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| | Monochrome... |  |
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Morgan Emmerich
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Rôle au sein de l'asile: Psychologue... mais bon ! C'est pas comme si j'avais le diplôme.
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|  Sujet: Monochrome...  28th Juillet 2008, 11:56 pm | |
| Quel ennui ! Passer la nuit à traumatiser quelqu’un était quelque chose de très amusant voir même plaisant seulement quand le jouet n’en pouvait plus et qu’il ne résonnait plus du tout il fallait le finir complètement. À l’aide d’une belle basse soigneusement choisit, la tête du malheureux fut littéralement écrasé. Devait-il ramasser ? Un petit soupir fila d’entre ses lèvres tandis qu’il prit le cadavre sur son épaule frêle. Sifflotant, l’homme se rendit à la cuisine et s’empara d’un magnifique couteau, vous imaginez déjà ce qu’il s’apprête à faire... Le repas ! Sans blague. De ses mains agiles, il découpa la chaire sans se préoccuper un seul instant d’être vu par une quelconque personne. Quel ennui que de devoir faire le ménage de son propre carnage. De plus, sa blouse qui à l’origine était blanche commençait peu à peu a être complètement rouge. Encore une fois, il devra la laver. Que de tâches désagréables.
Quoi qu’il en soit, une fois que le tout fut fait il pu mettre le tout dans la chute à déchet et ainsi sortir de cette pièce parsemé de sang. Dans cet asile on ne pouvait quasiment pas faire un pas sans rencontrer de l’hémoglobine... Pas que notre chère psychologue était attaché à la propreté, seulement il commençait à trouver le décor lassant et habituel comme si un peu de ménage ferrait le plus grand bien. Que faire maintenant ? Il pourrait toujours occuper son temps et aller faire un tour à l’Autel ? Quoi que, lui-même n’étant pas très propre ce n’était peut-être pas une très bonne idée. Sous le bras de l’homme à la blouse quasi plus rouge que blanche, se tenait une petite peluche lapin qui ne quittait plus ses côtes. Tout en marchant, il monta le lapin au niveau de son visage puis poussa de nouveau un soupir.
~ Je sais, j’y vais.
Machinalement, la peluche retourna sous son bras, tandis que les pas de Morgan changèrent brusquement de direction pour la salle d’eau. Une fois après s’être lavé, l’homme ne savait plus dans quelle direction flâné et perdre son temps. Il avait la vilaine impression que tout le monde cette journée là l’évitait. Ce qui était peut-être le cas après tout... Une fois légèrement plus propre qu’il y a quelque minute, monsieur Emmerich atteint par pur hasard la véranda...
*Pourquoi pas... ?*
Sa main se porta à son nez, d’où il remonta légèrement les lunettes. D’un œil scrutateur, il regarda chacun des sièges, cherchant celui qui semblais avoir la meilleur vue et qui était le moins sale. Il trouva son bonheur après cinq bonnes minutes et y prit place. Son regard se perdit instantanément vers l’extérieur. Le lapin fut posé sur ses genoux entrecroisé et tenu d’une main par le supposer psychologue. Son autre main était occupée à sortir une cigarette et à l’allumer en craquant une allumette. Le silence était aussi quelque chose d’agréable, tout comme une bonne mélodie chose qui lui manqua depuis un bon moment. Oui, les cris fessaient offices mais ne lui donnait pas envi de danser. Tiens, danser... voilà quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps.
Son attention se porta sur son petit camarade aux longues oreilles. Il avait un bon partenaire de danse, effectivement. Cependant, cette idée lui sembla être ennuyeuse et ne comblera aucunement ses envies diverses. La cigarette qu’il s’obstinait à fumer n’avait pas vraiment de goût mais était là pour comblé une vieille habitude.
*La routine m’ennui…*
À peine fini, l’homme jeta sa clope par terre et expira doucement la fumer de par sa bouche, tentant de faire des ronds parfaits. Comme il le fessait souvent, ses cercles étaient tout de même bien réussit, du moins à son avis. Doucement, ses yeux se fermèrent, non pas pour dormir mais bien pour réfléchir. A quoi ? Personne ne le sait sauf lui. À moins bien sur que ce ne soit pas vraiment pour penser mais juste éteindre un peu sa vision monotone.
Sans vraiment le remarquer lui-même, il se mit à fredonner un petit air qu’il connaissait bien, à l’intérieur de sa tête il y avait d’innombrables personnes qui dansaient. L’image était jolie mais complètement inutile et irréaliste.
Quelqu’un le remarquera t’il ? Si c’était le cas, cela ne le dérangerait en rien et si personne ne le voyais c’était tant mieux ! | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 29th Juillet 2008, 5:05 pm | |
| [ Tu permets que je t'embête ? n_n' ]
Innocent voyait tout, entendait tout. Il suivait, se fondait dans l'athmosphère comme si le vide n'était que soie douce, légère. Il suivait, sans bruit, sans respirer en se cachant six pieds sous terre lorsque cet homme venait à se retourner par mé-garde. Lorsque cet homme se retournait pour voir s'il était suivit, peut-être. Aucune idée à vrai dire, aucunement idée de "pourquoi il se retournait". Mais Innocent c'était tout de même décidé à le suivre. Il voulait mettre les pieds sur les sien et le suivre partout dans l'asile. Relater son trajet... Parce qu'il s'ennuyait ? oui, il n'avait rien d'autre à faire alors autant se distraire quelques heures...
Il était resté dans l'ombre, à regarder. Il souriait, gémissait faiblement. Il appréciait la vue du carnage que le nouveau psychologue infligeait à sa première victime. Non, il avait bien trop de talent pour qu'elle soi la première. Non. Innocent le regardait en souriant devant une cruauté aussi experte. Des mouvements agiles, fins, gracieux mais aussi désagréables, cruels, froids. C'était un beau mélange d'émotions qui animait, chez le jeune esprit, une flamme de joie. Mais bon. Tous plaisir à une fin, hélas. Innocent perdu automatiquement sa soudaine joie lorsque le psychologue termina la besogne d'une manière barbare. C'était trop... trop gentil. Et pour Haze, c'était pas conforme. Il avait mit des heures à le faire soufrir, lui arrachant phalange après phalange et avec violence, il s'était décidé à l'achever brèvement comme ça. C'était trop gentil. Il était mort. Peu importe de toute façon, un de perdu, dix de retrouvé. Et même, c'était quelqu'un d'inutile, un patient seulement. Rien de bien utile, donc.
Suivre ses pas, la cuisine. Un traitement plutôt cruel, encore une fois. Le jeu n'en serait été plus amusant si la victime était encore vivante. Mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Ah ah, la vie. C'est exactement ce que ce cadavre découpé n'avait plus. Hop, la chute à déchets, s'en était bel et bien finis pour lui.
« J'y vais, j'y vais. »
Innocent sourit en entendant pour la première fois sa voix. Il la trouvait charmante. Comme quoi Innocent est le seul garçon de son âge à se soucier de ce détails superficiel. Peu importe... Donc, après avoir parlé, le psychologue, dont il ne connaissait toujours pas le nom, se retourna et lui fit volte-face. Aussitôt, le jeune esprit disparut, laissant derrière lui seulement ses traces de pas. Bien entendu, l'homme n'y porta pas attention et se mit en marche. Où allait-il ? Innocent sourit en le voyant s'approcher du coin d'eau... Comme quoi son esprit tordu travaillait déjà. Morceau après morceau, ce psychologue charmant retira tout. Tout, plus un seul vêtement, rien. C'était comme un vieux film de James Bond, où James se vire complètement à poil pour strictement aucune raison et soudainement, une femme fait irruption dans la pièce. Bon, ensuite, ils se connaissent pas mais vous voyez quand même la suite. Non, rassurez vous, rien de tout ça n'arriva. Même qu'Innocent, possèdant quand même quelques traces d'éducation et de pudeur se décider à mettre une main entre-ouverte devant ses yeux pour ne rien voir. Remarquez, ne rien voir ne signifit pas ne rien immaginer. Il s'imaginait son corps un peu plus près, parce qu'il était quand même resté à une certaine distance pour ne pas se faire remarquer... fin, élancé, svelte... Et puis ses pensées s'embrouillèrent.
Vous avez sûrement déjà ressentis cette chose au paravant. Une sorte de confusion brève, lorsque vous sortez d'un bain brulant. Vous perdez légèrement les pieds et votre vue se flou. Vous voyez plein de points noirs vous aveugler et votre tête tourne... Innocent avait cet impression. Mais c'était pire. Les images du psychologue se mélangeaient à celles dans ses souvenirs. Un autre homme, un autre corps, une autre odeur (puisqu'il se l'imaginait aussi). Des chocs psychologiques, des électro-chocs brusques.
