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 Elisabeth Norman [ Terminée ]

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Elisabeth Norman
_PATIENT SAIN

Elisabeth Norman


Nombre de messages : 5
Age : 33
Localisation : Mystère...
Date d'inscription : 25/07/2008

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Maladie Psychologique
: - Moi ? Malade... *Léger rictus*

Rôle au sein de l'asile
: Patient sain

Âge du personnage
: 18 ans
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MessageSujet: Elisabeth Norman [ Terminée ]   Elisabeth Norman [ Terminée ] Icon_minitime25th Juillet 2008, 8:07 pm

Lors de cette nuit tiède et silencieuse, une jeune femme à l’apparence frêle, pénétra dans le sombre hall d'entrée d'un imposant bâtiment qui lui demeurait inconnu. L'appréhension s'imisçait sournoisement en elle, alors que la jeune femme jetait des regards furtifs alentours, anxieuse. Elle ne percevait aucunement les détails du hall plongé dans la pénombre. Cependant, Elisabeth vit une mince silhouette s'approcher d'elle. Isaac Gregory’s. Un visage froid, un regard déterminé, un sourire narquois demeurait accroché à ses lèvres. Il la mena, silencieuse, et à pas feutrés, à un bureau. Il ouvrit la porte et s'effaça pour laisser la june femme pénétrer à l'intérieur de ce bureau où une étrange atmosphère. Elisabeth fit face à une jeune femme vêtue d'une robe rougeoyante, un ravissant nœud ornant sa chevelure noire comme l’ébène. La secrétaire, Elyse Cromwell, se présenta et pria Elisabeth de s'asseoir. A présent, elle devait présenter son dossier médical, bien que la jeune femme ignorait la raison de cette présentation. Elle était pourtant venue par inadvertance et n'était pas malade...


Nom : Norman

Prénom : Elisabeth

Âge (Date de naissance) : 18 ans (25 Décembre 1932) [Je ne me trompes pas, l'histoire se déroule bien en 1940?]

Description physique : Elisabeth Norman, de sexe féminin, mesure 1,70 m et son poids corporel est de 55 Kg. Le teint laiteux, blanc à l’égal de celui d’un macchabée, sa peau demeure douce et lisse. Ses cheveux d’un rose très pâle, presque châtains, lisses et soyeux, lui retombent sur ses frêles épaules et lui encadrent délicatement les contours gracieux de son minois. Ses yeux d’un bleu très profond, d’encre de Chine, reflètent éternellement sa profonde tristesse et se voilent de mélancolie à l’évocation d’un passé terrible qui oppresse son cœur. Les traits de son visages sont exquis et fins, sus d’être doux et à la fois fermes. L’expression de son regard, ad vitam aeternam [éternellement] vide, ne semble jamais rayonner et une mine d’affliction intense semble irrévocablement ne jamais se défaire de son visage. Il ne semble dévoiler que culpabilité, malheur et chaos, un visage destructeur qui semble avoir effacé à jamais les traits de la joie et du bonheur. Plusieurs expressions se font guerres sur son visage, l’une emplie d’amertume et de haine, l’autre ne voilant que joie et gaité pour peindre sur son visage malheur et misère. Elle a un nez droit et fin, et des lèvres roses et pulpeuses, qui scellent à jamais les secrets de son enfance… Qui ne s’ouvre que pour laisser échapper des vérités troublantes ou mentir afin de dissimuler un secret abominable... Sa silhouette est mince et semble frêle de par la maigreur de ses membres. Elisabeth a un style vestimentaire bien à son goût, qui se différencie des autres personnes. Elle a un goût prononcé pour le cuir. C’est pourquoi ses sous-vêtements sont de cuir noirs et serrés. Elle porte une chemise de couleur rouge vin, en lin, fine et légère. Son pantalon, également de cuir noir, semble serré et épouse gracieusement les formes de son corps. Elisabeth chausse des talons aiguilles noirs qui s’accordent en harmonie avec son style vestimentaire. Les courbes de son corps sont généreuses et, aux premiers abords, Elisabeth semble être une jeune femme frêle, fragile, et sans défense. Pourtant, bien malgré cette apparence, Elisabeth dissimule un petit canif à la lame tranchante dans son corset de cuir noir, sous sa chemise. Elle a une force physique à ne pas négliger, bien que ses muscles ne semblent pas s’être développés. Elle a une démarche élégante et féline, qui semble attirer plus d’un regard… Les jours de profonde tristesse, elle se vêtit entièrement de noir afin de faire ressortir ce sentiment qui semble pesait très lourd sur son cœur malade et qui n’a de cesse de saigner. Elle ne daigne montrer une once de bonheur, la tristesse semble être son seul sentiment qui la hante depuis bien des années, déjà…


