Burned Legend
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 Morgan Emmerich

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Morgan Emmerich
_PSYCHOLOGUE

Morgan Emmerich


Nombre de messages : 20
Age : 34
Date d'inscription : 23/07/2008

__ INFORMATIONS// & RPG

Maladie Psychologique
: - Psychopathie

Rôle au sein de l'asile
: Psychologue... mais bon ! C'est pas comme si j'avais le diplôme.

Âge du personnage
: 32 ans, du moins, quand je suis mort !
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MessageSujet: Morgan Emmerich   Morgan Emmerich Icon_minitime24th Juillet 2008, 11:36 pm

Dans ce monde il n’y a aucune coïncidence, la chance n’existe pas il n’y a que la fatalité. Il n’y avait aucun bruit encore moins celui de ses pas tandis qu’il s’approchait sans hésitation vers ce bureau si particulier. Cette secrétaire, cette femme si étrange devait bien se trouver derrière cette porte. Bien que c’était a elle de choisir, elle ne lui inspirait aucune mais aucune confiance. Un soupir s’écarta de ses lèvres pour être ensuite remplacer par un petit sourire. Le jeu en valais la chandelle et puis rester au stade de rat quand l’on peu être un chat n’était pas très futé. Ses doigts minces s’emparèrent de la pogner et la tourna pour y laisser entrer son corps maladif. D’un pas soudainement joyeux, il s’approche, lève la peluche au niveau des yeux de la secrétaire puis demande :

« Bonjour jolie mademoiselle, moi et monsieur Morgan Emmerich cherchons un endroit fort amusant que seule vous peut nous procurer, où doit-il signer ? »

Baissant le petit lapin, il jeta un air plutôt sérieux afin de lui montrer qu’il ne se moquait pas totalement de faire parti du personnel. Après un beau sourire, elle lui tend une feuille et une plume bien particulière. Morgan ne fut pas plus surprit que ça de constater de quoi était fait l’encre qui allait lui permettre de remplir son formulaire d’embauche et s’y mis à la tâche.


    Nom ::
    Emmerich
    Prénom ::
    Morgan
    Âge ::
    32 ans
    Poste souhaité ::
    Psychologue
    Motivations ::
    Il à deux grandes motivations. Toutes deux l’ont gardé emprisonner dans cet asile et il ne le regrette pas, du moins ne le semble pas. Aillant vu en Isaac quelque chose de particulier il avait souhaité le suivre.
    La première de ses raisons est fort simple et disons-le très basique. L’immortalité est un prix à payer et mieux vaut s’amuser que de regarder passer le temps à effrayer simplement les passant. Un désir certain de domination sur les autres font de lui quelqu’un de motivé. L’envie et le désir d’avoir un contrôle que d’autres n’ont pas. Aussi cela l’amuse grandement, de plus, il y a toujours en lui un instinct de vengeance, un besoin incontrôlable d’exprimer ce qu’il ressent.
    La seconde raison est bien plus personnelle et est la principale.
    Autrefois, une promesse a été faite et pour être tenu il était primordial d’avoir une bonne place afin de pouvoir mieux la compléter. Comme les postes élever a plus de pouvoir, il est plus simple de pouvoir parvenir à ses fins et ainsi faire ce qui doit être fait.

    Description Physique ::
    Lorsqu’il s’approche de vous, vous n’entendez pas le son de ses pas. Si vous vous retourner vers lui, vous êtes alors surprit de voir cette grande silhouette et ne comprenez pas comment une telle personne à pu masquer complètement le son de ses pieds touchant le sol. Le dos légèrement courbé il vous fixe de ses petits yeux en lame de rasseoir. Ses lunettes ne vous cachent aucunement la lueur moqueuse du bleu océan de ses yeux. Peut-être est-il plus grand que vous mais il n’est certainement pas plus fort !

    Bien que ses grands vêtements cachent son corps névrotique, son visage lui n’est pas voiler ! Une gueule bien moulé et bien mince. Les traits de ses os vous sont visibles à travers sa peau et démontre que dessous se dissimule une anatomie famélique. Un bon coup dans les côtes et ce type étrange s’effondrera... ? Vous hésiter parce que vous le savez membre de cet asile de fou de part ses vêtements très révélateur de son statu de psychologue et puis, ses épaules sont malgré tout imposantes. Tout ce qui vous reste à faire c’est lui sourire pour connaitre ses intentions. Durant ce temps vous ne pouvez vous empêchez de le regarder de la tête aux pieds comme une bête curieuse. Tout sur lui semble bien normal aux premiers abords mais maintenant que l’individu à été regarder de la tête aux pieds vous comprenez pourquoi il na pas produit le moindre son en s’approchant de vous. Bien que ses vêtements soit conventionnel, à ses pieds il porte des pantoufles, tout comme les patients sauf que les siennes se démarque par les petites têtes de lapin qui y sont accroché sur le devant. Inhabituel. L’homme vous invite alors à le suivre jusqu’à son bureau dans un geste de la main. Ses doigts semblent alors être tout le reflet de sa malnutrition, ils sont longs et squelettique.