Quand il ouvrit de nouveau les yeux, l'homme était partit. Ou du moins, il était sur le point de partir. Tout s'était déroulé en quelques seconde mais sa confusion semblait lui avoir couté trois longues heures de sa vie. Enfin, de sa mort.
Il se dirigeait vers la véranda. Innocent resta en arrière quelque seconde pour ne pas trop se précipiter. Il avait peur de se faire découvrir au mauvais moment... L'esprit ignorait tout de ses pensées et lorsqu'il ferma enfin les yeux, il en profitant pour s'élancer -sans bruit- vers le siège d'à côté. Un faible son, un murmure. Il sourit en entendant le psychologue frodonner la première chanson qui lui venait en tête. Aussitôt, Innocent approcha ses lèvres de ses oreilles et lui, au lieux de frodonner, chanta.
« Un, deux trois... Y'en a un de trop... »
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| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 30th Juillet 2008, 1:39 am | |
| [HJ :: Embête-moi quand tu veux très cher !]
Être épier, depuis un moment, il en avait eu la sensation sans vraiment y porter attention ni y croire. Qui oserait fixer le moindre de ses mouvements dans un temps aussi long sans même oser se présenter ? Sa logique aussi droite qu’un chemin de fer n’était pas remise en question. Aussi ne se préoccupa t’il pas un instant de cette petite sensation et fit comme d’habitude. Ses longs doigts osseux tenaient la peluche blanche sur ses genoux. De son pouce il flattait la douce fourrure tout en fredonnant un air inconnu et quasi improvisé. Son cœur, s’il en avait un, était sur le neutre le plus total. Un léger son attira son ouïe mais son visage ne changea pas d’un décimètre. Après tout, il n’avait pas à craindre les mécréants il était déjà mort ! Une voix siffla tout près de ses oreilles. Finalement, son intuition primaire n’avait pas été autant en déroute.
L’un après l’autre, ses paupières se levèrent en commençant bien sur par le coté premier d’où la voix s’était approcher. Un gamin ? Il chantonnait sur son fredonnement qui sur le coup c’était complètement arrêter. Son regard en lame de rasseoir se posa sur l’enfant. Sa première pensée sur ce gamin fut sa malchance, pauvre enfant qui est tombé sur les ruines... ensuite il remarqua que ce ne pouvait pas être un enfant ordinaire. Quel gamin aussi innocent soit-il ne peux avoir peur de lui ? La peluche était attirante pour le jeune âge mais briserait t’elle la peur que Morgan inspirait normalement ? Dure à croire.
~ S’il y en a un de trop, suffit simplement de le jeter.
D’accord, il n’avait absolument aucune idée de la musique que chantait l’enfant, ce ne fut que par son raisonnement qu’il sorti ses paroles d’une par logique et cruelle dépendant des circonstances. Un petit sourire s’accrocha à ses lèvres tandis que sa tête se tourna vers son petit interlocuteur.
~ J’imagine que vous ne trouvez pas de camarade de jeu ?
Comme ses mains étaient sagement rester sur sa peluche, il fit tourner aussi la tête du lapin vers le gamin. Si ce petit garçon était un esprit, ce dernier ne devait plus avoir gardé sa résonnance d’enfant, du moins c’était ce que pensait Emmerich, alors peut-être lui parlait-il un peu trop comme s’il n’était rien de plus qu’un enfant ? L’une de ses mains se libéra et vint remonter les lunettes qui se trouvaient sur son nez afin de mieux voir le petit être.
~ À moins bien sur que vous ne soyez perdu ?
Sa voix n’avait absolument rien de menaçante, seulement il y avait un petit quelque chose dans le calme de Morgan qui pouvait foutre réellement la trouille a tout être normale. Peut-être était-ce son air imperturbable en cet endroit atroce ? Quoi qu’il en soit, lui ça se voyait du premier coup d’œil qu’il n’était pas un être vivant. Il était juste trop étrange pour être encore vivant. Ahhh les enfants ! D’une part Morgan adorait être en leurs compagnies mais d’un autre côté c’était vraiment la chose la plus désagréable qui soit. Alors l’être espérait que se soit un esprit qui de se fait n’aurait pas la mentalité absurde d’un enfant.
Vous aurez surement remarqué dans les mots qu’emplois généralement Emmerich se cache toujours le vouvoiement et ce même envers une personne au combien plus petite que lui.
Comme si une autre voix l’avait appelé, il se tourna vers la peluche et l’approcha de son oreille pour ensuite le reposer et ouvrir sa bouche de nouveau.
~ Monsieur Lapin demande le reste de votre petite mélodie.
Toujours ce sourire incompréhensible gravé sur se son visage qui cachait tant bien que mal toutes ses intentions. Morgan avait le sourire comme un tic facial. Puis, la compagnie lui fessait réellement plaisir, après tout, seul ce n’était pas très agréable de converser. Il y avait bien monsieur Lapin mais ce n’était qu’une simple peluche de par lequel Emmerich s’amusait à passer des messages.
~ Pouvez-vous la poursuivre ?
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| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 30th Juillet 2008, 3:30 am | |
| [ Je vais t'embêter très fort alors... :3 ]
Innocent était du genre subtil. C'est pourquoi, aucun bruit, aucun son, pas le moindre signe de vie de signala sa présence. Il devait avoir jugé le bon moment pour enfin se dévoiler, puisque son visage blanc et ses cheveux rouille avait l'air de se matérialiser sur le siège. Il n'était pas très large d'ailleurs, mais Innocent semblait ne pas le toucher et surtout, ne rien peser. Son poid ne modifiat même pas la peser global du coussin sur les ressorts... Il ne s'était fait remarquer qu'après cinq minutes, lorsqu'enfin il se décida a entre-ouvrir les lèvres et les approcher de l'oreille gauche du psychologue.
« Un, deux trois, y'en a un de trop... »
Innocent sourit en voyant que l'homme à ces côtés réagissait d'une bonne manière.
Bon.
Avant de poursuire, je me dois de préciser exactement pourquoi Innocent épiais ce beau jeune homme. Je dois expliquer bien des choses en fait. En démentir, aussi. Par où commencer... Premièrement, si le psychologue remarqua le manque d'animation autour de lui, le manque d'intérêt qu'on lui porterait normalement, c'est parce que bien sur, Innocent était derrière ça. Il avait... comment dire. Effrayer ? Oui. Il s'était résolu à effrayer toutes les âmes, vivantes ou mortes, qui semblaient souhaiter s'approcher du beau psychologue. Pourquoi ? Aucune idée. Haze préparait peut-être déjà un nouveau jeu. Un nouveau jeu bien plus amusant que les autres. Donc durant tout le temps qu'il restait cacher, en fait c'est parce qu'il rodait constement en cercle, passant murs pour faire fuir toutes personnes susceptibles de croiser le nouveau membre du personnel. C'est assez mal expliquer, mais en résumer, Innocent souhaitait entièrement l'attention du jeune psychologue. Donc il fit en sorte de se retrouver seul avec lui, et seulement lui.
Deuxièment. La salle d'eau. J'ai mentis. Innocent était bien trop curieux pour rester à l'écart lorsque ce beau monsieur était nu sous l'eau. Un peu trop curieux, juste un peu. Il avait profiter de son "invisiblité", si on veut, pour s'approcher de lui. Tellement près qu'il semblait n'y avoir qu'un centimètre entre la peau du psychologue et celle du jeune esprit. Ses mouvements se devinait facilement et jamais il ne put s'en rendre compte puisque jamais il n'eut contact... Bien malheureusement. Innocent s'était résoud à épier son corps. Un jeune pervers, je vous l'accorde.
Maintenant que c'est fait, je peux continuer. En fait, j'aurais très bien me la fermer sur ça. C'est le genre d'informations inutiles qui fait languir le lecteur. Cruel, cruel.
« S’il y en a un de trop, suffit simplement de le jeter. »
Innocent sourit. Pas seulement parce qu'il avait dit, mais aussi par la position des deux corps sur le canapé étroit. Il était à genoux, la joue collée contre la sienne la bouche en direction oposée à la sienne, soir très près de son oreille. Et lorsque le psychologue se décida à tourner la tête, le jeune esprit tourna entièrement son tronc vers lui, lui affichant son beau sourire enfantin, enjoué et vous voyez la suite. Il avait peine allure. La beau parcemée de traces noires, du charbon, de la cendre noire frotté à sa peau. Il semblait sale mais son aura dégageait, elle, quelque chose de lumineux. Et il souriant, dévoilant toutes ses dents blanches presque parfaitement alignées. Son regard ne se porta pas une seconde sur la peluche insignifiant qu'il avait sous le bras. Du moins pour l'instant. Innocent ne répondit pas.
