Burned Legend
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 Dîner de minuit... [PV: L'Asile]

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Elisabeth Norman
_PATIENT SAIN

Elisabeth Norman


Nombre de messages : 5
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Date d'inscription : 25/07/2008

__ INFORMATIONS// & RPG

Maladie Psychologique
: - Moi ? Malade... *Léger rictus*

Rôle au sein de l'asile
: Patient sain

Âge du personnage
: 18 ans
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MessageSujet: Dîner de minuit... [PV: L'Asile]   Dîner de minuit... [PV: L'Asile] Icon_minitime27th Septembre 2008, 12:16 pm

Dans les méandres de ses rêves, Elisabeth ne parvenait à distinguer que peu de choses. Tout était d’un noir étouffant autour d’elle. Quelques ombres se mouvaient, tapies dans l’ombre des ténèbres. Leurs yeux perçants, qui luisaient tels des lames dans la noirceur, lui transperçaient le corps et des rires diaboliques et sadiques s’élevaient, résonnaient à son esprit comme un sombre écho.

Bientôt, un autre bruit s’ajouta à celui des rires moqueurs. Celui d’un métal. Comme une pièce lourde et métallique qui frottait contre le sol, que l’on traînait avec soit. Un bruit désagréable, si désagréable, que la jeune femme se demanda s’il faisait réellement parti de son cauchemar. Le bruit se faisait de plus en plus assourdissant et, bientôt, Elisabeth écarquilla doucement les paupières. Tout son corps était brûlant et luisait. Ses cheveux étaient plaqués contre son visage et sa chemise de nuit, fine et légère, collait à sa peau. Elisabeth mit quelques instant avant de comprendre ce qu’il se passait. Tout cela n’avait été qu’un cauchemar. Un sombre cauchemar. Et, à présent, elle venait de se réveiller. Ses yeux mirent quelques secondes avant de s’habituer à l’obscurité de la pièce et Elisabeth tenta de discerner les contours du mobilier.

Une chambre… Comment était-elle parvenue jusque là ? Elle ne s’en souvenait plus clairement… Depuis combien de temps avait-elle fait son entrée à l’intérieur de ce bâtiment si étrange dont elle ne connaissait rien ? Un jour ? Deux jours ? Un mois ? Une année ? Elle ne savait plus… C’était si flagrant et à la fois terrifiant… La respiration haletante, encore effarée du cauchemar duquel elle venait de sortir, Elisabeth se mit sur son séant. Elle tenta de connaître un peu plus la chambre dans laquelle elle se trouvait, dont elle ne semblait plus avoir le moindre souvenir, ni même savoir comment elle y était parvenue.

Et elle commençait à se perdre dans ses pensées… Au moment où un bruit sourd et lointain se fit entendre. Elisabeth s’immobilisa, l’oreille aux aguets. Elle avait cru entendre quelque chose, dans ce silence assourdissant. Pourtant, la seule chose qu’elle pouvait entendre, à présent, étaient les battements forts et violents de son cœur contre sa poitrine. Mais, après quelques minutes d’attention, elle discerna, une fois de plus, le bruit qu’elle avait entendu. Celui d’un métal que l’on frotte. Le bruit de son cauchemar… Il avait donc été réel et c’était bel et bien cela qui l’avait réveillée. Elisabeth sentait l’appréhension l’envahir doucement, s’insinuer sournoisement en elle. C’était un bruit froid et sec. Strident et aigu. Désagréable. La jeune femme sentit un frisson désagréable et, tremblante, elle posa ses pieds nus au sol. Un sol dur et froid qui la fit frissonner, ce qui eut le don de la réveiller quelque peu, alors qu’elle se sentait fatiguée et épuisée, sommeil qu’elle n’avait pas totalement eut en raison de son cauchemar.

Elle hésitait. Hésitait à se lever. Mais ce bruit la terrifiait et si elle n’allait pas assouvir sa curiosité, elle n’arriverait probablement pas à dormir le reste de la nuit. Elisabeth leva la tête au plafond, pour s’apercevoir qu’il y avait une grande voûte de verre et, à travers elle, elle pouvait voir la lune qui, en cette sombre nuit, était pleine et jetait sa lumière si gracieuse dans la salle dans laquelle Elisabeth se trouvait. Elle prit alors un peu plus le temps de l’examiner, pour s’apercevoir non pas qu’elle se trouvait dans une petite chambre comme elle se l’était imaginé aux premiers abords, mais plutôt dans un vaste gymnase. Si elle n’en avait pas pris conscience avant, c’était bien parce que toutes les personnes qui y dormaient étaient aussi silencieuses que des tombes. Pas une seule respiration, ni même un seule soupir. S’en était angoissant.

Elisabeth déglutit avec difficulté et, tremblante, elle se releva. Elle se mit à marcher d’un pas lent, serpentant entre les lits, sans vraiment se soucier des personnes qui y dormaient, alors qu’elle se guidait au son de ce bruit si désagréable, ne comprenant toujours pas pourquoi ce bruit ne l’avait réveillé elle et seulement elle. Il n’était pourtant pas faible, bien au contraire. Et toutes ces personnes ne pouvaient pas avoir pour point commun un sommeil lourd. Que se passait-il, alors ? Les bras tendus devant elle, Elisabeth se dirigeait à tâtons, de plus en plus terrifiées, alors que le rythme de son cœur s’accélérait et que sa respiration de faisait de plus en plus précipitée.

Finalement, après quelques minutes à se frayer un chemin sinueux entre les lits, à tâter les murs, trébucher sur des objets inconnus et dont Elisabeth ne voulait même pas à en connaître leur nature, elle finit par trouver la sortie. Elle mit encore quelques minutes avant de trouver le moyen d’ouvrir la porte du gymnase. Au finale, elle comprit le mécanisme et ouvrit la porte qui grinça et s’ouvrit, s’arrêtant contre son stopper dans un bruit assourdissant qui aurait très bien pu réveiller tout un régiment. Seulement, aucune personne ne se leva, et les bruits métalliques cessèrent sitôt. Pas même les stridulations des insectes, au dehors, pas même un souffle… Rien, un silence complet…

Tout semblait être mort. Si mort. Et l’angoisse serrait le cœur de la jeune femme qui regardait autour d’elle, alors que des gouttes de sueurs perlaient à son front. Finalement, un rire s’éleva. A la fois proche et loin, qui murmurait à son oreille et s’éloignait. De plus en plus anxieuse, Elisabeth décida de se guider aussi du rire, malgré l’inquiétude qui l’oppressait. Elle entra dans le bâtiment et se trouva, une fois de plus, dans le hall d’entrée, là où elle avait fait son entrée pour la première fois. Mais il y avait combien de temps, elle n’était plus même capable de le dire. Elisabteh, poussée par la curiosité et l’inquiétude, longea les sombres corridors de l’asile, toujours en quête de la voix, qu’elle suivait. Finalement, elle parvint devant une porte. Un éclat attira son attention et la jeune femme posa son regard las sur une lame de couteau. Un couteau de cuisine, semblait-il. Elle s’en empara vivement, pour s’en munir. Cela pouvait lui être utile, rien n’était jamais sûr. Puis enfin, elle reporta son attention sur la porte. Intriguée, Elisabeth posa son oreille sur le bois de la porte et écouta, à l’affût du moindre bruit. Le rire semblait provenir de là. Un rire étouffé. Elisabeth déglutit péniblement, une fois de plus et, du bout de son index, poussa la porte qui s’ouvrit avec un grincement sinistre…
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Dîner de minuit... [PV: L'Asile]
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