    C’est a contrecœur que vous suivez cet inconnu à la peau légèrement bronzé. Au moins, comparer au reste de son corps sa peau semble être plutôt en santé. Ne sachant quoi regarder, vous fixer l’arrière de sa tête juste pour ne pas baiser les yeux. Des cheveux dru et court, qui tentent de se ramener vers l’arrière sans grands succès. En plus, vous le trouvez mal raser et louche de part ses dents bien blanches et droites. Arriver devant une porte, il stoppe sa démarche silencieuse, se retourne vers votre personne, lève la peluche étrange à votre hauteur et vous invite en prenant une drôle de voix. Cette peluche a beau être un lapin très mignon, elle vous effraie quand même de sa présence malsaine. Quel genre de personne normalement sain trainerait avec ce genre de chose ? Un enfant peut-être mais pas un adulte d’âge mure.

    Au travers de ses lunettes rectangulaires, vous savez qu’il vous fixe. Alors il affiche un sourire des plus carnassiers et vous annonce d’une voix joyeuse que vous êtes malade. Que votre mental n’est pas sain et que vous êtes fou. Surprit vous répliquer que c’est faux, qu’il à tort et que c’est cet asile qui est fou !
    D’un mouvement de tête négatif qui fait bouger les petites mèches rebelles de ses cheveux ébène, il indique que vous avez tord. Pourquoi donc ? Il lève ses minces sourcils, ce qui lui donne un air des plus amusé puis vous répond...

    « Vous m’avez suivit. »

    Description psychologique ::
    En premier lieux, il vous semble être totalement normal voir quasiment sain d’esprit si ce n’était pas de la peluche qu’il trimbale de gauche à droite partout où il va. Monsieur le psychologue vous fait de beau sourire, garde un langage clair et généralement cohérent. Par contre, il semble toujours être très loin de vous, dans un autre univers avec toutes sortes d’excentricité, ce qui fait son charme. Morgan ne vous parlera jamais trop, mais lorsqu’il aura quelque chose à vous dire vous en aurez des frissons. En fait, ce n’est pas une personne qui cherche à plaire ou à se faire des amis. Bien qu’extérieurement il se montre très sympathique et souriant, vous ne savez pas qu’elles sont ses réelles intentions. Si vous vous frotter trop à lui, il vous tuera.

    Bien que vous le voyiez bouger souvent de manières totalement inutiles, vous ne savez pas qu’il pense à chacun de ses gestes et qu’il ne gesticule pas pour rien. Vous avez affaire à une personne particulièrement méticuleuse et intelligente, le sous-estimez vous mènera à votre perte. Bien que souffrant d’une maladie mentale il a quelques soucis d’ordre social que vous ne remarquer pas.
    Morgan est ce genre de personne qui passerait à coté d’un meurtre, s’arrêterais et jetterais un coup d’œil pour ensuite repartir sans rien dire et ne trouverais même pas ça anormale... Sur le moment, vous trouver ça presque drôle sinon vous trouver ce comportement totalement insensible abject et inhumain.

    Si jamais vous lui parler assez longtemps vous pourrez remarquer qu’il fait parfois parler sa peluche en s’adressant à vous. Comme si tout ce qu’il cherchait était de provoquer en vous une colère subite. Monsieur Morgan adore plus que tout jouer avec les méninges des autres et ça vous le remarquerez bien assez tôt. La pitié ? Connais pas ! Vous avez l’impression qu’il se joue de vous, vous mènes en bateau... bref qu’il rit de vôtre gueule et de votre malchance !

    Ce que jamais vous ne saurez sont les sentiments qu’il garde au fond de sa personne, ce a quoi il pense réellement. Cet homme na confiance en personne et encore moins en vous ! Il ne croit en rien sauf en lui-même. Son existence se résume a sa propre personne du moins si on en oubli l’être à qui il a fait une promesse importante.

    Attention ! Si vous êtes un homme et qu’il souhaite s’amuser un peu vous serez pour lui une petite sourit en plastique bien amusante, et il n’hésitera pas un seul instant à vous croquer... Toutefois, si vous êtes une femme ou une fillette il ne vous touchera pas, en fait, il vous ignorera totalement, vous prenant comme un vulgaire déchet.