« J’imagine que vous ne trouvez pas de camarade de jeu ? »
Aucune réponse encore là. Pas un seul mouvement de sa part, peut-être seulement ses paupières qui s'abaissaient sur ses yeux pour les humidifer. Et peut-être aussi, justement ses yeux. Ils semblaient bouger pour tout un corps, glissant sur toutes ses courbes. Ils éxaminaient sa mine fatiguée, mais pourtant joyeuse, ses yeux percants derrière des verres plus ou moins épais. Et encore son nez, ses joues, ses lèvres... son menton, son cou légèrement bronzé. Innocent sursauta lorsqu'il entendu, une nouvelle fois, la voix de son vis-à-vis lui demander autre chose.
« À moins bien sur que vous ne soyez perdu ? »
Aussitôt, son cerveau lui força a ouvrir la bouche pour lui recracher une réplique à deux balles, directement sortie, encore une fois, d'un vieux film de James Bond. Et il lui sourit, une mine faussement timide.
« Peut-être ausi que j'ai envie d'être ici, sur ce canapé. Peut-être... c'est envisageable aussi... »
Il n'attendit pas de réponse. Foutre la trouille ? Laissez moi rire. Innocent fait peur, pas une simple voix qui semble un peu trop calme. Au contraire. Le petit garçon semblait plus attiré encore par ce calme de médicaments. Tranquilisants, il avait l'air tranquilisé. Pour toute autre personne, il donnait des airs de psychopathe, avec son sourire, sa voix, sa blouse blanche et sa peluche. Mais pas pour Haze. Non, il trouvait ça... attachant, agréable et charmant...
« Monsieur Lapin demande le reste de votre petite mélodie. »
Innocent leva la tête vers la peluche, une tête genre "mais il se fout de ma gueule ?". Pourtant, il sourit. Il ne devait en aucun cas trahir son jeu qui, pour lui était simple à suivre mais pour les autres semblait complètement improvisé. Au début, lorsqu'il commença a chanter, il se tenait contre le psychologue, lascif et une pointe sensuelle. Peu importe qu'il soit hétéro, Innocent avait décidé de s'amuser avec lui alors il le ferait. Je m'égare, pardon. Donc il était lascif la minute d'avant, et la minute d'après il semblait intimidé par la grandeur du psychologue. Il se reculait le plus possible, callant timidement, les joues rosies, son dos contre le dossier, prenant le plus grand soin de ne pas toucher sa peau.
« Monsieur Lapin parle ? Je n'ai rien entendu... »
Innocent reprit du début. Il ferma les yeux, tournant la tête pour cacher son visage et recommença.
« Un, deux trois... Y'en a un de trop... »
Sa main se posa sur la cuisse du psychologue, près de la peluche sans toute fois la toucher.
« C'est pas toi... c'est l'auutree... »
Des mouvements lents, puis brusque. Une oreille de peluche entre les doigts, brusque. Un coup pour arracher Monsieur Lapin des bras de son hôte, brusque. Et puis, dans son élan il relacha l'oreille, envoyant la peluche six mètres plus loin. Son visage semblait étrange, prit d'une soudaine folie...
[Youhou, trop inspiré xD]
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| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 30th Juillet 2008, 7:33 pm | |
| Non. Il n’était pas vivant, trop subtile et trop léger pour l’être. Un véritable enfant n’aurait pas eu la même légèreté ni la même subtilité que celui-là. Comment a-t-il pu se tromper ne serait-ce qu’un seul instant ? De plus, en regardant bien, ce petit était tout sale et bien trop heureux d’être ici pour être toujours vivant. Seules les personnes dans les mêmes conditions que lui pouvait trouver un certain plaisir à être dans cet asile effrayant. Le psychologue se mordit la langue d’avoir porté un mauvais jugement et de s’être fait tromper par une apparence aussi infantile. Il ne répondit pas à sa question concernant le camarade de jeu, donc ce n’était pas ça. Mais il répondit à la seconde. Vouloir être là.
Le visage de cet enfant sali par la suie et le charbon, lui souriait. Bien sur, il avait ce petit quelque chose d’effrayant ça il n’y avait aucun doute. Toutefois, Morgan était un adulte et de plus, cet endroit avait complètement refroidit la notion de peur, surtout envers un corps aussi jeune. Son visage ne changea pas pour le moins du monde, peu importe les réponses qu’allait lui faire son petit interlocuteur. Bien que son expression souriante fût d’une part très indifférente, il restait complètement attentif envers le gamin. Subtil. Laisser l’impression aux autres qu’ils ne sont pas très importants. Ça il savait très bien le faire.
~ Bien sur qu’il parle, seulement il ne fait que chuchoter.
Quel comportement ! Les êtres qui habitaient l’asile lui étaient toujours très particuliers et cela l’amusait. Ses personnes qui au contraire n’étaient pas saine d’esprit l’amusaient encore plus. Pour la simple et bonne raison qu’ils étaient imprévisibles et de ce fait beaucoup moins monotone. Alors que le jeune garçon recommença sa petite mélodie, il le laissa faire, ne montra aucune réaction particulière lorsqu’il senti la petite main sur sa cuise. Son esprit avait du mal à penser qu’un enfant puisse réaliser la porter d’un tel acte, oui il était sur le coup berner par cette apparence et ce même si sa logique lui disait sans arrêt que ce petit être devait avoir plus de trente ans d’expérience.
Comment ?! Tout c’était passer si vite que ses yeux n’avait pu suivre la courbe de l’élan du garçon qui maintenant abordait un regard plus que douteux. Ses iris s’étaient brusquement rétracter sous le choc. Cela fessait très longtemps que son propre corps avait été éloigné involontairement de sa peluche. Il posa un regard agacé sur l’enfant, oui, il souriait encore mais ses yeux ne disaient pas la même chose.
~ C’est pas très très gentil.
Comme s’il le grondait, il balança son index de gauche à droite au niveau du visage de son interlocuteur. L’homme prit une grande inspiration et se leva sans attendre. Il tenta de régulée la vitesse de ses pas. Marche qui se dirigeait sans contour vers la peluche trop loin de ses doigts longs et maigre.
~ Vous méritez la fessé.
Sa gorge émit le son de son rire amuser, ne décollant pas ses lèvres les unes contrent les autres, préférant donner un rire plus profond et inquiétant à ses paroles. Les six mètres, il les franchit plus rapidement qu’il ne le croyait. Ses jambes étaient tout de même grandes et le petit homme ne pouvait pas lancer un tel objet aussi loin. Dans un craquement d’os vraiment désagréable, Morgan se pencha et saisit le lapin par l’une de ses oreilles. Son agacement ne devait pas être visible mais il ne pouvait s’empêcher de regarder la peluche d’un air morose.
~ Tu es tout sale maintenant. Pfff...
Brusquement, le psychologue tourna les talons vers l’enfant, il n’était pas question que ce dernier reparte sans subir la moindre conséquence. Comment pouvait-on être si impoli envers un ainé ?! Après tout, physiquement, Morgan était quand même dans la trentaine. Un homme d’âge mur.
~ Alors jeune homme, je vois que vous voulez jouer avec moi !
Un nouveau rire glissa cette fois de ses lèvres pincé. La peluche fut ramener sur ses côtes et tenu par sa main gauche. Arriver a une distance d’environ un mètre de son interlocuteur, il se pencha légèrement vers se dernier comme pour lui montré qu’il était bien plus petit que lui et que bien que son dos soit courbé il restait bien plus grand.
~ Vôtre maman ne vous a pas appris qu’il était imprudent de parler aux inconnus ? | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 6th Août 2008, 9:41 pm | |
| Des mouvements lents, puis brusque. Une oreille de peluche entre les doigts, brusque. Un coup pour arracher Monsieur Lapin des bras de son hôte, brusque. Et puis, dans son élan il relacha l'oreille, envoyant la peluche six mètres plus loin. Son visage semblait étrange, prit d'une soudaine folie... Comment rendre un adulte comme ce beau jeune homme complètement perdu en trois leçons ? Sourire, sourire, et agir. Et c'est comme ça que tout se déroula, dans la perfection son plan s'exécuta. Il souriait à s'en décrocher la machoire, presque sur le point de rire mais pourtant, aucun son ne s'enfuit du fond de sa gorge, rien, même pas un gloussement. Il se contentait de sourire et de fixer le beau monsieur qui semblait un peu... comment dire... dérangé ? Il suivit le mouvement de son index comme un chien suis un morceau de steak (j'adore la comparaison, parce que c'est presque la même chose pour lui) et lorsqu'il se leva, Innocent perdu tout son enthousiasme et etira doucement son bras pour attraper un plis des vêtements du psychologue. Ses doigts ne frôlèrent qu'un pan trop mince pour être saisit et aussitôt, croyant que sa victime se levait pour partir, Innocent se redressa, le regard triste et la mine abattue. Sans dire mot, il le fixait en espérant que celui-ci se retourne.
