Burned Legend
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 Edward November

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Edward November
_PATIENT SAIN

Edward November


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MessageSujet: Edward November   Edward November Icon_minitime27th Septembre 2008, 3:27 pm

« iiL Y A DES JOURS AVEC... ET iiL Y DES JOURS SANS... »


Je haletais. Comme si j'avais couru pendant des heures. Mais je n'avais pas bougé d'un iota. Cependant, le monde avait bougé. Il avait bondi, gesticulé comme un papillon dont on tiendrait les ailes du bout des doigts. Alors, elle s'arrachent et l'insecte a un soubresaut. Voilà, c'est ça. Le monde autour de moi eut un soubresaut. C'est comme ça que je le vécu. Un frisson qui fit défiler devant mes yeux des scènes enfouies depuis bien longtemps dans les méandres du temps, qui n'auraient jamais dû être découvertes. Un incendie ; terrifiant. Des hurlements à me faire frémir. Déjà que je tremble de peur pour pas grand-chose, là je peux vous dire que j'étais terrorisé. Me voilà, recroquevillé sur le sol dur et froid d'une pièce plongée dans l'obscurité, alors qu'il y a une seconde j'étais debout au milieu de ruines. Que s'était-il passé, mon Dieu ? Qu'avais-je fait ? Je tremblais. De tout mon être. Les ténèbres de la pièce semblaient se délecter de ma peur. Ce silence, mon Dieu ! Quel ne fut pas ma joie d'entendre alors des bruits de pas s'amplifier au fur et à mesure des secondes qui ressemblaient plus à des heures qu'autre chose. Une voix. « Tout ira bien. » Vraiment ? J'aimerai tant y croire... ! Alors, il m'invite à le suivre ; j'eus un hoquet. De peur, de surprise, je ne sais pas. Sa voix s'insinuait en mon être et me faisait trembler tandis que je me levais, presque inconsciemment. Comme si pour lui, prière rimait avec ordre. Alors je commençai à comprendre. Cet homme n'était pas de mon côté. C'est par lui que mon calvaire avait commencé. Et sans doute par lui qu'il finira.

L'odeur du sang frappa mes narines. Comment avais-je fait pour ne pas m'en rendre comte avant ? Le mur, le sol, même cet homme suintait le sang ! Mais celui-ci ne m'attirait pas ; il m'effrayait. De "sanguis" à "cruor", il y a tout un monde. Mais je le suis. Inconsciemment. Rachel a désormais quitté mon esprit, désormais, je ne pense qu'à Dr. Gregory's. Hein ? Comment je le connais, celui-là ? Suis-je bête, bien sûr que je le connais... ! Désormais, c'était une évidence. Je connaissais... Je connais Dr. Gregory's.


    « Suivant. Entrez. »


Avant même que je n'ai pu dire "ouf" ou même "au secours", je frissonnai en entendant cette voix me pénétrer comme celle du Dr. Gregory's il y a une seconde. À moins que ce ne soit plus d'une seconde... ? Bref, j'entre. Machinalement. Devant moi, Mme. Cromwell. Elle aussi, j'ai le sentiment de l'avoir toujours connu. La peur m'a quitté pour de bon et pas même les nombreuses tâches de sang sur le bureau de la terrifiante secrétaire ne me font détourner le regard. Elle me tend crayon et formulaire que je remplis machinalement. Comme si je n'avais vécu que pour accomplir cette tâche.




