Burned Legend
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 Dans l'ombre de la nuit...

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AuteurMessage
Elisabeth Norman
_PATIENT SAIN

Elisabeth Norman


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Maladie Psychologique
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Âge du personnage
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MessageSujet: Dans l'ombre de la nuit...   Dans l'ombre de la nuit... Icon_minitime29th Juillet 2008, 2:30 pm

[Je reprends le dernier paragraphe de la partie « Première Impressions » de ma fiche de présentation, et l’embellis.]

Le firmament étoilé d’un bleu si profond, envoûtant, hypnotique , avec ces lignes sinueuses qui sillonnaient sournoisement que formaient les sombres nuages, reflétait tout le mystère que réservait cette nuit tiède et obscure… Et dans le sillage de ces derniers se dressait fièrement la lune, remplie en cette nuit bien lugubre et morne. Son reflet pâle se projetait sur les routes tortueuses et illuminait le visage d’Elisabeth Norman, tel un halo de lumière qui encadrait son visage à la fois serein et pourtant anxieux, soucieux… Elle marchait à pas rapides, sur le bord de la route, la respiration haletante et le cœur battant à tout rompre, tandis que des pensées se bousculaient dans son esprit et que des questions diverses et variées lui hantaient l’esprit. ses yeux, emplis d’un effroi profond, s’agitaient nerveusement, et elle regardait autour d’elle, jetant des regards furtifs, alentours. Elle avait agi inconsciemment…La peur s’était insinuée en elle, alors que ses parents, de plus en plus douteux quant à son comportement, ne désiraient que lui parler. Mais elle avait fui… Elle avait lâchement abandonné cette vie qu’elle ne supportait plus… Et à présent, elle était confrontée à la pénombre de cette nuit menaçante qui, pourtant, semble calme et sereine, bien trop silencieuse à son goût. Et à présent qu’elle marchait sur ces routes vers une destination qui lui demeurait encore inconnue, l’appréhension s’immisçait sournoisement en elle pour l’envahir peu à peu. Des gouttes de sueurs perlaient à son front. La jeune fille serrait avec tant de forces la lanière de son sac en bandoulière que les jointures de ses mains en devenaient blanches. Le silence de la nuit bourdonnait à ses oreilles et accentuait la peur en elle, alors qu’elle sentait l’adrénaline monter et s’emparer peu à peu de son corps. Pourtant, elle n’avait pas tourné les talons et n’était pas retournée en arrière. Avec la force du désespoir, elle poursuivait sa route, bien qu’une douleur aux jambes commençait à l’élancer. Depuis combien de temps marchait-elle ? Elle n’en savait rien. Elle n’avait plus comptait les minutes, elle n’avait plus prêtait attention au paysage qui défilait sous ses pas, aux bruits qui s’éveillait à son passage lorsque, plongés dans un sommeil, les animaux nocturnes fuyaient sa présence. Elle semblait être totalement déconnectée du monde et ne regardait que droit devant elle, afin de ne pas s’effrayer et d’avoir le courage de poursuivre, bien que ses yeux épiaient malgré elle les alentours, s’assurant qu’il n’y avait âme qui vive…
Finalement, après quelques minutes de marche qui semblaient être une éternité pour la jeune femme, cette dernière parvint aux abords d’un bâtiment immense et imposant, qui s’élevait avec grâce face à elle. Intriguée, Elisabeth regarda autour d’elle, l’œil aux aguets, afin de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Mais non, le cauchemar de sa vie se poursuivait et son corps était matériel, il ressentait la caresse froide et glaciale de la brise fraîche. Un frisson lui parcourut l’échine du dos et elle s’avança à pas prudents vers le bâtiment. Son corps tremblait tel une feuille, elle était nerveuse, anxieuse… Les alentours semblaient être déserts, ce qui était normal, puisque la nuit était tombée. Mais un bâtiment isolé et éloigné de la ville, cela semblait paradoxal…
Elisabeth s’arrêta net et baissa lentement la tête. Elle vit, à ses pieds et morceau, de papier calciné, où apparaissaient encore quelques flammèches qui s’éteignaient, comme s’il venait d’être brûlé. La jeune femme se baissa pour le ramasser avec autant de délicatesse que s’il s’agissait d’un objet en verre, prêt à se briser sous ses doigts. Elle avait peur qu’il ne tombe en cendres. De toute manière, abîmé comme il l’était, elle ne pourrait rien y lire dessus. Cependant, elle était tout de même intriguée, et elle approcha le morceau de papier près de ses yeux, afin d’essayer d’y lire un mot quelconque. Et, étrangement, de consumé il passa à froissé, de froissé il devint plié puis juste chiffonné. Il semblait se régénérer entre ses mains, et les tâches de sang qui le souillaient l’inquiétèrent lorsqu’elles disparurent soudainement. Ce morceau de papier s’adressait à elle et l’invitait à pénétrer en ces lieux étranges. Sceptique et anxieuse, à l’idée de voir son nom sur ce bout, Elisabeth releva la tête pour étudier plus attentivement le bâtiment. Elle inspira profondément et s’avança à pas lents et feutrés vers les lourds battants en bois de la porte qu’elle poussa. Les battants grincèrent horriblement sur leurs gonds et la jeune femme pénétra dans une pièce plongée dans l’obscurité la plus totale…
Un hall d’entrée, à l’évidence. Bien qu’elle avait du mal à discerner les contours de celui-ci alors que les ténèbres régnaient. Les multiples fenêtres en croix d’ogives laissaient filtrer la pâle lumière de la lune qui éclairait faiblement le hall. Les murs, peints d’un blanc ampoulé s’accordaient en harmonie avec le carrelage d’un blanc immaculé, scintillant. Elisabeth tenta de voir au-delà de ces murs et ce sol, connaître l’immobilier et les décorations du hall, mais cette sombre nuit ne lui facilitait aucunement la tâche. Elle ignorait si ce bâtiment était un bâtiment abandonné, un peu comme une usine désaffectée. Il n’y avait aucun signe de vie, aucune lumière, aucun bruit… Seul le calme le plus plat régnait en ces lieux. Elle pouvait mettre entendre les battements affolés de son cœur et referma son petit poing à cet endroit, mais demeura immobile. La crainte s’était emparée d’elle, elle n’osait plus bouger. Allait-elle attendre ainsi que le jour se lève, afin de se sentir rassurée ? Elle l’ignorait…
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