Dernière édition par Morgan Emmerich le 25th Juillet 2008, 5:40 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Morgan Emmerich   Morgan Emmerich Icon_minitime24th Juillet 2008, 11:38 pm

    Histoire, vécu ::
    Géniteurs

    Duncan Emmerich né en 1836 en Angleterre, il eu de la chance. Ses parents, avait de l’argent ce qui à cet époque était très rare. Sa famille avait beau avoir un certain montant d’argent pour vivre il n’en restait pas moins que la famille étaient monstrueusement nombreuse et comptait au moins neuf enfants. Duncan fut dans les premiers, dont il du rapidement aller sur le marcher du travail, négligeant totalement l’aspect étude de la vie. Tout comme son paternel, il travailla dans les mines de charbon, tout les hommes de la famille devinrent aussi des miniers tandis que les jeunes filles se mariait très tôt et partait de la maison.
    Duncan se maria à son tour lorsqu’il rencontra Nelly O’Connor qui elle était écossaise. L’amour n’était pas la principal raison de leurs unions... en fait, ce fut un mariage de raison comme il en était coutume. De l’amour se développa entre les deux êtres tout de même. S’il faillait passé la vie ensemble ils se devaient de bien s’entendre. Alors âgé de vingt-cinq ans lors de son mariage, Duncan eu un petit logis où il mit Nelly enceinte alors qu’elle n’était âgé que de dix-sept ans. La famille avant tout. L’entente du couple allait à merveille et durant neuf long mois, la jeune Nelly eu bien des souffrances. La faim la rongeait totalement et la maladie de la peste se déclarait doucement en elle. Heureusement, elle pu mettre son enfant au monde avant d’y laisser la vie... Un seul enfant. Comment un homme seul, travaillant à la mine jusqu’au diner pouvait bien élever un enfant ?! Il du faire vite et du se remarier a une autre femme d’environ seize ans.

    La vie n’était pas simple en ses temps et avoir une famille étaient une priorité aux yeux du seigneur tout puissant. Duncan eu alors six autres enfants.

    L’élevage

    Le premier enfant, fut nommé Morgan et fut le seul et unique fils de Nelly O’Connor. Il retint d’elle la beauté de ses yeux et la finesse de son corps. Bridget Harvey était une belle jeune fille d’une famille bien banale. Elle avait un caractère de miel et énormément d’amour à donner. Elle tomba réellement amoureuse de Duncan malgré leurs différences d’âge. Même si je tout jeune t tout mignon Morgan n’était pas son enfant elle lui donna tout l’amour et l’affection qu’elle donnait aux autres.
    De ses tendres et douces caresses, Morgan n’avait rien à craindre et jamais au grand jamais ils ne se doutaient de ce qui allait lui arriver environ vingt-trois ans plus tard.
    Le jeune garçon fut entouré de quatre petits frères et de deux petites sœurs. Vivre n’était pas de tout repos avec une telle famille mais dieu (Ou plutôt l’église) disait et l’humain obéissait. Les femmes devaient procrée. Morgan prit simplement les gens qu’il l’entourait comme étant sa famille à lui et ce même si quelques années plus tard il apprit que son seul lien de sang se résumait à son père qu’il ne voyait que lorsqu’il rentrait du travail recouvert de suie. Contrairement aux enfants normaux, Morgan ne fut pas troublé de l’apprendre, un petit quelque chose en lui, lui avait toujours dit qu’il n’était pas comme les autres.

    Les enfants eurent beaucoup de chance de survivre à la peste et eurent aussi la chance d’être envoyé dans une école. Les garçons chez les frères et les filles chez les sœurs. Rien de plus normal ! Il fallait bien leurs inculqués l’importance des valeurs de dieu et les tenir éloigner des vices. Morgan, le premier, l’enfant le moins turbulent était sans doute le plus brillant. Bridget reconnu en se petit garçon un avenir certain avec une belle et grande famille. Son père attendait beaucoup de lui en espérant qu’il n’aura pas à travailler comme lui, le fessait tout les jours.

    Élevé dans un amour certain, entourer de frères et de sœurs pour le moins attachant et agaçant, notre cher Morgan Emmerich se montra brillant et surpassa bien rapidement les autres. Vraiment, ce petit garçon était destiné à un avenir prometteur. Mais qu’en était-il de lui ? De ce qu’il pensait au fond de son petit ventre maigrichon ? Personne ne lui demandait vraiment son avis.

    Love ?

    Un vrai génie ! Comme ont en voit peu ! Les années sont passées et contrairement au reste de la famille, le jeune garçon eu la chance de pouvoir compter sur ses parents pour le faire rester à l’école et obtenir de bonnes études. Chose rare et dure à atteindre pour une famille de son statut. Il trouva d’ailleurs à l’âge de ses vingt ans quelque chose de merveilleux, d’unique et de fragile. Une épouse. En théorie, il aurait été plus sage d’attendre d’être sur le marcher du travail pour se marier, mais Morgan avait été impulsif et l’avait fait sienne bien rapidement. Ce qu’en disait son père ? Ça n’avait aucune importance à ses yeux, il l’aimait, elle, cette belle rouquine au sourire enjôleur.
    Bien que n’aillant pas été très souvent socialement impliquer avec les autres, son cœur battait la chamade d’un amour qui pour lui était sans limite.
    En même temps, le jeune homme fini ses études et trouva un bon emploi en tant que archiviste pour une grosse firme en pleine expansion. Il quitta le nid familial aussitôt qu’il le pu et s’installa en ville.