&} Nom November
&} Prénom Edward
&} Âge (Date de naissance) 16 (16 janvier 1924)
&} Description physique On m'a souvent dit que je ne faisais pas mon âge... Me croyez-vous si je vous dit que j'ai seize ans ? Si, si, je vous jure ! Bon, il est vrai que je ne suis pas bien grand, un mètre soixante pour tout dire... Cette taille abominablement ridicule pour un adolescent de mon âge m'a affligé d'un bon nombre de moqueries de la part de mes camarades de classe : "nabot", "moins-que-nain" et autres quolibets... Mais j'ai appris à vivre avec, du moins jusqu'à maintenant et je suis toujours vivant (jusqu'à quand ? Ça, je ne saurai le dire...). Évidemment, une musculature puissante aurait compensé ma taille mais non, là encore je n'ai pas eu de chance. "Fil-de-fer", on m'appelle aussi... Mon poids n'excédant pas les cinquante kilos et ma force se limitant à démonter - quelques fois - les trombones qui traînent sur mon bureau, on peut dire que je n'ai pas vraiment été gâté par la nature. Pourtant, je ne suis pas si repoussant que ça (du moins, je ne crois pas...). D'un œil plutôt objectif, je me décrirai même comme quelqu'un de "mignon" : les traits de mon visage sont si fins qu'ils en sont presque féminins. Des joues légèrement rosies colorent ma peau d'habitude si pâle et le bleu de mes yeux quelque peu bridés (cela étant dû à des origines japonaises assez lointaines) contraste avec le blond vénitien de ma chevelure. Parlons-en, de mes cheveux ! J'avoue en être tellement obsédé que je ne supporte pas les savoir sales ou gras ! Ils sont très fins, un peu cassants il est vrai, et ondulés voire même un peu bouclés. Je change souvent de coiffure mais généralement, ils tombent sur mon front et sur ma nuque, un peu pêle-mêle je vous l'accorde... On m'a souvent complimenté pour l'élégance de mon visage alors pourquoi faut-il que j'ai encore cette réputation de "moins-que-nain" ?! Je n'ai pas une voix si fluette que ça, pourtant... Bon, je ne suis pas tout à fait baryton non plus mais j'ai une voix que je qualifierai de... sucrée. Un peu mielleuse lorsqu'il s'agit de demander un service à quelqu'un, certes, mais sucrée. Quant à mes vêtements, et bien... je porte du S... Hé, c'est pas si mal ! Il faut dire que dans le genre de magasins où je me rends en général pour m'habiller, ils n'ont pas ma taille... J'adule en particulier les vêtements larges (pour cacher ma maigreur), dans les tons plutôt sombres et raffole des accessoires originaux qui me distinguent de ceux de mon âge : casquettes larges, écharpes, gants, chaussures épaisses (avec encore une fois, une préférence pour les semelles assez hautes, devinez pourquoi...)... Mais non, je suis encore et toujours "Fil-de-fer". Alors, il est vrai que je perds un peu confiance en moi depuis deux-trois ans, que je commence à cacher mes yeux derrière une impénétrable frange, que je ronge de plus en plus les ongles de mes mains, que ma démarche se fait gauche et que ma maladresse empire de jour en jour... Mais pourquoi le regard des autres est-il ainsi ? Est-ce de la peur ? ... Seraient-ce mes dents, d'une blancheur éclatante, dont les sournoises canines semblent briller d'un éclat pernicieux lorsque mes lèvres s'étirent en un timide sourire qui leur fait détourner le regard... ?
&} Description psychologique On est vraiment obligé de parler de moi... ? C'est que ça me met mal à l'aise... Bon, si vous y tenez... Vous voulez vraiment savoir ? Je suis un vampire !! ... Je ne vous ai pas fait peur ? Dommage, je suis déçu... Mais en fait, je ne rigole pas, je suis ce que l'on peut appeler un vampire. Pour tout dire, je suis atteint d'une maladie appelée le vampirisme clinique. Enfin, je ne suis pas tout à faire sûr mais deux expériences personnelles ont commencé à me mettre la puce à l'oreille... Bref, cette maladie extrêmement rare (et évidemment, il fallait que j'en sois affecté...) consiste simplement à apprécier voire même se délecter du sang. Oui, du sang. Du sang animal ou humain. Même le mien me procure un plaisir intense quand j'ai l'occasion d'y goûter... Mais détrompez-vous, je ne suis pas un terrible cannibale, ces... "crises" n'ont émergé qu'à deux reprises. Je n'ai pas été suivi après ces dites "crises", peut-être parce que mes parents n'étaient pas au courant... Donc voilà, je suis un vampire... Mais du redouté Dracula, je n'ai que les canines un peu plus développées que la moyenne et l'attirance pour le sang, à part ça j'ai, finalement, rien d'un démon. Je suis timide, il faut l'avouer. Je me préoccupe beaucoup du regard des autres et pourtant, je déteste être observé ou dévisagé. J'ai tendance à vouvoyer jusqu'à mes camarades de classe à certaines occasions et me décourage facilement lors d'un échec. Oui je sais, pas super agréable, comme tableau... Et pour couronner le tout, je suis d'une maladresse maladive ! Oh vous pouvez me confier toute la porcelaine du monde, il n'en restera rien d'intact ! Malgré ça, je suis avenant... Si, si !! Je ne suis pas vraiment apprécié alors lorsque quelqu'un me témoigne un peu d'affection, je fais tout mon possible pour lui renvoyer l'appareil. Pour tout dire, je me plierai en quatre s'il le fallait pour ce et ceux que j'aime. Mais bon, ça n'arrive pas souvent. Lorsqu'il est question de fêtes ou de virées en ville, vous pouvez être sûr que je n'y serai pas ! Je suis bien trop... coincé pour ça. Ajouté à cela, je suis si peureux... ! On se moque souvent de moi lorsque je sursaute au moindre claquement de porte, à la vue d'une araignée ou à la mauvaise blague d'un camarade... Et après, on s'étonne que je me plaigne tout le temps... ! Mais je m'énerve jamais, oh ça non ! J'ai toujours primé avant tout le calme. D'ailleurs, je ne supporte pas le bruit et l'agitation ! Mais jamais, au grand jamais je ne hausse la voix. C'est dans ma nature et vous me verrez rarement critiquer une personne, que ce soit de dos ou de face. Selon certains, c'est tout à mon honneur mais selon d'autres, c'est un défaut : a posteriori, je me laisse trop marcher sur les pieds... Mais il faut de tout pour faire un monde... non... ?
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Edward November
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MessageSujet: Re: Edward November   Edward November Icon_minitime27th Septembre 2008, 3:27 pm