L'homme se saisit du lapin et un son semblait émaner de sa gorge. Aussitôt, Innocent sembla retrouver toutes ses couleurs. Une joie. Indescriptible. C'était une sorte de sadisme qui s'évacuait de son être. Un aura sombre mais pourtant enjouée. Il restait maintenant, le regard fixer en direction du psychologue, totalement immobile.
« Vous méritez la fessé. »
Vous voyez, Innocent est quelqu'un de compliqué. J'aurais du mal à vous expliquer enti;erement son comportement en quelques lignes. Je peux tout de même commencer par dire qu'il s'amuse. Toujorus, continuellement à toute heure de la journée. Même dans la nuit, tapis dans l'ombre, il s'amuse. Tout autour de lui doit l'amuser, sinon il perd son sang froid rapidement. Et là, la situation l'amusant particulièrement et il n'avait pas envie de terminer aussitôt. Le psychologue lui rappellait vaguement quelqu'un, mais personne de bien précise. C'était surtout sa silouhaite longitime qui éveillait chez lui un certain doute. Mais sans plus. C'est bon pour l'instant ? merci bien, je n'aime pas vraiment décrire le comportement d'Innocent. Quand j'y repense à chaque fois, moi même je suis confus.
« Alors jeune homme, je vois que vous voulez jouer avec moi ! » Et puis le beau psychologue s'approcha un peu plus du jeune Innocent et dans sa poitrine, son coeur battait la chamade. Et il s'approchait encore plus. Innocent tremblait. Et lorsqu'enfin, le psychologue se retrouva à approximativement un mètre de lui et qu'il se pencha très faiblement, il croyait que son coeur allait exploser. « Vôtre maman ne vous a pas appris qu’il était imprudent de parler aux inconnus ? »
Encore brusque. Ce n'est pas vraiment l'image qu'on aurait de lui, à première vue. Qu'est-ce qu'il a fait encore, ce petit Innocent. Tout d'abord, il a tendu son bras vers l'adulte et avait saisit sa cravate. Ensuite il avait parlé, mais il ne s'adressait pas au psychologue. Il se parlait à lui, de sa douce voix envoutante et confiante. « Comment rendre un adulte comme ce beau jeune homme complètement perdu en trois leçons ? » Avec le peu de force qu'il a, Innocent réussit quand même à tirer sur la cravate pour forcer le beau jeune homme à se pencher un peu plus vers l'avant. Aussitôt, lui, approcha son visage du sien, un peu timide et gêné par la position. « Innocent, tu te souviens de ce qu'il faut faire ? Oui James... Alors montre-moi, montre-lui comme tu fais. Entendu, James... Bon garçon... »
En tira un peu plus sur la cravate, celle-ci se resserait sur son cou fin mais Innocent ne s'arrêtait pas pour autant. Son autre main se posa sur le bas de sa chemise et aussitôt, il en déboutonnant un bouton, gêné.
« Oui, monsieur... J'ai envie de jouer... Oui James... » | |
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| | Sujet: Re: Monochrome... 7th Août 2008, 1:21 am | |
| Ce petit garçon avait un tel sourire ! Un petit visage si souriant avec un décor si effrayant. Quelle belle image, une peinture peu commune disons-le. Quelque chose de trop heureux pour être réel, Morgan tâcha d’ailleurs de s’encré dans le crâne que ce gamin n’avait rien d’une pauvre victime et qu’il s’avait sans doute tout ce qu’il fessait. Le sachant immortel comme lui, il jugeait intérieurement son âge... son calcul mental était encore très opérationnel. Quelque chose comme une quarantaine d’années ? Mort de rire ! C’était évident pour lui que cet enfant n’avait encore rien connu de son monde. Dans un même temps, l’homme pensa au fait de rester figer dans cet âge si jeune... quelle malchance !
Peu importe. Une fois arrivé près du gamin et penché légèrement, il fut surprit de se sentir tirer vers l’avant. Tiens ? Sa cravate ? Accessoire totalement inutile dont Morgan s’amuse de revêtir pour le simple plaisir d’avoir l’air d’être un vrai psychologue. Oui, il lui était déjà passé par la tête que cet objet allait se retourner contre lui mais jamais il n’aurait imaginé qu’un enfant en aurait eu l’idée... et surtout pas de cette façon. Son sourire s’évapora pour laisser place a une expression mi indifférente mi étonner. Sourcils haussé, il resta silencieux laissant le gamin tirer sans opposer de résistance... Sans doute Emmerich était-il trop curieux pour s’écarter.
Les paroles qui sorti enfin de son interlocuteur le laissa de marbre extérieurement, comme d’habitude il n’y avait que le cerveau qui bouillonnait afin de tout comprendre mais ce n’était pas très compliquer et la réponse était très simple. Ce gamin était bel et bien un patient de l’asile, cela ne fessait plus de doute... Maintenant, s’il fessait une bonne d’éduction il se nomma Innocent, plutôt cocasse comme prénom. Le tissu de la cravate se serrant contre sa pomme d’Adam le sorti de sa réflexion rapide. Pas que ça lui fessait réellement mal, juste qu’il ne pouvait l’ignorer. Afin de ne pas trop sentir ce foutu bout de tissu, l’homme s’approcha.
Une nouvelle surprise. L’enfant... déboutonna le premier bouton de sa chemise en commençant par le bas.
~ ?!
Ce gamin semblait avoir eu une très mauvaise éducation ! À moins bien sur qu’il n’a eu aucune chance avec un homme du nom de James.
~ Fufufufufuuu...
Un mouvement peu compliqué, il porta sa main libre sur la tête d’Innocent et bouffira la courte chevelure sale sans penser au fait que lui venait à peine de se décrasser. Comment donc devait-il réagir ?
~ Que faite vous ? Ce jeu est un jeu d’adulte.
Environ quarante ans... Emmerich, souvient toi donc un peu que cette petite personne na pas l’âge qu’il semble avoir ! Oui, il le savait, mais au fond, il trouvait cela bien trop drôle et amusant de le considérer comme un petit gamin. Même si ce dernier semblait vouloir jouer au docteur.
~ Ne préféreriez vous pas jouer à la balle ?
Ok, ici, trouver un petit ballon ou une balle ne devait pas être une mince affaire mais avec un peu d’imagination on pouvait bien jouer avec un crâne en guise de ballon... non ? Des yeux en guise de balle de ping-pong ne seraient pas une mauvaise idée non plus.
Ses doigts fins glissèrent sur le visage du jeune garçon puis se posa sous le menton de celui-ci afin de lui lever la tête et de le regarder dans les yeux. Ce petit geste était très doux mais à la fois très froid et sans aucune bienveillance.
~ Au fait, vous pouvez m’appeler Monsieur Emmerich.
Pas de Morgan ou de simple Emmerich, non ! Il fallait ajouter le monsieur ! Cela était de circonstance après tout, il était effectivement plus âgé de lui et ce n’était à son avis, que pure politesse. L’esprit de ce type est depuis très longtemps très dure à comprendre cependant certaine chose était claire et simple. Poser la main de façon perverse sur un enfant était et restait quelque chose d’interdit. Peut-être était-ce un instinct de père ? Toutefois, que ferrait-il si au contraire c’était Innocent qui allait plus loin ? Le repousserait-il ? Peut-être... Qui sait ? | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 16th Septembre 2008, 12:29 am | |
| James. Ses yeux, ses lèvres... et son sourire. Je le haissais déjà. Même si nous avions échangé que quelques mots, je le méprisais déjà de tout mon être. Et plus je restais immobile à le regarder, plus je le détestais. Il m'inspirait tellement de dégoût et de souffrance volontaire, j'avais envie de croquer son cou blanc, de l'étranger avec toute ma force, de le faire souffrir, le torture sadiquement pour me vanger du mal qu'il m'avait fait. Sans scrupule. Pourquoi restait-il immobile, comme moi, à me regarder ? Pourquoi je me souviens ? Pourquoi j'entend ?
Pourquoi je le revis ?
Flash selectif.