Description psychologique :

[Pour expliquer le caractère psychologique de mon personnage, il me faut expliquer les causes de sa personnalité et donc raconter certains passages de son vécu. J’espère que cela ne gênera personne…]

Elisabeth, depuis son enfance, est une personne réservée. Petite fille, lorsqu’elle fit son entrée en primaire, elle n’osait aborder ses camarades de classe. De nature très timide, elle rougissait furieusement pour peu et demeurait seule tant en classe qu’ailleurs. Ses camarades la persécutèrent, alors que la petite fille qu’elle était, à cette époque, était sans défense, frêle et fragile, ignorant comment se protéger. Toutes ces insanités et ces rires moqueurs qu’elle devait à subir la hantèrent jusqu’à son entrée au collège. Terrorisé par ces années d’école, Elisabeth parlait si peu que certains pensaient d’elle qu’elle était muette. La jeune fille entra dans sa période de puberté, et son corps féminin qui se développait l’effrayait quelque peu. Ses parents eurent tôt fait de la rassurer, alors qu’elle devenait une jeune femme et pouvait susciter le désir chez les hommes. C’est évidemment ce qui arriva. Une jeune femme fragile, muette et sans défense, la proie parfaite… Par une nuit sombre, alors que ses études au lycée se terminaient, Elisabeth fut battue avant d’être sauvagement violée… Totalement désemparée, elle se renferma plus sur elle-même qu’elle ne l’était déjà, profondément troublée. Elle s’enfermait des heures dans sa chambre à pleurer inlassablement, tout en gardant le secret à jamais scellé en elle. Ses notes, jadis si brillantes, chutèrent brusquement, et la jeune femme ne se présenta pas pour ses épreuves anticipées de baccalauréat. Ses parents ne le surent qu’après avoir obtenu un papier indiquant son absence, tandis que les autres élèves obtenaient, dans le même temps, les résultats. Effrayée de leur réaction, Elisabeth prit la fuite et se réfugia dans un bâtiment quelconque qui se trouvait sur son chemin. Elle venait de pénétrer un asile et pourrait y être logée sans aucun problème… Pour être guérie. Guérie, oui, mais de quoi ?
Elisabeth est une jeune femme réservée, renfermée, et timide. Très versatile, elle peut changer d’humeur en à peine quelques secondes. Elle peut être violemment en colère et, en un laps de secondes, plonger dans une tristesse sans fond. Lorsqu’un souvenir resurgit dans son esprit, souvenir provoqué par un fait anodin, un objet ou une parole quelconque, Elisabeth est prise de panique. Ayant la santé fragile, elle peut facilement faire une crise d’angoisse et s’effondre… Sa plus grande peur est de revivre son passé. Un passé dévastateur et destructeur… Et bien malgré le fait qu’elle abhorre voir des personnes se faire agresser sous ses yeux, elle n’est pas dans la capacité de leur venir en aide et cela l’anéantit d’autant plus. Âme fragile, elle cherche la solitude, la tranquillité et le repos. Malgré que des personnes rient autour d’elle, Elisabeth ne ressent aucune once de joie. Elle ne parle que très peu. Les traits de son visage son ferme et son expression est vide et froide à la fois. Impassible, elle semble s’être créée une carapace autour d’elle où nul ne peut y pénétrer pour y trouver les secrets de son passé qui ont fait ce qu’elle est devenue…