    La jolie rousse portait le prénom de Dorothy, ses parents étaient d’origine Irlandaise et c’était installer en Angleterre pour des raisons pratiques. Contrairement à son paternel, Morgan prenait soin de sa femme comme si elle était une vraie perle. Il avait le sentiment d’être compris et totalement aimé par elle. Sa peau douce, ses belles boucles orangé, ses yeux noisettes... tout d’elle le fessait rêver. Aussi ne perdu t’il pas de temps pour lui montrer sa dévotion et son amour.

    Il semblait tellement emballer que son attitude en était effrayante. Peut-être était-ce là un signe ?

    La naissance d’une fillette et la mort d’un homme

    La preuve de son amour pour sa femme avait de très jolie pommette rosé, de petit poile brun et portait le joli prénom d’Alison. La vie de Morgan se résumait totalement à sa petite et nouvelle famille ainsi qu’à son travail. Voulant ce qu’il y a de mieux pour eux, il se tuait à la tâche... il comprit alors pourquoi son propre père avait été si absent dans sa vie et réalisa l’importance de bien nourrir les êtres qui nous sont importants. L’homme qui a cet époque était âgé de vingt et un ans vivait un pure bonheur mais malheureusement il contenait en majorité du temps tout ses sentiments au fond de lui ne sachant pas trop comment les exprimer.

    Le moment le plus beau de sa vie fut le premier mot qu’Alison prononça ; « Papa ». Il la prit alors dans ses bras avec un grand sourire, l’embrassa vivement sur le front et sautilla sur place. Sa joie était visible et bien réel. Sa femme ne fut que très ravie de le voir si heureux. Jamais il ne lui avait vu une telle expression, un sentiment si puissant.
    Quelques années passèrent et Dorothy, sa femme devint une très mauvaise personne... elle ne pouvait mettre un autre enfant au monde... Peu importe le nombre de tentative il n’y avait rien. Le prêtre la châtia alors de l’église, lui en interdisant l’accès puisqu’elle refusait le don du Seigneur. Malgré tout les blasphèmes du Père, papa Emmerich resta auprès de sa loyale épouse en larme et renia de lui-même les fondements de l’église. Son amour était si fort qu’il ne craignait plus l’enfer et l’attendait maintenant de pied ferme. La gamine du elle aussi suivre les pas de ses parents et s’éloigna du paradis.

    Ils osèrent tout de même fêter Noël, pourquoi priver une enfant innocente d’un si belle journée ? Afin de se faire pardonner, papa Morgan offrit à la jolie petite Alison une très jolie peluche blanche. Les yeux de l’enfant c’était émerveiller à la vu du beau lapin ; son animal préféré. Cette petite chose devint alors le trésor inestimable de l’enfant. Si jamais l’appartement dans lequel ils vivaient venait à prendre en feu, jamais il n’oserait le quitter sans cette peluche. Rare était les cadeaux de papa Morgan mais quand ils y en avaient ils portaient en eux une valeur démesuré. À sa femme, il offrit une belle rose rouge pour ensuite l’inviter à danser sans le salon... sans musique...

    Travail, famille, travail, famille... encore et encore... Morgan adorait sa femme et sa petite fille ça il n’y avait aucun doute la dessus. Seulement, tout ça est bien trop beau pour durer.
    Brusquement, à l’âge de ses vingt quatre ans, il sauta totalement un plomb et assassina de sang froid son patron en l’étouffant. Ce que personne ne savait, lorsque Morgan était appeler au bureau étaient les agressions perverses que lui fessait subir son employeur et ce depuis son arrivé. Aillant contenu tout se temps ses penser démentes, ses envies de meurtres, il fini par passer à l’acte. On retrouva Emmerich par-dessus l’homme, les pantalons baisser là où vous vous doutez qu’il est avec un grand sourire. Cette pourriture était enfin partie. Quand les autres employés arrivèrent, il se leva normalement, remontra et boutonna son pantalon et sorti de la pièce comme si rien ne c’était passé. Bien sur, il ne s’en tira pas comme ça, c’était impossible !

