spasme écœurant parcourut entièrement son corps et brusquement son cou se plia en deux, vers la gauche, laissant, bien définis, ses cartilages qui menaçaient de percer l'épiderme. Son corps se tendit sous de nouveaux spasmes... puis tout s'arrêta. On aurait dit un flash d'appareil photo, et son corps redevint droit et parfaitement proportionné normalement. Il regardait à nouveau Morgan, comme si de rien n'était, comme si cette confusion de spasmes n'était l'œuvre que de son imagination. Peut-être l'était-ce. Il ne s'agissait peut-être que d'un effet fantasmagorique de l'esprit, un effet détraqué, dégoûtant, un effet de malade, de film d'horreur où les loins de la physique et des jonctions des os n'existent plus...

    Innocent sourit à nouveau ; il avait retrouver son visage parfait, d'ange parfait. Un vrai démon qui voulait bien se faire paraitre avant de demander quelque chose. Un enfant, après tout. Qui n'a jamais demander à ses parents le droit de sortir plus tard, en ajoutant « papa d'amour que j'aime par-dessus tout » ? C'était la même chose pour lui.

    « Morgan... ? Puis-je au moins garder votre cravate... ? Et je le promet, plus jamais je viendrai vous déranger... pour les mêmes raisons. »
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