Il s'approche de lui. Il s'amuse déjà. Il se met à nu, lui obligeant à faire de même. Il lui ordonne de se mettre à quattre pattes. Lui ne peut s'empêcher de sanglotter. Lui ne peut rien faire. Il lui suffit d'aggriper ses poignets frêles pour l'arrêter. Il lui suffit de le regarder pour qu'il cesse de gémir. Le haïr, c'est ce qu'il faut, le haïr c'est ce qu'il fait.
Ces mots se répercutaient sans cesse dans la tête du petit Innocent. Il restait là, las, le regarde vide, fixer sur le cou droit du psychologue. Il n'arrivait plus à décrocher ses deux prunelles de sa peau qui parraissait tellement chaude, tellement tendre. Le genre de peau qui donne envie d'y mordre à pleines dents...
Des mouvements lents cette fois, il pose ses mains à plat sur la taille de l'homme psychologue. Il resta toujours immobile pourtant, seules ses mains avaient bougées. Lorsqu'enfin il leva les yeux pour croiser ceux de MONSIEUR EMMERICH, il lui sourit tendrement. Énorme contraste avec sa personnalité brusque d'il y a quelques secondes à peines.
« Non. Tu es James. Et j'en veux encore. »
Un léger rictus se dessina sur ses lèvres sans couleurs. Il agrippa une nouvelle fois sa cravate rouge plus fermement cette fois, et abaissa le bras de façon à forcer pour qu'il se rapproche de lui. De son autre main, il continua de déboutonner sa chemise. Il était étrangement habile, comme s'il avait passé la plus grande partie de sa vie à le faire. venons-en au fait : à force, c'était lui qui demandait à James de lui faire l'amour. Pourquoi dit-on faire l'amour ? Parce que c'est une manière plus polie de décrire une relation sexuelle ? Parce qu'entre James et Innocent, il n'y avait aucun amour, aucune passion. Mais de quoi je parle ? Où je veux en venir ? Aucune idée. Je peux aussi dire qu'à force de se faire abuser, sans cesse, chaque nuit, Innocent en est venu à trouver ce traitement désagréable normal. Et ensuite à aimer. Qui demande ? Oui ; pourquoi Innocent croit qu'il s'agit de James devant lui ? Simplement parce que. On ne peut pas vraiment tout expliquer dans la vie, encore moins les problèmes psychologique d'un petit garçon de quarante ans ou plus. Il semblerait qu'il confond James avec tout ce qui pourrait ressembler à un homme, de près ou de loin.
Il ouvrit enfin la chemise du psychologue, relâchant la cravate. Ses bras retombèrent le long de son corps sans résistance : il souriait.
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| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 18th Septembre 2008, 2:53 am | |
| Il était James ? Quelle révélation troublante ! Morgan ne se savait pas être une autre personne, avait-il changé de visage entre temps ? Ma foi ! C’était bien étrange. Dans le fond, l’homme aux lunettes devait sans doute ressemblé à une connaissance du jeune enfant. Une connaissance pas très nette apparemment. Quelle cruauté songea t’il. Comment pouvons-nous oser poser la main de cette façon sur un corps si jeune et frêle ? Répugnant. Ce sourire, ses lèvres si joliment étirés n’avaient absolument rien de très réconfortant mais il y avait quelque chose en Emmerich qui lui coupait littéralement ce sentiment de peur et de crainte. La mort sa vous coupe bien ce genre de sentiment, non ? Et puis, la majorité de ses émotions étaient prisonnières de son lapin.
De nouveau, on tira sur sa cravate. Ça aussi c’était désagréable. Aussi opposa t’il une certaine résistance, chose qui ne resta pas bien longtemps tellement il fut surprit de la force que mettait Innocent à le tirer vers lui. L’habilité et le bon vouloir de l’enfant ne pouvait que lui enlever les mots de la bouche. Le psychologue était quelqu’un de très passif et qui laissait les choses s’accumuler sur son dos. Peut-être était-ce du à sa curiosité de l’être humain ? Quoi qu’il en soit, l’homme se ramassa bien rapidement la chemise ouverte. La chair n’était pas tendre, en fais, elle moulait gracieusement la courbe de ses côtes et de la majorité de ses os. Un corps mal alimenté et peu entretenue se découvrait aux yeux de l’enfant au sourire peu rassurant.
~ Que dois-je faire maintenant ?
Se prêter au jeu était tout ce qui pouvait bien l’occuper pour le moment. Jouer avec de simples mortels ne lui procurait pas la même sensation, ce n’était pas la même chose qu’avec cet esprit. Lui demanderait-il de poser la main sur lui ? Sans doute, puisque c’était ce qu’il semblait être. Seulement, Morgan le ferrait-il ? Oui, par soif d’amusement, par soif de changement. Si cela pouvait briser son ennui et sa routine, il écrasera ce principe de père et l’enfouira dans monsieur Lapin comme il le fessait avec tout le reste.
Son dos se pencha vers l’enfant et regarda ce dernier dans les yeux en maintenant un léger sourire carnassier. Ses connaissances en matière de sexe entre hommes étaient encore très basses. Les expériences qu’il avait eu ne l’avait jamais mené à être le meneur et il fallait avouer qu’il se sentait bien maladroit malgré son assurance habituel.
~ Montrez moi comment vous jouer.
Monsieur Lapin fut poser sur la chaise entre le dossier et lui, pas question de lui montrer des obscénités quand même ! Cette peluche était pure aux yeux d’Emmerich et devait le rester jusqu’à son retour. Le retour de sa perle, son unique amour, sa tendre et douce enfant. L’être qui se trouvait devant lui n’avait plus rien de raffiner et délicat, un être comme lui; dépourvu de sens. Son torse nu ne le dérangeait pas le moins du monde, seul le léger courant d’air l’agaçait mais il ne devait pas y penser.
~ Mais avant tout, ne devriez vous pas vous défaire de vos vêtements ?
Un petit rire obscène s’échappa de ses lèvres. Il y avait peu de chance pour Morgan d’être excité par le corps, sans doute frêle, d’un enfant. Comment le jeune Innocent allait-il donc si prendre ? Là était la plus grande question de ce jeu d’adulte. Oui, ils étaient adultes et ce même si l’homme ne pouvait se résoudre à cette idée de par la jeunesse qui se peignait sur ce si joli visage d’enfant. Quelle tristesse que de savoir l’âge qu’il avait eu en arrivant dans cet asile, mais quelle importance ! Aucune. La vie de son interlocuteur ne le regardait pas et ne l’intéressait pas.
~ Ou bien préféreriez vous que ce soit moi qui vous en dépouille ?
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| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 18th Septembre 2008, 4:58 am | |
| Innocent avait radicalement changé. De ce qu'il disait, il avait envie de jouer aux grandes personnes, mais si on se penchait un peu plus sur son expression faciale, on pouvait y lire quelque chose de plus profond. Quelque chose, un sentiment refoulé qu'au fil du temps il avait apprit à cacher aux yeux de James.
Vous avez déjà vu une femme battue par son mari ? Et vous l'avez déjà vue nier toute trace de violence dans son couple qu'elle considère parfaitement normal ? Essayez de vous souvenir un peu du visage qu'elle prend en disait ceci : avec l'angle légèrement incliné de ses sourcils, son regard brumeux qui fuit sans cesse le vôtre. Que voyez-vous ? Du mensonge, un appel au secours qu'elle vous lance indirectement, croyant pouvoir échapper aux foudres de son mari lorsqu'elle rentrera à la maison. Elle pense que vous pouvez comprendre et si c'est le cas, elle sera soulagée puisqu'elle n'aura rien dit. Le language du corps s'apprend et s'analyse... Innocent aborait le même visage suppliant. Il continuait d'examiner le corps de son vis-à-vis sans bouger la tête, ses yeux se mouvaient sur les parties de son anatomie qu'ils pouvaient atteindre dans leur champs de vision.
Tout ceci ne dura qu'une seconde parce que lorsqu'il cligna des yeux, son visage et son sourire retrouvèrent tous les deux leur assurance totale.
« Mais avant tout, ne devriez vous pas vous défaire de vos vêtements ? Ou bien préféreriez vous que ce soit moi qui vous en dépouille ? »
« Pourquoi ne pas se decouvrir mutuellement ? Je n'ai jamais toucher un psychologue de ma vie. Pas non plus de ma mort... du moins encore. Je pourrais commencer par la chemise, vous pareil... Ai-je la permission de gouter votre peau blanche... ? »
À peine avait-il entammer la réponse qu'il avait déjà poser ses deux mains sur la taille du psychologue. Aussitôt tous ses muscles se tendirent et il se figea. Depuis combien de temps n'avait-il pas toucher une peau aussi douce ? Depuis combien de temps n'avait-il pas senti cet etoffe glisser dans sa paume ? Un frisson parcourut son petit corps en entier et se heurta avec douleur sur ses tempes. Comme si un électrochoc lui avait été collé à la poitrine, il senti son coeur ralentir sa cadence pour s'arrêter totalement de battre. Était-ce une illusion, une chimère qui revenait hanter ses songes continuels ? Comme un coup de masse il reprit conscience de la situation, enfonçant douloureusement ses ongles dans la chair maigre du beau psychologue. Peut-être avez-vous déjà ressentis cette désagréable sensation de chute qui se produit lorsque vous vous reveillez trop rapidement ?