    Sa femme s’effondra en apprenant la terrible nouvelle. C’était atroce ! Morgan ne fessait plus que marcher sur la route qui menait à l’enfer maintenant il marchait dans les pas du malin. Son âme était condamnée.
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MessageSujet: Re: Morgan Emmerich   Morgan Emmerich Icon_minitime24th Juillet 2008, 11:39 pm

    Le jugement de dieu

    Monsieur Morgan Emmerich fut reconnu coupable, les preuves étant trop flagrantes. Le brillant homme abordait un sourire carnassier lors de son procès et déclara clairement qu’il n’avait absolument aucun remord et qu’il n’hésiterait pas un instant à recommencer avec ce foutu prêtre qui avait renié sa perle et punit du même moment sa jeune fille innocente. Tandis que, le jury se consultait pour savoir s’ils allaient l’exécuter ou bien l’emprisonner. Ils furent coupés par l’intervention du prêtre qui supervisait à séance et leurs proposa une bien meilleure idée.

    Emmerich ne perdra pas la vie, ne serra pas enfermé avec d’autres criminels mais sera interné pour psychopathie à Glasgow qui selon le prêtre était un endroit très bien et chaleureux. En fait, ce type connaissait très bien la réputation des hôpitaux psychiatriques et particulièrement celui de Glasgow. La souffrance était bien plus présente dans ces endroits et il ne voulait pas que cet homme qui défi dieu se retrouve dans un lieu chaleureux. Dorothy eu peur du regard que lui porta Morgan lorsqu’ils se croisèrent avant d’être enfermer dans un camion vêtu d’une belle veste blanche... Appelé fréquemment camisole de force. C’était insensé, son mari était malade ?! Refusant cette évidence, la belle rouquine, fit ses valises a elle et à sa fille et parti elle aussi pour la ville de Glasgow. Il n’était pas question de laisser dernière elle l’homme qui l’acceptait malgré tout les problèmes et puis encore une fois la petite fille de quatre ans n’avait pas à subir ce choc. Perdre son précieux papa... Oh non jamais !

    Le jugement divin fut donner par le prêtre et ne fut pas refuser, puisque aller contre un homme de dieu était aussi allé contre la volonté du seigneur.

    La fin d’un rêve et le début d’un cauchemar

    Chaque semaine, il recevait beaucoup de visite. Il n’aimait aucune d’entres elles. Voir ses gens si joliment vêtu de leur sarreaux blancs, avec leurs outils douteux ne lui fessait jamais plaisir et ce malgré le nombre de pilule qu’on lui avait fait avaler. Même la visite de sa femme et de sa petite fille ne lui arrachait pas la moindre émotion. Les visites de ses trésors se fit de plus en plus rare voyant bien que c’était sans doute peine perdu et qu’ils ne devaient pas gêner le traitement.
    Bien sur le père et la belle mère de Morgan fut averti et eux aussi lui rendirent visite mais contrairement à celles de sa femme il s’énervait contre son père et lui demandait de foutre le camp et de rester loin de lui. Ils durent à contre cœur s’y plier... ils ne pouvaient rien faire pour lui et s’ils n’y pouvaient rien ce n’était certainement pas ses frères et sœurs qui allaient y changer quoi que se soit.
    La dernière fois qu’il vit sa précieuse petite fille lui brisa totalement le cœur. Vous vous souvenez de ce lapin en peluche que notre cher Morgan lui avait offert pour noël ? He bien, elle s’approcha malgré sa tristesse et sa peur et dit tout en regardant le regard livide de son gentil papa.
    « Garde-le, il te protégera et quand tu seras guérit tu devras me le rendre. Tu veux bien, papa ? »
    Portant sa main à sa bouche, Dorothy était troublée et des larmes ne purent s’empêcher de couler à la vue de cette si triste scène. Même si Emmerich n’eu aucune réaction faciale, la peluche fut saisit et porter contre son cœur.
    « Papa ? Papa ?... Tu m’entends ? C’est une promesse, hein ? »Ne pouvant supporter ça encore plus longtemps, l’épouse éloigna la fillette de son mari absent et gavé de médicament calmant. Elle posa sur lui un dernier et tendre baiser puis parti pour ne plus jamais revenir.

    Depuis ce jour, la peluche ne quitta plus Morgan sauf bien sur lorsque les temps changèrent pour lui. L’arrivé de deux nouveau pensionnèrent apportèrent avec eux un traitement spéciale. Le directeur avait d’abord tenté ses expériences sur eux puis se retourna aussi sur les autres patients. Ses traitements n’avaient rien de très doux et délicat, ça n’avait rien avoir avec la médication et les séances de groupe. Cela dura environ cinq ans jusqu’à ce que ce directeur fou parti sans laisser de trace une bonne partie du personnel parti avec lui.

    Quelque chose changeait, mais était-ce pour le mieux ?

    Un nouveau souffle

    Isaac Gregory’s, une personne dont il est désormais impossible d’oublier le nom. Ce type entré il y a de cela a peine cinq ans devenait subitement le directeur de l’établissement alors qu’il était pourtant clair qu’il n’était pas sain d’esprit ? Tout ça ne pouvait pas être le fruit de son imagination ! Sa médication aillant diminuer de par les quelques petits problèmes de l’établissement, Morgan pu retrouver son droit de penser librement et comme il l’entendait sans être constamment drogué.