&} Histoire, vécu 16 janvier 1924, je vois le jour dans la pénombre du salon de mes parents, au troisième de la rue Allison, à Glasgow. Je ne pèse que deux kilos et cinq cent grammes, les médecins s'inquiétèrent un peu pour moi mais finalement, les premières années de ma vie de vampire s'écoulèrent normalement et seule une silhouette plutôt affinée sortait de la normale. Alors on cessa de s'inquiéter pour moi. À jamais. Parce que désormais, pour mes parents, je n'avais plus d'importance à leur yeux : voilà que deux ans après moi naquît Prudence, ma petit sœur. J'aurais pu me réjouir de son arrivée si seulement elle n'avait pas attiré sur elle tous les regards. Je n'existais plus, pour notre entourage, November signifiait Prudence. Et l'aîné ? L'aîné... ah ! Le petit Edward ! Le pauvre garçon aux traits féminins ! Alors je commençait à détester mes parents, puis finalement, cette haine se mua en une totale indifférence. Pour moi, "papa" et "maman" n'étaient plus que "Walter" et "Sarah". Et "petite sœur" devint "Prudence". Ma rancœur allait crescendo au fil des années qui passaient, les brimades de mes camarades de classe se faisant plus dur. Et puis vinrent mes douze ans.

Ce soir-là, p... Walter rentra du travail légèrement amoché. La journée a dût lui paraître longue puisqu'il bu plus qu'il n'en fallait pour laisser les instincts premiers prendre le dessus sur la raison. Et il était fâché. Très fâché, contre moi en particulier. Contre son fils qui n'avait rien d'un homme, contre son fils qui n'arrivait pas à la cheville de sa sœur, contre son fils qui ne faisait rien pour honorer le nom de November. Mais je me tut, mes lèvres ne s'ouvrirent pas de toute la soirée. J'étais décidé à ne pas dire un mot, sachant pertinemment que le plus sage est celui qui se tait le premier. Cependant, mon silence eut l'effet contraire de ce que j'espérais : il rentra dans une rage folle et m'asséna un coup de poing au visage, pas assez fort pour m'assommer mais assez pou m'étourdir. Alors, reprenant rapidement mes esprits, je pris mes jambes à mon cou et m'échappait dans le jardin.

Il faut dire que notre jardin était pas très grand et il n'aurait pas fallu beaucoup de temps à Walter pour me retrouver, tapi derrière les hortensias. Mais il ne vint pas. Alors, je laissais libre cours à mon chagrin, ramenant à moi mes genoux et commençant à pleurer. Et je le sentis (enfin !). Le sang. Le coup que m'asséna Walter avait ouvert ma lèvre et je sentis alors l'hémoglobine sucrée descendre lentement dans mon estomac. Quelques gouttes seulement. Mais assez pour me donner soif. Soif de ce liquide alléchant si ce n'est envoûtant, de ce nectar impitoyablement délicieux. Et arriva Charmine.

Charmine était la chatte de la famille. Elle m'avait vu naître et grandir ; elle avait, ce jour-là, une quinzaine d'année. Je l'aimais plus que tout, pour ses yeux couleur caramel, pour son pelage nacré zébré de blanc, pour ses miaulement cristallin. Et elle était venue jusqu'à moi. Elle avait senti mon chagrin. Et ce que je lui ai fait... Je la vis encore se frotter à mes jambes, ronronnant pour me faire sourire. Et je souris. Mais d'envie. De tentation.