Histoire, vécu : Elisabeth Norman naquit le 25 Décembre 1932, lors d'une nuit froide et glaciale, alors qu'il neigeait. Dès que ses yeux s'ouvrirent, Elisabeth découvrit pour la première fois la chambre de ses parents. Sa mère n'avait, hélas, put se rendre à l'hôpital. Les chemins avaient été bloqués à cause de la neige, et les routes étaient devenues glissantes. Heureusement que son père avait appelé le médecin. A la naissance d’Elisabeth, le médecin décréta que cette dernière était de santé fragile et qu'il fallait emmener d'urgence le bébé à l'hôpital, bien malgré la dangerosité des routes. En larmes, sa mère refusa d'abord, bien qu'elle craignait pour la vie de son enfant, mais son mari parvint à la convaincre qu'il était vital de laisser Elisabeth entre les mains du médecin. Il accompagna ce dernier et ils restèrent bloquer 4 heures dans les bouchons, tandis que le médecin maintenait, avec la plus grande difficulté, le bébé en vie. A l'hôpital, les infirmiers n'eurent aucun espoir quant à sa survit. Mais par miracle, Elisabeth resta en vie. Ses parents biologiques, étant bien trop pauvres pour se permettre d'élever un enfant, et l'abandonnèrent sur les marches d'une église. Le matin, un prêtre découvrit l'enfant fatigué, affamé et gelé. Le prêtre prit en charge l'enfant, et le soigna, le temps qu'une famille l'adopte. Et, un an plus tard, un couple qui ne parvenait pas à avoir d'enfants, l'adopta. Celui-ci s'avérait avoir la santé quelque peu fragile, mais, étant élévé dans un milieu des plus aisés, il se porta bien, durant ses six premières années. Il avait les traits du visage doux, la peau blanche et une silhouette frêle et mince.
Lorsque Elisabeth fit son entrée en primaire, elle fut le souffre-douleur de ses camarade, ce qui la poussa à se renfermer sur elle-même et n’oser s’approcher des autres. Elle subissait en silence toutes les moqueries des enfants. A son entrée au collège, ses camarades de classes aimèrent à se moquer d’elle. Pendant ses longues années au collège, ils s'amusèrent à la séquestrer, la battre, lui jouer de mauvais tours. Elisabeth n’en demeura que plus interdite. Timide, elle demeurait seule lorsque l'occasion s'en présentait et elle se réfugia dans les études. Quand elle entra au lycée, à la fin de son année de seconde, la jeune Elisabeth rentra chez elle, par une sombre nuit, troublée. A partir de ce jour, elle n'adressa plus la parole à sa famille, ses amis, à personnes, et ses parents s'en inquiétèrent davantage, se demandant ce qu'il avait bien pu se produire pour qu'elle se retrouvasse ainsi. Les traits de son visage demeuraient impassibles, son regard était froid et elle était de marbre face au peu de personnes qui osait lui adresser la parole. Ses notes avaient brusquement chutées et, lors des épreuves anticipées au baccalauréat, Elisabeth ne se présenta pas. Le soir, lorsque ses parents l’apprirent, ils décidèrent d’en parler à leur fille. Seulement, quand ils pénétrèrent dans sa chambre, ce fut pour découvrir celle-ci déserte, sans plus aucune trace d’Elisabeth. Cette dernière avait fui pour se retrouver dans un asile…