    Cet homme avait quelque chose de particulier qui a son avis valait le cout d’y croire. Serrant la peluche contre ses côtes, il ne se gêna pas un instant à se proposer pour marcher maintenant dans les pas du diable en personne. Ce dernier ferma l’asile en gardant tout les patients enfermés, Emmerich ne paniqua pas un seul instant. Ce gamin qui autrefois était voué à un avenir prospère n’en voyait même plus l’ombre. Autant faire ce qu’on peut au lieu de rester assit et se tourné les pouces.

    Quelque mois après 1910, l’asile prit feu, déclenché par Isaac et sa compagne. Est-ce que Morgan à tenter de s’échapper ? Non, pas un seul instant. Pourquoi le devrait-il ? Après tout, aucune raison ne le retenait vraiment sur terre. À sa mort, contre sa poitrine se tenait le lapin d’Alison. La peluche le protégerais surement, après tout c’était bien ce que lui avait dit sa fillette, non ?
    Cependant, jamais au grand jamais il n’aurait imaginé ce qui allait suivre. Après l’incendie, il se releva, toujours vivant... du moins... il bougeait bouger et se déplacer. Sa mort fut douloureuse mais elle n’était pas définitive.

    Un sourire des plus amuser s’afficha sur son visage.
    Pourquoi pas ?

    L’extérieur ?

    La nouvelle de ce qui était arrivé à l’asile de Glasgow parvint aux oreilles attentives de l’ancienne épouse de Morgan qui du se remarier afin de pouvoir vivre. Elle décida fermement de ne pas aller à ses ruines, cherchant à mettre un trait sur les sentiments qu’elle éprouvait toujours pour lui. La charmante petite fille devait être protégée et devait oublier tout ça. Savoir que son père est mort la bouleverserait sans aucun doute et Dorothy ne voulait plus voir les larmes de sa précieuse enfant couler de nouveau.
    Dehors, le temps s’écoulait normalement, la jeune Alison devint une vraie lady tandis que sa mère devint de plus en plus vieille et incohérente. La pauvre Dorothy était devenue malade et ne pouvait plus faire grand-chose de ses dix doigts... Elle perdit la vie lors de la première guerre mondiale...

    Alison, la jolie enfant disparut, on en perdit la trace suite à cette monstrueuse guerre... cependant, qui sait si elle est toujours vivante ? Qui sait ce qui est advenu du trésor de Morgan ?

    Peurs, phobies ::
    Vous pensez qu’une personne comme lui a peur de quelque chose ?
    Pff ! Sa seule peur n’est pas pour lui mais bien pour sa petite Alison, il craint que la guerre ne l’ait emporté. Sa pire phobie c’est sans doute de la revoir dans cet asile même si pour que sa promesse soit tenue il doit la revoir et que cela implique l’asile. Il préfère de loin rester seul que de la voir.
    Sinon, Morgan à une sainte horreur de perdre sa peluche qui est pour lui un bien très important et unique. Ce n’est pas pour rien qu’il la traine absolument partout où il va ! Mais bon ! Ça vous ne le savez surement pas puisque mise à par le fait qu’il trimbale de lapin partout il ne lui montre pas d’affection. Ça peur n’est donc pas très visible.

    Cependant, il cherchera toujours à masquer ses phobies puisqu’il n’est pas question pour lui de laisser cette chance aux autres. Comme si vous venez à le découvrir vous donnerais une pogne sur lui, aussi restera t’il totalement insensible extérieurement.

    Votre parcours dans l'asile ::
    Premièrement, il est important de spécifier que sa maladie date de très longtemps, disons qu’il la depuis sa tendre enfance... seulement, personne ne l’avait remarqué ni même lui parce qu’elle dormait doucement au fond de sa tête avant d’être brusquement réveiller lors d’un accident tragique.

    L’assassinat de son patron le conduisit face à dieu qui le condamna à vivre loin de chez lui à Glasgow. Morgan ne se débattis pas un seul instant lorsqu’on lui mit la camisole blanche, il resta très calme et silencieux comme si rien ne pouvait le perturbé réellement. Le transport fut tout aussi relaxant, aucune fenêtre pour voir les arbres qui défilait, rien pour lui indiquer quel heure il était ni pour lui dire depuis combien de temps il fut enfermer dans cette caravane qui allait le mener dans un endroit bien plus pire que l’enfer. Le trajet eu l’air de prendre au moins trois mois tandis qu’en réalité le délai était bien plus court.
    Enfin sorti de cette boîte blanche, on le mena vers la grande et imposante bâtisse. Sur le coup, une peur plutôt indescriptible l’envahi et il se débattit enfin pour ne pas y mettre les pieds. Maitriser en moins de cinq minutes, on lui posa toute sorte de question, le gava de médication pour pas qu’il ait une saute d’humeur même si normalement il était très tranquille. Le psychologue dénota chez Morgan qu’il se moquait littéralement de toutes les questions. Étant quelqu’un de base très intelligent il arrivait quasiment à tourner le psychologue en bourrique. L’homme ne se priva pas de son plaisir de se moquer totalement de ce que lui disait l’être charger de l’évaluer comme s’il ne voulait pas guérir.