Innocent s'était rapproché. Il se tenait debout, entre les jambes écartées du psychologue qui lui, était assit sur une chaise. Drôle de position... Innovons !
Innocent se tenait devant James. En toute pièce, il avait le même regard pénétrant, la même forme du menton et environ la même taille. Du moins, dans ses souvenirs les plus justes. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 19th Septembre 2008, 5:47 am | |
| En un seul instant, il eu un doute, un gros doute sur ce qui se produisait. Une lueur rapide et vive lui était apparut dans les yeux du jeune garçon. Un sentiment de détresse très passagère qu’il ne pu voir bien longtemps tant l’assurance lui était revenu rapidement. Que venait-il de se passer sous ses yeux d’azure ? Quoi qu’il en soit, cette vision fut gravé en lui afin de ne pas l’oublier si jamais il la revoyait passer. Se dévêtir mutuellement ? Ce n’était pas une mauvaise idée et alors qu’il s’apprêtait a faire un petit geste de la tête afin d’approuver cette idée il senti les petites mains de son interlocuteur se poser sur lui. Aucune sensation agréable se dégagea de se geste, Morgan n’y ressentait aucune joie, aucune émotion. Revenons sur la phrase d’Innocent... Goûter sa peau blanche ? Devait-il le prendre au sérieux ? Et même si c’était le cas, cela ne changera pas grand-chose... Bien qu’il imagine mal le gamin morde à pleine dent un sac d’os comme lui.
~ !?
Une sensation douloureuse lui picota la chaire. Que fessait les ongles de ce gamin dans sa chair si mince ?! Ce fut comme un petit choc, un petit retour à la réalité pour lui montrer que ce qu’il fessait n’avait aucun but. Non, le corps d’un enfant ne pourrait jamais l’exciter, même si les caresses sont les plus douces qui soient. Morgan le compris bien en regardant les yeux de son interlocuteur qui approché s’était bien installé entre ses jambes écartées. La douleur l’avait surprit mais ne lui fessait pas si mal puisqu’après tout, il était immortel ! Aussi se rendit-il compte d’une autre chose bien importante, ce type le manipulait et lui n’y avait vu que du feu. Un enfant l’avait berné et Morgan avait mordu à l’hameçon par ennui.
Soudainement, avec une force non calculer le psychologue gifla le petit Innocent. Peut-être y avait-il été assez fort pour le faire tomber, il n’en était pas sur. La seule chose dont Emmerich avait connaissance était qu’il n’avait pas mesuré la force de son geste. Sa seule idée aillant été de frapper ce gamin afin de lui faire retirer ses ongles de sa peau.
~ Enfin de compte, je crois que tu feras mieux de revenir me voir lorsque tu auras grandis.
Son ton était des plus moqueur, il n’était pas question pour lui de se laisser prendre par de stupides sentiments tel que la colère ou le dégoût. Ses yeux, à travers les verres, démontrait parfaitement qu’il ne possédait aucun remord d’y avoir été si fort envers une si petite créature. Malgré son sourire, une incroyable froideur se dégageait d’Emmerich. Il fessait souvent ce genre de sourire qui ne signifiait aucune chaleur ni gentillesse. Sur le moment, peut-être son esprit avait-il était trouver de trouver quelqu’un d’un âge si bas entre ses murs mais maintenant il c’était bel et bien éveiller. Il s’ennuyait et cherchait à s’occuper ? Oui, mais pas de cette manière. Le sexe, l’acte charnel avait la signification d’être un geste réservé à l’être aimé. Ce n’était pas parce que Morgan avait été interné dans un tel endroit qu’il avait tout oublié et ce même si le temps l’avait séparé de sa femme. Tout comme pour Innocent, certain visage étaient resté dans sa tête et se fessait toujours présent.
~ T’es tombé sur la mauvaise personne, mon petit.
Tiens ? Depuis quand avait-il commencé à le tutoyer ? Pourtant le vouvoiement avait toujours été de vigueur chez Emmerich alors pourquoi là changeait-il de manière ? Est-ce que cela avait une signification ? Quoi qu’il en soit, l’homme n’allait sans doute pas tarder à reprendre ses paroles habituelles.
~ Parce que je ne suis pas ton James.
Le psychologue passa doucement sa main droite dans sa chevelure afin de la tirer vers l’arrière puis se leva en s’approcha de l’enfant puis courba le dos afin d’être encore plus au niveau de ce dernier.
~ Moi c’est Emmerich, Monsieur Emmerich mais si vous ne m’aimez pas vous pouvez toujours parler à Monsieur Lapin.
Quel regard, quel ton de voix et quel manière de se tenir ! Le tout était moqueur et devait être carrément frustrant. Enfin, frustrant pour le commun des mortels mais aucun des patients de l’asile ne pouvait vraiment faire parti du « commun ».
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| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 19th Septembre 2008, 11:25 pm | |
| « Enfin de compte, je crois que tu feras mieux de revenir me voir lorsque tu auras grandis. »
Ces mots durs et froids sonnèrent en écho dans la tête du pauvre Innocent à la joue rougissante de plus belle. Il n'avait pas siller mais son visage venait de perdre quelque chose qui rendait l'atmosphère de la pièce plus éclairée, quelque chose qui laissait, même dans la solitude et la noirceur des lieux, une aura plus réconfortante et confortable ; son sourire. Son visage avait perdu toute son expression adoucissante et maintenant, il n'y avait que des traits fins absent de personnalité attanchante. Plus de lèvres étirées, plus de lueur malicieuse dans les yeux, rien. On ne voyait que deux billes noires et une moue terne et d'une pâleur exsangue. La grande main du psychologue se dessinait peu à peu sur sa joue et on voyait très bien les traces de ses longs doigts s'accentuer. On ne pouvait qu'evaluer la force cinglante avec laquelle on avait lever la main sur lui. Pourtant, Innocent était resté droit, ses bras étaient retombés le long de son corps. Et justement, si rien de ce qu'il ressentait ne se laissait voir sur ses traits gracieux mais sales, ses poings étaient fermés si forts qu'il étaot possible de voir ses jointures devenir blanches.
« T’es tombé sur la mauvaise personne, mon petit. Parce que je ne suis pas ton James. »
Il n'avait toujours pas retrouver son sourire, mais ses yeux avaient reprit leur couleur ambre. Il plongea son regard étrangement différent dans celui de l'adulte. Il lisait en lui comme un livre ouvert s'il le voulait. Le voulait-il ? Oh oui, comme il mourrait d'envie de le torturer et de le faire souffrir. James, Emmerich, quelle différence ? Il allait planter ses ongles dans sa chair et allait le mordre à pleine dents. Quand Innocent se met quelque chose dans la tête, rare sont les moments où il se retient et change d'avis. Morgan Emmerich était condamné de toute façon, quoi qu'il fasse, où qu'il aille, Innocent le suivrait comme un essein d'abeilles poursuit leurs proies pour se vanger.
Personne ne s'y attendait, certainement pas Emmerich. Il sourit d'une manière dégoutante, laissant voir toutes ses dents blanches. Ce n'était pas réconfortant du tout, ni attirant, ni chaleureux, non. C'était le genre de sourire qu'un psychopathe pouvait avoir lorsque, de sang froid, il enfonçait, sans cesse et sans s'en lasser, un couteau dans la poitrine d'un cadavre. Et les coups de couteau continuaient, 100, 200, jamais il ne s'en lassait, il était fou, de colère et de haine.
Il décrocha, en poussant un gémissement de fureur, une droite phénoménale. On pouvait entendre son poing siffler dans la trajectoire et au dernier moment, au moment ou normalement son poing aurait dû s'enfoncer avec force contre la tempe gauche du BEAU EMMERICH, DU BEAU MONSIEUR LAPIN, il détendit ses doigts dans un craquement désagréable d'os. Ses ongles rongés n'importe comment s'accrochèrent à son oreille. Et puis plus rien. Il arrêta de bouger, abordant toujours ce sourire à faire froid dans le dos.