Peurs, phobies : Lorsqu’elle était petite, Elisabeth ne craignait rien, n’avait peur de rien. A cet âge, en vérité, les enfants sont insouciants et ne connaissent que peu de choses du monde qui les entoure. Ils préfèrent explorer pour découvrir de nouveaux horizons et s’émerveiller. Elisabeth, à son entrée en primaire, se souciait déjà de cela. En particulier lorsqu’elle fut désignée afin d’être le souffre-douleur de ses camarades. Ses peurs et ses phobies, en vérité, elle n’en avait que très peu, y compris une phobie inexplicable pour les serpents. Mais sa peur la plus grande était d’à nouveau subir ce qu’elle avait subit en primaire. Mais le malheur, dans son élan, continua, si ce n’était pour s’aggraver. Un passé terrible, des souvenirs horribles, des réminiscences qui la hantaient et la poursuivaient jusque dans ses cauchemars, toutes les peurs de la jeune femme semblaient s’être effacées pour laisser place seulement et uniquement à son passé qui, à lui seule, est une peur qui pourrait en réunir tant d’autres, tant celle-ci est intense, presqu’à devenir une phobie...
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Elisabeth Norman
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MessageSujet: Re: Elisabeth Norman [ Terminée ]   Elisabeth Norman [ Terminée ] Icon_minitime28th Juillet 2008, 2:28 pm

Premières impressions :

Elisabeth Norman naquit un 25 Décembre, lors d'une nuit sombre et froide. Au-dehors, le vent sifflait et une couche blanche et poudreuse s'étalait avec douceur et délicatesse sur le paysage extérieur. Sa mère et son père venaient de s'installer, quelques heures plus tôt, au sein de la ville de Glasgow. C'est pourquoi, Abbygael, tel était le charmant nom de la mère d'Elisabeth, n'eut pas la possibilité de se rendre à l'hôpital. Adam, son mari, appela donc un médecin qui ne se fit pas tarder, bien malgré la neige qui bloquait les routes. A la naissance d’Elisabeth, le médecin décréta que cette dernière était de santé fragile et qu'il fallait emmener d'urgence le bébé à l'hôpital, bien malgré la dangerosité des routes. En larmes, sa mère refusa d'abord, bien qu'elle craignait pour la vie de son enfant, mais son mari parvint à la convaincre qu'il était vital de laisser Elisabeth entre les mains du médecin. Il accompagna ce dernier et ils restèrent bloquer 4 heures dans les bouchons, tandis que le médecin maintenait, avec la plus grande difficulté, le bébé en vie. A l'hôpital, les infirmiers n'eurent aucun espoir quant à sa survit. Mais par miracle, Elisabeth resta en vie. Ses parents biologiques, étant bien trop pauvres pour se permettre d'élever un enfant, et l'abandonnèrent sur les marches d'une église.
Ce fut le premier des malheurs d'Elisabeth.
Le matin, un prêtre découvrit l'enfant fatigué, affamé et gelé. Le prêtre prit en charge l'enfant, et le soigna, le temps qu'une famille l'adopte. Et, un an plus tard, un couple qui ne parvenait pas à avoir d'enfants, l'adopta. Celui-ci s'avérait avoir la santé quelque peu fragile, mais, étant élévé dans un milieu des plus aisés, il se porta bien, durant ses six premières années. Il avait les traits du visage doux, la peau blanche et une silhouette frêle et mince.
Elisabeth était de nature bien timide et réservée. Ses parenst adoptifs ne la comblaient que d'un amour apparent. Elisabeth en était bien consciente. Sa mère n'affichait qu'un petit sourire qui demeurait éternellement accroché à ses lèvres. Un sourire sans joie ni amour. Elle n'était pas la bienvenue au coeur de cette famille, elle semblait être de trop. Et des questions se bousculaient dans sa tête, alors qu'elle s'interrogeait au sujet de son adoption... Elisabeth ne comprit les raisons de son adoption que bien plus tard. Ce fut à l'âge de six ans qu'elle le comprit...