Mes parents ne retrouvèrent jamais Charmine. Moi, par contre, j'étais aux premières loges à l'heure de sa mort. Parce que c'est moi qui l'ai tué. Je ne me souviens plus trop de ce qui m'était arrivé ; lorsque je repris mes esprits, la dépouille de la chatte gisait devant moi, sinistrement tenté de vermillon. Et cette couleur avait totalement envahi ma vision : par terre, sur mes vêtements, sur mes lèvres, sur la pierre que je tenais d'une main tremblante. Je l'avais tué. D'un violent coup. Et j'avais bu son sang. J'avais perdu tout contrôle, j'étais allé jusqu'à tuer le seul membre de la famille qui m'appréciait pour boire son sang. J'étais terrifié par mon geste, par cette soudaine soif. Alors, précipitamment, j'enterrai sa dépouille, retirai mes vêtements maculés de tâches amarantes. Et jamais personne ne découvrit ce qui c'était passé ce soir-là.

Puis les années passèrent, comme si de rien n'était. Je n'avais plus envie de sang, j'en conclut donc que ce que j'avais fait lorsque j'avais douze ans n'était qu'un acte sans conséquence. Que je n'étais pas un... une espèce de vampire, ou quelque chose du genre. Les relations avec mes parents ne s'améliorèrent pas mais n'empirèrent pas non plus. Ça m'allait. Par contre, j'avais l'impression que les gens de mon âge murissaient avec le temps, d'abord au collège et puis au lycée. Les ricanements se turent peu à peu, finalement on préféra m'oublier plutôt que de se moquer de moi. Ça m'allait. Ma vie devenait un peu plus supportable et ce, jusqu'à aujourd'hui. Je n'avais pas des notes mauvaises et je trouvais quelques camarades de classe qui me regardaient autrement, comme si je n'étais pas qu'un nabot ou un fil de fer. Ça m'allait. Puis je découvris Rachel. Ça n'allait plus du tout. Rachel Overcraft était une des plus jolies filles du lycée. Elle avait mon âge, une chevelure à faire pâlir le soleil lui-même et une poitrine plus que généreuse. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque la graaaaaande et magnifiiiiiique Rachel daigna m'adresser la parole, moi, pauvre créature difforme ! D'autant plus qu'elle déclara m'aimer... Difficile à croire. Elle voulait sortir avec moi, ça sautait aux yeux mais pourquoi ? Se moquait-elle de moi ? Elle avait à ses pieds tous les garçons de ma classe si ce n'est du bahut. Mais, étant sûr qu'une chance pareille ne se reproduirait pas de sitôt, j'acceptai. Et elle me donna rendez-vous en ville le week-end même.

Elle était splendide. Ses cheveux étaient plus magnifiques que jamais et sa jupe mettait en avant ses jambes nues, fines et douce. Alors, je commençai à paniquer. Je serra les poings durant toute l'après-midi et blêmit (mais ça, on ne pouvait pas le voir tant ma peau est pâle de nature...). Et me mordit la lèvre. Violemment. Trop. Alors, glissant lentement sur ma langue avec de tomber dans ma gorge, je sentis une, deux, trois gouttes. De sang. Ah ! J'en avais oublié jusqu'à l'arôme ! Mon Dieu, quel plaisir ! Mon rythme cardiaque accéléra encore plus dans la mesure du possible mais cette fois, d'excitation. Mes mains commencèrent à trembler et je sentis toute once de raison quitter mon esprit. Je redevenais ce vampire que j'avais toujours craint. Mais, en cet instant, il me restait un minimum de jugeote, je ne pouvais pas la tuer ici. Devant tant de monde. Rachel n'était plus que ma proie (ce n'est que maintenant que je me rends compte des horreurs que j'ai pu penser...). Alors, je saisis sans un mot et un peu rudement la main de la jeune fille qui, un peu surprise, se laissa faire. Je l'entraîna dans la ruelle la plus proche puis m'enfonça dans une artère déserte. Nous étions seul. Alors je me tourna vers elle. Elle me dévisagea, un peu stupéfaite par mon visage de marbre. Je commença doucement à effleurer ses épaules nues du bout des doigts, parcourant la ligne de son cou. Mon dieu...