« Plus vieux ? Je peux parraitre plus vieux. Comment aimez-vous les hommes, Monsieur Emmerich ? »
Il n'avait même pas ouvert la bouche. Ses mots semblaient provenir de la pièce elle même. Vous croyez peut-être entendre sa douce voix tendre et chaude ? Non, au contraire. C'est une voix mieilleuse qui s'élève des entrailles du bâtiment lui-même. Un voix si désagréable, sifflante, collante, suave. Une voix à rendre fou, même si vous l'êtes déjà.
« Les aimez-vous possessif, rebels ? Ou encore dominant ? »
Bien entendu, Innocent n'a jamais eu, et n'aura jamais le pouvoir de changer de forme et de physionomie. Non. Mais qu'est-ce qui l'empêcherait de lui souffler des mots doux en se décrivant différent sous plusieurs illusions manipulatrice ? Vous savez qu'à force de mentir, on finit par croire au mensonge et à s'y perdre. Et lorsqu'on s'y perd, le noir devient blanc et le blanc devient noir, une forêt de mirroir...
Innocent s'était rapprocher. Il ne portait plus son sourire de fou mais avait bel et bien retrouvé son petit sourire attirante et mystérieux. Il était maintenant si près que le psychologue pouvait sentir son souffle sur sa nuque. Respirait-il encore malgré la mort ?
Le psychologue toujours incliné à sa hauteur, il reposa ses mains sur sa taille maigre mais séduisante et nicha son visage au creux de son cou. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 23rd Septembre 2008, 4:07 am | |
| Apparemment, la claque que lui avait donné le psychologue eut un effet sur le concerner. Son visage qui avait été si rayonnant avait maintenant perdu son sourire. Une personne normale ce serait inquiéter mais comme Morgan ne faisait pas parti de ses gens là il ne s’en préoccupa pas plus que ça mais garda bien en mémoire les effets de son geste. Car je sait-on jamais si plus tard cela pourrait être utile. Il lâcha prise tandis que sur son visage se dessinait les traits fins de sa main. Bien sur, l’homme cacha sa surprise d’y voir une telle marque, vraiment il n’avait pas su contenir sa force sur ce coup là.
Quoi qu’il en soit, Morgan ne chercha pas le pardon du gamin et donc n’y fit pas attention très longtemps, il prit par contre un malin plaisir à redire son nom tout en prononçant le mot Monsieur avec un certain poids afin que le tout sorte de ses lèvres de manière convaincante. Tiens ? Il lui souriait à nouveau ? Voilà quelque chose qui pourrait en surprendre et foutre la chair de poule à plusieurs… Heureusement que Emmerich n’était pas un jeune sans expérience de la vie. Ici, il en avait vu de tous les couleurs et sa propre maladie lui coupait littéralement de ce genre de problème. Maladie qui n’était visible que lorsqu’il était question de mort... bref ! Un gros manque de sentiments de son côté ! Quoi qu’il ne pu empêcher ses yeux de s’agrandir en voyant le petit poing d’Innocent foncé sur lui et s’arrêter de justesse. Son sang froid revint rapidement mais quand même il ne s’était pas attendu a se genre de réaction. Ce gamin était-il si frustré sexuellement que ça ? Le contact contre son oreille ainsi que les craquements des os de son interlocuteur n’avaient rien de plaisant, aussi se passa t’il de commentaire à se sujet et le laissa parler.
Comment aimait-il les hommes ?! Quelle question étrange ! Mais à la fois tellement répugnante. Cette question souleva quelques uns de ses souvenirs qui maintenant étaient devenu flou. Il revoyait un corps bien baraquer le plaquer contre un bureau d’un bois très solide. Que de mauvais souvenir, puis une tâche de sang, rien de plus. La voix du garçon ne lui plaisait pas vraiment, un frison intérieur lui parcouru l’échine. Que lui répondre afin de satisfaire la curiosité de l’enfance ? De ses mains, qu’il plaça au niveau de ses yeux, il décrivit d’un geste sinueux les courbes délicates et sensuelles du corps d’une femme d’âge mure. Il n’y avait pas besoin de mot lorsqu’on pouvait le décrire d’une façon si imaginer mais bon pour être bien comprit Morgan parlera.
~ Je les aime avec de belles courbes.
C’était à peine s’il n’y avait pas le petit « héhé » au dessus de son épaule tellement qu’il se moquait du petit et tout frêle Innocent. Son sens de l’humour n’avait rien de très amusant sauf pour lui-même et ça il en avait bien conscience, ce qui l’amusait d’autant plus puisqu’il adorait agacer les autres.
Quoi qu’il en soit cet être avait le don de s’approcher de Morgan sans que ce dernier ne s’éloigne, peut-être était-ce du au sourire ? Cette petite chaleur dans le creux de son cou n’était pas si désagréable en fin de compte. Avec ses petites mains poser à nouveau sur sa taille. Innocent avait dont tellement besoin de chaleur « humaine » ? D’un contact ?! Ça faisait quasiment pitié et malgré la force mental de Morgan ce dernier avait du mal à ne pas simplement l’entourer de ses bras. L’instinct paternel dirait-on. Son visage ainsi que tout le reste garda son impassibilité et au contraire il se senti agacé par tant de rapprochements, lui qui aimait les distances.
~ Vous n’entendez que ce que vous voulez bien entendre, n’est-ce pas ?
Il lui avait bien dit qu’il était trop jeune ? Il lui avait bien dit qu’il aimait les courbes féminines ? Alors pourquoi semblait-il autant tenir à ce que Morgan pose sa patte sur lui ? C’était plutôt désespérant. N’y avait-il par d’autres personnes de son âge en ses murs ? Que ce soit des patients ou encore des victimes ? Le psychologue n’était pas assez gentil pour laisser le droit à Innocent de faire ce qu’il voulait de lui, oh ça non ! Alors, l’homme se redressa légèrement afin de s’écarter de l’enfant et fit un pas habile vers l’arrière.
~ Pfff... et vous, votre genre d’hommes, ils ressembles à quoi ?
Bien sur cette question était totalement désintéresser, il ne fessait que renvoyer les mots qui lui avaient été lancé quelques instants plus tôt. Emmerich espérait juste que son interlocuteur ne donnera pas un exemple en le pointant, lui. Sinon cette situation sera de nouveau agaçante. Jamais il n’avait rencontré quelqu’un comme Innocent et ma foie, c’était quasiment invisible sur son visage tellement Morgan ne laissait rien paraitre à part quelques sourires bien placés et quelque moment de neutralité total.
~ N’y a-t-il pas bien plus de courbes à aimer chez les femmes ? | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 24th Septembre 2008, 12:32 am | |
| Des courbes féminines ? Quelle délicate attention d'en imiter les formes dites suaves. Mais quel manque de charme. Une femme ? Jamais entendu parler. Ça porte les enfants, en aucun cas on peut en aimer une autrement que maternellement. Non ?
« Des courbes ? On en trouve aussi chez les hommes, vous savez. J'aime particulièrement... le tronc dénudé... »
Il avait mit un certain temps avant de répondre, comme si son esprit tordu avait choisit tous les mots et les avaient placé dans le bon ordre. Et en même temps qu'il débitait ces mots, il s'était rapproché du psychologue qui, lui, avait fait une grand pas vers l'arrière. Lorsqu'enfin il eut retrouvé sa place près de Morgan, Innocent ne perdit pas une seule seconde et agrippa les deux pans de la chemise ouverte. Il l'ouvrit tendrement en fixant droit devant lui comme si c'était un corps sans visage, sans yeux à regarder, sans rien d'autre à analyser que des muscles secs et fins. Et même s'il semblait hypnotiser par la ppeau que le tissu découvrait au fil des secondes, il souriait de plaisir, un peu d'excitation. Comme s'il était pirate et qu'il explorait une nouvelle mer jamais connu et qu'au bout de plusieurs jours de labeur, il tombait enfin sur une petit île au faible diamètre et qu'au centre se traçait un large X rouge. Au même moment, il avait poser un petit index sur la poitrine du psychologue, où normalement se serait retrouvé un le coeur, s'il en avait un. Il traçait la même lettre que dans ses songes et ses illusion avec un sourire provoquant au bout des lèvres, comme s'il lui riait au nez en lui disant : « Vous vous êtes encore laissé berné, Monsieur Emmerich. J'ai réussis à vous rapprocher. »
Dans un mouvement un peu plus entreprenant, il fit glisser ses douces petites mains sur les bords de son corps, frôlant avec sensualité sa taille, ses côtes -presque visibles mais qui se dessinait parfaitement sous ses doigts- et ses pectoraux pas vraiment définis. Il n'avait pas le corps d'un athlète, certes. C'était pas le même corps que james, pas les même muscles. Morgan était plutôt frêle, fin et gracile tandis que James lui avait de gros bras, des épaules larges et des mains énormes. L'ascension de ses deux mains continuait et enfin, ses doigts se mêlèrent au col de la chemise, la relevant doucement des épaules de son hôte. Au bout, le tissu blanc et immaculé glissa de son dos pour choir dans un bruit étouffé sur le sol, dans une trace de sang encore frais. Maintenant, devant Innocent, se tenait une grande silouhaite, svelte, attirante. Morgan était maintenant entièrement torse nu. Quoi de plus amusant pour le petit Innocent ? Il allait bien s'amuser. Il voulait se moquer de lui, rire de lui, le manipuler comme jamais il ne l'avait fais.