Elisabeth dormait profondément. L'orage éclatait au-dehors, et des coups de tonnerre violents retentissaient. Des éclairs illuminaient furtivement la chambre de la petite fille qui avait le sommeil bien lourd, pour ne pas entendre la pluie marteler fortement contre les fenêtres. L'air était lourd, et son corps était en sueurs, son pyjama collait à sa peau. La porte de sa chambre était légèrement ouverte et de la lumière filtrait à travers la fente. Ce ne furent ni les éclairs ni la foudre qui réveillèrent la petite fille, mais des voix étouffées. Elle ouvrit doucement les yeux et se les frotta, puis se leva avec lenteur, sa peluche serrée contre elle. Elle s'avança à pas feutrés jusqu'à sa porte et regarda par la fente. Elle pouvait apercevoir sa mère, tranquillement assise dans un fauteuil, un verre de vin à la main, qui jetait des regards langoureux en direction de son père. Ils discutaient au sujet de l'entreprise dans laquelle Jacob travaillait. Celui-ci se tenait debout, face à sa femme, et marchait d'un pas lent dans le salon, buvant une gorgée de vin rouge, de temps à autre. Ce fut Cassie qui engagea la conversation, la voix douce, mielleuse et sensuelle.

- Crois-tu qu'Elisabeth ait eu vent de nos actions? Depuis quelques temps, je la trouve bien distante...

Jacob se tourna vers elle et la regarda longuement. Il éclata de rire, un rire fourbe et cruel, tandis qu'il secouait la tête, amusé.

- Non, elle n'a que six, elle est bien trop jeune pour comprendre... Nous ne pouvions pas avoir d'enfants. Il m'en fallait pourtant un pour monter à la tête de l'entreprise, et me voilà pleins pouvoirs...

Cassie sourit cruellement et se leva pour enlacer trendrement Jacob. Elle plongea ses yeux dans les siens, tandis qu'une étrange lueur y brillait à l'intérieur.

- Nous allons devenir riches. Et, dès que nous parviendrons à avoir assez d'influences sur les autres entreprises qui viendront fusionner avec la nôtre, nous délaisserons Elisabeth, puisque nous n'aurons plus aucun devoir sur elle, lorsqu'elle atteindra l'âge de 21 ans...

Jacob ouvrit la bouche pour parler, mais Cassie le fit taire par un long baiser langoureux. Elisabeth avait plaqué ses mains sur sa bouche, pour ne laisser échapper aucun hoquet de surprise. Elle était retournée dans son lit, silencieusement, et s'était réfugiée sous les draps pour pleurer et tenter d'oublier...


Lorsque Elisabeth fit son entrée en primaire, elle fut le souffre-douleur de ses camarades, ce qui la poussa à se renfermer sur elle-même et n’oser s’approcher des autres. De nature timide et réservée, elle subissait en silence toutes les moqueries des enfants. En cours, elle préférait la solitude à la compagnie... Ses camarades la persécutèrent, alors que la petite fille qu’elle était, à cette époque, était sans défense, frêle et fragile, ignorant comment se protéger. Toutes ces insanités et ces rires moqueurs qu’elle devait à subir la hantèrent jusqu’à son entrée au collège. D'ailleurs, à son entrée au collège, son cauchemar la poursuivit et pendant ses longues années au collège, ses camarades de classe s'amusèrent à la séquestrer, la battre, lui jouer de mauvais tours. Elisabeth n’en demeura que plus interdite. Timide, elle demeurait seule lorsque l'occasion s'en présentait et elle se réfugia dans les études. La jeune fille entrait dans sa période de puberté, et son corps féminin qui se développait l’effrayait quelque peu. Elle devenait une jeune femme et pouvait susciter le désir chez les hommes. Et quand elle entra au lycée, à la fin de son année de seconde, la jeune Elisabeth rentra chez elle, par une sombre nuit, troublée. A partir de ce jour, elle n'adressa plus la parole à sa famille, ses amis, à personnes, et ses parents feignirent de s'en inquiéter, bien qu'ils ne se soucier nullement de leur fille adoptive, ce qui ne fit qu'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie.
Terrorisé par ces années d’école, Elisabeth parlait si peu que certains pensaient d’elle qu’elle était muette. Elle s’enfermait des heures dans sa chambre à pleurer inlassablement, tout en gardant le secret à jamais scellé en elle. Les traits de son visage demeuraient impassibles, son regard était froid et elle était de marbre face au peu de personnes qui osait lui adresser la parole. Ses notes avaient brusquement chuté et, lors des épreuves anticipées du baccaulérat, Elisabeth ne se présenta pas. Ses parents ne le surent qu’après avoir obtenu un papier indiquant son absence, tandis que les autres élèves obtenaient, dans le même temps, les résultats. Le soir, ils décidèrent d’en parler à leur fille. Seulement, quand ils pénétrèrent dans sa chambre, ce fut pour découvrir celle-ci déserte, sans plus aucune trace d’Elisabeth. Cette dernière avait fui, effrayée des reproches et des critiques que ses parents pourraient lui faire à l'égard de son comportement…