La seconde d'après, mon visage était planté dans cette courbe si osée, mes canines s'enfonçant lentement dans la chair de Rachel qui hurla alors. Je grimaçais tant le cri fut strident mais ne lâcha pas prise ; alors, je sentis un violent coup dans la nuque. Ma mâchoire s'ouvrit sous le choc et la jeune fille parvint à s'échapper de mon étreinte. Je tituba en arrière, passant ma langue sur mes lèvres rougies par le sang. Hum... ! Rachel, elle, m'examinait avec une terreur peinte sur son visage. Sur son cou, deux infimes cavités témoignaient de mon geste que je n'avait hélas pas pu finir. Elle tenait d'une main tremblante son sac à main avec lequel elle avait réussi à me faire lâcher prise. La raison commençait à reprendre le dessus sur ma sa soif mais c'était trop tard, le mal était fait. Ma proie m'accorda un dernier regard affolé avant de s'éloigner en courant, paniquée. Me laissant seul, sur ma faim. Pardon, ma soif.

Je ne revins pas sur le boulevard principal, préférant en cet instant le calme des ruelles. Je me rendais soudain compte de ce que j'avais fait ; j'en étais terrifié. Dois-je vraiment détruire tout ce que je touche... ? J'ouvris alors les yeux sur ma maladie. Oui, j'étais malade ; ce n'est pas tous les jours qu'on décide de saigner quelqu'un. Et il s'en était fallu de peu ; si elle n'avait pas eu son sac à main, elle serait déjà morte. Plus rien ne devait arriver ! J'étais terrorisé, par moi-même, par cette cruelle soif. Que devais-je faire ? Je décidai d'abord d'aller voir un psy... Mais avec quoi pourrai-je le payer ? À moi tout seul, je n'ai pas grand-chose et jamais mes parents ne voudront gaspiller leur précieux fric pour moi. Ou alors, je pourrai tout simplement en finir.

Mes pas m'emmenèrent je ne sais où, loin du centre de Glasgow, en tout cas. J'avais marché longtemps, l'esprit préoccupé et je découvris alors que je marchais sur les ruines d'un ancien bâtiment. L'asile.

&} Peurs, phobie Pourquoi cette question... ? Vous voulez me faire peur, c'est ça ?! À moi, il ne faut pas grand chose. Il vous suffira de vous glisser dans mon dos et frôler mon épaule pour m'arracher un cri. Alors, imaginez une araignée ! Ces bêtes-là, je ne peux pas les supporter ! Je me suis toujours demandé si je n'étais pas arachnophobe, d'ailleurs, mais une chose est sûre, j'ai la phobie des lieux clôts. Et oui, je suis claustrophobe ! J'accumule, hein ? Et ça a l'air d'amuser mes camarades de classe, ils aiment me terrifier. C'est tellement facile avec moi. Évidemment, une de mes plus grandes peurs est le sang. Étrange pour un pseudo-vampire, n'est-ce pas ? Et bien oui, j'en ai peur. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est, en général, en y goûtant que je perds tout contrôle. J'ai déjà tué Charmine et blessé Rachel, il m'en faut si peu pour devenir dangereux... ! D'autant plus que je ne veux de mal à personne... Je ne déteste personne, au contraire, je crains mon entourage ! Le regard des autres... il est si terrifiant ! Se sentir observé. dévisagé. Examiné. Épié. Parce que je ne suis pas comme les autres. Pour eux, je ne suis qu'un "moins que nain".

... alors, qu'est-ce que ce sera lorsqu'ils apprendront que je suis un vampire... ?




J'avais terminé. Je posa le crayon qui émit un bruit mat lorsqu'il rencontra le bureau. Un bruit que je chassais du revers de la main lorsqu'il voulut attiser ma peur. Je tendis alors la feuille à la secrétaire en lâchant, presque dans un murmure.


    « Voilà. »
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MessageSujet: Re: Edward November   Edward November Icon_minitime27th Septembre 2008, 4:59 pm

    [ Tu peux jouer, je te valide. Ta fiche est très bien et l'idée du vampire psychologique rend très bien. Je ne sais pas si Elyse prendra la peine de venir te faire un petite réponse à ta fiche. Si c'est le cas, elle le ferra certainement dans quelques semaines. En attendant, je te donne le droit de jouer.
    Peut-être, sinon, prendrais-je mon courrage à deux mains pour expliquer dans une réponse que je remplace Elyse qui s'entretient avec le Dr. Isaac. Enfin bon, bienvenue et bon jeu, jeune vampire effarouché. x) ]
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