    Bien sur, Morgan avait la pression mentale de l’existence précieuse de sa femme et de sa fille mais même malgré ça il n’était pas prêt de chercher le chemin de la guérison. Il eu la visite de son père et de sa belle-mère quelques fois, mais après les avoirs complètement défendu de venir lui rendre visitent ils ne revinrent plus une seule fois, préférant écouter Morgan. Sa femme et sa fille, elles vinrent le voir quelque fois mais Emmerich ne montra aucun signe de sa joie ni aucune émotion quelconque comme une vrai coquille insensible. Les visites durèrent deux ans et la pire fut la dernière. Sa petite Alison lui confia son bien le plus important en lui disant de sa petite voix qu’il devait la lui rendre et que ce dernier allait le protéger. Son épouse lui donna un dernier baiser pour ne plus jamais revenir par la suite. Il était temps pour eux de tourné la page et de mener une vie normal. Il vit sa fille pour la dernière fois en 1905 elle était alors âgé de six ans.

    Un an plus tôt, les traitements douteux avaient commencé après l’arriver d’un couple étrange. Malgré la douleur, Emmerich resta sans aucune émotion se disant intérieurement que sa leurs ferraient que trop plaisir de voir son visage déformé par la douleur. Rapidement, poussé sans doute par sa fine curiosité, il fut attiré par ce couple particulier arrivé en 1904. Ils avaient un petit quelque chose de différent mais comme il ne savait pas ce que c’était, tout ce qu’il pouvait faire était de suivre légèrement l’état des choses tout en restant à l’écart.

    Cinq ans après leurs arriver, le directeur ainsi qu’une partie du personnel quitta les lieux. Ce fut un vrai soulagement ainsi qu’une grande surprise. Les méthodes rudes n’avaient plus lieu et sa médication se fessait bien plus rare ce qui lui permis de redevenir un peu plus conscient et présent. Isaac Gregory’s... ainsi que sa compagne prirent l’asile ! Le même couple qui cinq ans plus tôt avait un petit je-ne-sais-quoi. L’homme devint le directeur et la femme suivit les mêmes pas... quelle étrange surprise ! Comment un type aussi fou que les autres pouvait bien être devenu le directeur ?! Quoi qu’il en soit Morgan ne perdit pas son temps ni l’occasion de bouger enfin et demanda très franchement d’avoir une place au sein du personnel qu’il était en train d’embaucher parmi les patients.

    Vous imaginez très bien la suite.
    Morgan Emmerich fut promu psychologue alors qu’il n’en avait aucunement les papiers et n’avait par le fait même pas toute sa tête. L’asile prit feu l’emportant dans la mort. Les portes du paradis étaient fermer depuis très longtemps et par surprise celle de l’enfer aussi, alors il resta dans cet Asile.


Quelle perte de temps que de remplir un si long formulaire pour un emploi sérieux qui ne demande même pas l’expérience habituellement requis. Ce poste n’est qu’après tout juste une façon de se mettre au-dessus des autres, non pour les aider ou les soigner... D’un geste lasse, l’homme rendit la plume et le formulaire à la secrétaire. Son écriture était plutôt belle et travailler mais cela n’avais aucune importance, cela démontrait juste qu’il n’avait pas oublié comment écrire. Tenant sa peluche au niveau de ses côtes sous son bras, il se pencha légèrement vers la secrétaire puis demanda...

« Il y a-t-il autre chose que je peux faire pour vous ? »
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Elyse Cromwell
_SECRETAIRE ODIEUSE

Elyse Cromwell


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Maladie Psychologique
: - Psychopathie

Rôle au sein de l'asile
: secrétaire de ces lieux, effraie les patients durant ses heures perdues

Âge du personnage
: Ce n'est qu'une formalité.
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MessageSujet: Re: Morgan Emmerich   Morgan Emmerich Icon_minitime25th Juillet 2008, 7:39 pm

    Des paperasses, encore et toujours des paperasses qui parsemaient son bureau tacheté d’hémoglobine ainsi que désordonné à cause des nombreux dossiers qui s’entassaient les uns sur les autres. Beaucoup d’arrivants étaient parvenus jusqu’à elle, et montrant royalement ses amygdales en bâillant bruyamment, elle fut interrompue dans ses rêveries par le grincement sinistre de la porte de son secrétariat. Elle aurait voulu envoyer paître simplement la personne qui avait bravé cet interdit, mais son imposante présence et l’ambiance qui régnait autour de cet individu au dos voûté et au corps malingre, suffit à la faire taire.