Glasgow... Une simple ville au coeur de laquelle ses parents s'étaient réfugiés. A sa naissance, pourtant, ils avaient abandonné l'enfant. La seule raison qu'Elisabeth connaissait était celle des problèmes financiers. Mais alors, s'ils avaient tant de problèmes budgetaires, pourquoi avoir désiré avec tant d'ardeur d'avoir un enfant? Pourquoi avoir déménagé dans cette ville. La jeune femme était persuadée que, s'ils n'avaient été attirée par cette dernière, jamais rien de tout cela ne se serait produit et jamais elle n'aurait connu cet Enfer qu'elle avait vécu. Enfant, évidemment, elle avait cru que ses parents adoptifs n'étaient autres que ses parents biologiques. Ils ne lui apprirent la vérité qu'à l'âge de 5 ans, en même temps que d'apprendre un fait troublant... Un mois après qu'ils l'eurent adoptée, les parents de la jeune Elisabeth avaient déserté la ville. Ils étaient portés disparu et étaient recherchaient au sein de la ville. Mais non dans tout le pays, et Elisabeth ne comprenait pas que ces recherches ne soient pas plus fructueuses. Tant de mystères, tant de questions sans réponses sur ce passé encore bien trop sombre... Elle désirait découvrir chaque secret pourtant, plus elle en découvrait, plus le mystère de son passé s'épaississait. Parviendrait-elle, un jour, à éclairci les ténèbres qui voilaint cette partie ancrée dans sa matière grise?

Le firmament étoilé d’un bleu si profond, envoûtant, hypnotique , avec ces lignes sinueuses que formaient les sombres nuages… Et dans le sillage de ces dernier se dressaient fièrement la lune, remplie en cette nuit bien lugubre et morne. Son reflet pâle se projetait sur les routes tortueuses et illuminait le visage d’Elisabeth, tel un halo de lumière qui encadrait son visage à la fois serein et pourtant anxieux, soucieux… Elle marchait à pas rapides, sur le bord de la route, tandis que des pensées se bousculaient dans son esprit et que des questions diverses et variées lui hantaient l’esprit. Elle avait agi inconsciemment…La peur s’était insinuée en elle, alors que ses parents, de plus en plus douteux quant à son comportement, ne désiraient que lui parler. Et à présent qu’elle marchait sur ces routes vers une destination qui lui demeurait encore inconnue, l’appréhension s’immisçait sournoisement en elle pour l’envahir peu à peu. Des gouttes de sueurs perlaient à son front. La jeune fille serrait avec tant de forces la lanière de son sac en bandoulière que les jointures de ses mains en devenaient blanches. Finalement, après quelques minutes de marche qui semblaient être une éternité pour la jeune femme, cette dernière parvint aux abords d’un bâtiment immense et imposant, qui s’élevait avec grâce face à elle. Intriguée, Elisabeth regarda autour d’elle, afin de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Mais non, le cauchemar de sa vie se poursuivait et son corps était matériel, il ressentait la caresse froide et glaciale. Un frisson lui parcourut l’échine du dos et elle s’avança à pas prudents vers le bâtiment. Les alentours étaient déserts, ce qui était normal, puisque la nuit était tombée. Mais un bâtiment isolé et éloigné de la ville, cela semblait paradoxal…
Elisabeth s’arrêta net et baissa la tête. Elle vit à ses pieds et morceau de papier calciné. La jeune femme se baissa pour le ramasser avec autant de délicatesse que s’il s’agissait d’un diamant. Elle avait peur qu’il ne tombe en cendres. De toute manière, abîmé comme il l’était, elle ne pourrait rien y lire dessus. Cependant, elle était tout de même intriguée. Et, étrangement, de consumé il passe à froissé, de froissé il devient plié puis juste chiffonné. Il semblait se régénérer entre ses mains, et les tâches de sang qui le souillaient l’inquiétèrent lorsqu’elles disparurent soudainement. Ce morceau de papier s’adressait à elle et l’invitait à pénétrer en ces lieux étranges. Sceptique et anxieuse, à l’idée de voir son nom sur ce bout, Elisabeth releva la tête pour étudier plus attentivement le bâtiment. Elle inspira profondément et s’avança à pas lents et feutrés vers les lourds battants en bois de la porte qu’elle poussa. Les battants grincèrent horriblement sur leurs gonds et la jeune femme pénétra dans une pièce plongée dans l’obscurité la plus totale…
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Elyse Cromwell
_SECRETAIRE ODIEUSE

Elyse Cromwell


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: secrétaire de ces lieux, effraie les patients durant ses heures perdues

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: Ce n'est qu'une formalité.
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MessageSujet: Re: Elisabeth Norman [ Terminée ]   Elisabeth Norman [ Terminée ] Icon_minitime29th Juillet 2008, 1:26 pm

    [ Pour l’époque et les dates, tout ce qui s’ensuit c’est bon. Très bon vocabulaire voire excellent, très peu de fautes d’orthographe et de frappe, et une bonne compréhension du contexte. Que dire de plus, hormis que cette fiche fut très agréable à lire ? ]

    Cette fois-ci, la secrétaire effectuait les cent pas. Son corps famélique se mouvait gracieusement dans le tissu épais et désagréable de sa robe, celle qu’elle portait depuis plus d’une vingtaine d’années, tout au plus. C’était comme un uniforme pour elle, dont la couleur et la chaleur lui rappelaient l’effet que lui faisait la vue de l’hémoglobine, que ce soit par rapport à sa sœur ou à tout ce qu’elle avait vécu jusqu’à présent. Elle s’était soudainement arrêtée de marcher, pressentant qu’une nouvelle personne arrivait, plus curieuse et intriguée que jamais. Un individu qui semble-t-il, était aussi perdu qu’une âme égarée en Hadès. Un corps et un esprit jeunes, qui s’apprêtaient à faire leur apparition dans un bureau où, non loin de là, Isaac tenait compagnie à la secrétaire. Ce dernier ne tarda pas à disposer, laissant Elyse Cromwell faire son travail.
    Ses petits yeux se plissèrent dans l’obscurité lorsqu’elle aperçut une jeune fille au physique atypique, se présenter à son bureau. La saluant froidement et se présentant sèchement, elle lui tendit un dossier vierge que la jeune adulte considéra d’un œil curieux, ne comprenant pas. Il était évident qu’elle faisait partie de ces esprits saints, ceux dont le vécu fut noirci par leur curiosité. Comme quoi, c’était un vilain défaut, et la secrétaire en fut persuadée en lisant avec délectation, l’appréhension qui défigurait le visage de la demoiselle.

    Lorsqu’elle commença à écrire dans les champs exigés dans le dossier de présentation, Elyse se mit à bâiller bruyamment, comme pressée d’en finir avec cette nouvelle patiente. Elle paraissait complètement perdue, et ses mains devaient certainement trembler, à moins qu’elle ne fut si téméraire pour arriver jusqu’ici, qu’elle était persuadée de sortir vivante de cet asile ? Avait-elle saisi qu’elle n’était plus à son époque maintenant ? Que la dimension où elle se trouvait avait changé du tout au tout, et que tôt ou tard, elle en ressentirait les effets néfastes ? En espérant pour elle qu’elle ai le cœur bien accroché, et que son corps ne soit pas trop fragile pour survivre aux nombreuses tortures que l’on risquait de lui infliger. Son enveloppe charnelle, vue d’ici, semblait malingre, fébrile. Cette petite avait un vécu lourd et ténébreux, qui ne l’avait été qu’à cause de la stupidité des gens. Oui, Elyse pouvait la comprendre de ce côté là, puisqu’elle fut victime de leurs regards persifleurs et malsains, par rapport à son illégitimité que l’on pensait assassine, à une époque où les différences étaient mal vues.