    Ainsi, ses pétales de rose couleur vermeille qui avaient commencé à s’entrouvrir, se refermèrent aussitôt, laissant place à un silence majestueux. La secrétaire ne se leva point pour accueillir ce nouveau visage, et à en juger par son attitude, et cette lueur moqueuse qui luisait dans ses mirettes, Elyse en déduit qu’il ne s’agissait pas de l’un de ces patients, complètement égarés et apeurés à l’idée de plonger leurs yeux dans ceux de la poupée de sang, froids et haineux à souhait. Les levant en la direction de son nouvel interlocuteur, elle arqua ses sourcils en le voyant en train d’approcher une peluche de son visage, tout en plaçant le lapin à hauteur identique du regard badin de son possesseur. Se redressant sur son séant, elle apprécia l’originalité de ces salutations et répondit à l’aide de son habituel sourire, celui qui transmettait toutes les flagorneries qui lui traversaient l’esprit. Puis, sans donner de plus amples explications, elle tendit l’habituel formulaire que tout le monde devait remplir afin d’être accepté en tant que tel au sein de l’asile. Et observant l’homme se mettre à l’ouvrage, elle chercha un moyen de passer le temps. Le seul qu’elle put trouver fut une observation générale de la personne qui lui faisait face.

    Le futur psychologue qui s’attelait à l’écriture de sa biographie était un homme famélique, et ce critère physique était dû à une éventuelle mal nutrition qu’elle comprendrait tout à fait, étant elle-même sujette à ce phénomène. Et penchant curieusement la tête sur le côté, avec un intérêt incommensurable, elle constata que la largeur de ses vêtements était particulièrement trompeuse, puisque ses joues creuses et les os que l’on pouvait y distinguer aisément contrastaient avec l’impression qu’ils offraient. De plus, ses yeux constamment plissés derrière les verres rectangulaires de ses lunettes, malgré leur bleu océanique, prodiguaient un sentiment de malaise. On avait l’impression d’être pourfendu de l’intérieur, comme passé au scanner jusqu’à ce qu’une réponse satisfaisante soit trouvée, pour s’en servir à votre encontre. Mal rasé, il avait une apparence négligée sans qu’elle ne soit pour autant rebutante. Et si son accoutrement était politiquement correct, il y avait bien une chose qui brisait cette image positive, c’était cette étrange paire de pantoufles qui avait permis au futur embauché de se faufiler dans le bureau, et cela avec une légèreté sans pareil. Maintenant, Elyse comprenait et s’amusait de la vue de ces deux têtes de lapins, fixant droit devant elles comme persuadées de connaître les profondeurs des ténèbres. Soupirant longuement, la secrétaire en conclut qu’il s’agissait encore et toujours d’un être atypique, dont le vécu devait être aussi lourd à porter qu’un faix, à en juger par son dos légèrement courbé. Si la position continuelle de son corps accentuait son authenticité, elle suscitait aussi la curiosité de son prochain, et ne bronchant pas dans son fauteuil, la poupée sanguinolente attendait sagement.

    Tantôt elle se rongeait les ongles, tantôt elle jouait avec les stylos et trempait leurs mines dans les quelques traces de sang coagulé, qui gisaient ça et là sur le meuble qui lui servait de bureau. Bancale et d’une blancheur souillée par tant de traces indécentes, il constituait un lieu de labeur particulièrement glauque, qui intimidait tous les patients. Mais ce nouveau psychologue que voici, dont elle apprit peu de temps après l’identité, y était entré comme chez lui, sans se soucier de son aspect morbide. Il y avait donc une marge entre ces mauviettes qui tendaient d’une main tremblante leurs dossiers, et les membres du personnel qui regorgeaient d’une assurance certaine, car ils connaissaient déjà les corridors de cet asile par cœur. Que ses mystères n’avaient plus aucun secret pour eux, et que pouvoir gravir les échelons étaient une véritable opportunité qui les rendait plus importants, plus déments aussi. Et lorsque Morgan Emmerich se décida à finaliser son dossier, elle s’en empara lorsque son accord fut donné et le parcourut. Intéressant, fortement intéressant comme elle l’avait espéré en le voyant franchir le pas de la porte. Un petit sourire toujours aussi sournois incurvant ses lèvres, elle classa la liasse de papiers dans le tiroir prévu à cet effet et entendant l’aimable proposition de l’homme aux lapins, elle l’invita à s’éclipser sur le champs afin de remplir ses fonctions.


    « Ce sera tout. Bienvenue parmi nous ! »

    Chantonna-t-elle d’une voix frivole et faussement doucereuse.
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