    Finalement, la patiente saine acheva de compléter son dossier. Lorsque le signal lui fut donné, Elyse Cromwell se l’accapara avec une certaine once d’agacement. Lire des dossiers toute la journée la passionnait, autant que cela pouvait l’énerver. Après tout, connaître la vie des autres était une expérience enrichissante, car on apprenait à visiter plusieurs esprits, à analyser plusieurs opinions que ce soit sur la vie, la mort, ou sur ce qui a fait de notre existence un parcours authentique. Ses mirettes azuréennes parcoururent avec avidité le papier précédemment vierge, actuellement souillé par une encre noire. L’écriture de la demoiselle prénommée Elisabeth, prénom d’ailleurs qu’Elyse appréciait beaucoup, était ronde mais avait une certaine part d’austérité. Probablement parce qu’à défaut d’être ronde, elle était peu penchée et restait correctement sur les lignes ensanglantées qui constituaient les feuilles manuscrites. Tout dans ce dossier montrait le vécu d’une demoiselle qui fut utilisée, puis abandonnée, livrée à elle-même. Manipulée à son insu, elle avait aussi été victime de flagorneries en tout genre, qui n’avaient pour effet que de dégrader sa personnalité. Elle s’était renfermée, comme un hérisson utilisant ses pics pour ériger une barrière protectrice et défensive, constituant à protéger quelque chose qui lui était cher : sa vie ? Ou probablement sa pureté ?
    Malheureusement, elle n’eut pas tôt fait d’espérer qu’apparemment, le destin en avait décidé autrement, et souillée dans tous les sens du terme, la voilà qui continuait de se retirer du monde extérieur. Et comme si il s’agissait d’un signe, elle fut attirée indubitablement par les ruines de l’asile qui l’avaient conduites là, devant une femme à l’aspect candide, aux manies mécaniques et aux gestes mécanisés par la force de l’habitude, et l’apparence routinière de ses journées. Achevant de lire les dernières qui constituaient son dossier personnel, autobiographique et écrit avec une grande finesse, Elyse Cromwell posa ses mirettes sur le visage de son interlocutrice. Un sourire carnassier incurva ses lèvres. Elle était heureuse de constater la faiblesse de cette demoiselle, et classant la liasse de papiers fraîchement écrits, elle referma violemment le tiroir où elle rangeait pas ordre alphabétique tous les dossiers. Il s’agissait aussi de les regrouper selon qu’ils appartenaient à des esprits, à des membres du personnel médical, ou à des patients comme cette Elisabeth, pleine de failles et qui n’en deviendrait que plus folle.


    « Bien ! »

    La voix faussement mélodieuse d’Elyse venait de rompre le silence, précédemment omniprésent. Appuyant ses coudes contre les bords de son bureau, d’une blancheur souillée par les tâches de sang coagulé, elle soupira longuement. Un soupir de soulagement de contentement. Elle était amplement satisfaite de ce qu’elle venait de lire, et ressentit un cocktail de pitié et d’indulgence malsaine pour cette demoiselle, qu’elle accueillit à bras ouverts. Et se levant, traversant le secrétariat, elle ouvrit la porte de cette nouvelle vie qui attendait Elisabeth, au sein de cet asile.

    « Hé bien, bienvenue parmi nous ! Survis comme tu peux ! »

    Et se dirigeant vers l’atrium, elle hurla un « Au suivant ! » suffisamment strident pour faire se dresser les cheveux sur la tête, de chaque patient/esprit/membre du personnel, attendant désespérément son heure.
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