Sans même prévenir, Innocent approcha son visage des courbes étirées que formait le cou du psychologue. Son nez s'y enfouit tendrement, cherchant un peu plus de chaleur et doucement, ses lèvres se posèrent sur ses lignes de tension. Puis aussitôt fait, il s'accroupit.
Imaginez un peu, arrêtez de réfléchir et lisez simplement ces mots : silence. Innocent avait quitter le champs de vision de l'adulte, de Morgan -faut-il vraiment préciser ?-, et s'était accroupis. Emmerich gardait le menton droit et ne pouvait plus voir que devant lui. La tête brune du jeune Haze avait disparut, plus rien.
Mais non, parce qu'un instant plus tard, à peine deux secondes tout au plus, le bruit dun tissu fin trainé sur le sol parvint aux oreille du psychologue.
« Un peu plus âgé, peut-être ? »
Les jambes d'Innocent se détendaient doucement et il s'élevait, vêtu d'une chemise tachée de sang et beaucoup trop grand pour lui même si étrangement, il parraissait plus grand. Ses jambes, ses bras, toujours aussi fins et fragiles était devenus plus matures et il avait prit quelques centimètre de hauteur. Se dressait devant, une nouvelle personne, au visage toujours famillié, mais plus vieux, de quelques années seulement, cinq tout au plus. Innocent était maintenant que vêtu de cette chemise, son pantalon avait disparut et laissait voir ses grandes jambes blanches. Par chance qu'elle lui arrivait au milieux des cuisses parce que sinon... ahahah.
Haze releva doucement sa tête. Ses mouvements étaient toujours aussi lent et langoureux, mais son visage avait changé. Un peu moins juvénile, on pouvait voir les traces d'une peau un peu plus vieille, toujours aussi blanche par contre, et sale à quelques endroits, mais c'était simplement du charbon qu'on avait frotté à sa peau alors inutile d'en parler. On pouvait lire dans ses yeux la même chose par contre, une pointe d'amusement toujours présente. Maintenant du désir s'y était ajouté. Allait-il cèdé à cette vue, le beau Morgan ?
Morgan s'était reculé mais rapidement Innocent combla l'espace vide d'un petit pas. Il s'était recollé presque de tout son long contre lui et ses mains froides, glacées, s'étaient replacées sur sa peau blanche.
« Je vous effrais ? Suis-je maintenant plus grand ? »
| |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 24th Septembre 2008, 5:01 am | |
| Sous la remarque d’Innocent concernant les formes des hommes, Morgan haussa les sourcils. Bien sur que les hommes avaient aussi des formes, seulement elles étaient bien moins tendres et sensuelles, bien moins attirantes et excitantes. Un léger reflet fit disparaitre momentanément son regard, vous savez dans un animé lorsque le personnage est perplexe et qu’il porte des lunettes ? Cet effet, revient assez souvent aussi lorsqu’on veut en faire une impression effrayante mais dans son cas disons simplement qu’il n’était simplement pas convaincu par les arguments de l’enfant qui se dressait devant lui. Que la remarque ait été longue à sortir de ses petites lèvres ne l’avait pas trop déranger, en fait, cela lui permettait simplement de replacer gentiment ses lunettes sur son nez à l’aide de son index gauche. Geste assez machinal chez quasiment tous les porteurs.
Voyant le jeune être s’approcher de lui, il avait fait un pas vers l’arrière mais cela n’y suffit pas apparemment. Le psychologue se rendit d’ailleurs compte qu’en reculant ainsi il était la proie et non le chasseur comme il aimait l’être. Ce qui ne manqua pas un instant pour l’irriter particulièrement. Innocent avait une présence bien plus forte que lui malgré le jeune âge et Emmerich le savait, malheureusement. Ce petit garçon dégageait quelque chose qui réussissait le bloquer et ce contre son gré, contre sa volonté mental. La preuve, Innocent avait mit les mains sur sa chemise et les avaient monté jusqu’à son col sans même que Morgan n’ose bouger, comme si ses membres étaient geler dans la glace malgré tout ses efforts pour se défaire de l’emprise mental du gamin. Cette force, cette présence, il ne la supportera pas d’avantage. De plus, le regard que posait l’esprit sur son corps lui donnait la mauvaise sensation de n’être qu’un morceau de chair, un bon steak saignant et rien de plus mais surtout lorsqu’il senti le doigt de l’enfant se poser sur son cœur, du moins à l’endroit où normalement on trouvait le cœur. Quel sourire, il était bien pire que le sien... Emmerich ne trouvait plus la situation aussi drôle qu’au début. C’est fou comme il détestait tomber sur ce genre de personne, pas moyen de s’amuser sans que l’autre ne pense à prendre le dessus.
Avec lenteur, il senti le doux frôlement de sa chemise contre sa peau lors de sa descente. Innocent lui avait enlevé ce morceau de tissus et sans même avoir une quelconque résistance de la part de l’adulte. Quel être pitoyable faisait-il a se faire manipuler ainsi ? Pourquoi le laisser faire autant ? Savoir sa chemise souiller de nouveau par le sang de cet établissement lui donnait la nausée mais le moment n’était pas à ce genre de penser futile. Emmerich, devait bien se réveiller un jour où l’autre et ne pas se laisser faire comme présentement. Peut-être était-ce du à l’absence du lapin entre ses doigts ? Qui sait...
Son corps qui normalement était si agile et si fluide était bloqué un peu comme si tout ce que faisait Innocent d’un mouvement lent se faisait à vitesse éclair et qu’il loupait toute la scène qui se déroulait sous ses yeux. Le rapprochement de se dernier à son cou passa quasiment inaperçu mais heureusement, il le senti, ce parfum, cette terrible odeur que dégageait cet enfant dont il avait sous estiméla puissance. Une apparence si jeune l’avait complètement trompé, Morgan qui était si fière d’être âgé et d’avoir de l’expérience en ce qui concerne la vie ne pouvait que ce sentir supérieur face a un enfant mais non, pas avec celui-là. Toujours en son fidèle bloque de glace, il vit Innocent se glisser hors de sa vue, son menton ne pouvait se baisser et ce malgré ses efforts inhumain pour reprendre le contrôle de son corps. Où était-il ? Où pouvait bien être ce sale mioche ?!
Sa disparition ne fut pas trop longue heureusement, sinon Morgan aurait sans doute eu a s’inquiété de sa propre santé. Sa chemise fut la première chose qu’il vit mais ce qui le surprit surtout fut de voir un jeune adulte la porter. Même plus grand de quelques centimètres et aillant une allure plus âgé, il savait reconnaître les visages et voyait parfaitement la transformation d’Haze. Vêtu de sa chemise, sans pantalon et toujours ses yeux moqueur, c’était bien Innocent, il en mettrait sa main au feu. Enfin, cette vision fut assez surprenante pour lui permettre de poser un pas vers l’arrière. Était-ce ses instincts primaires qui le poussaient à s’éloigner ainsi ? Quoi qu’il en soit, il fut de nouveau rattrapé, quelle maladresse de sa part que d’avoir pensé pouvoir s’écarter de ce garçon.
L’effrayait-il vraiment comme le disait Innocent ? Normalement, Morgan ne se mettait pas en doute mais là son corps réagissait bien plus rapidement que son esprit. Un désordre entre le corps et l’esprit. L’équilibre était rompu mais pour combien de temps ? Quand Emmerich reprendra t’il ses moyens ? Bientôt sans aucun doute ! Un adulte devait se montrer ferme et le gamin avait fait l’erreur de lui donner une fausse vision changeant son apparence physique. Une barrière venait tout juste de s’effondrer pour le beau psychologue. Justement, la grandeur de ce dernier l’avait secoué mais c’était ce qui lui manquait pour reprendre ses esprits.
~ Vous êtes effectivement plus grand.
Que le strict nécessaire, ce n’était pas la peine de perdre son temps à parler de ses frayeurs. Cette proximité, encore. Ses doigts glacés touchaient à nouveau la pâleur de sa maigre peau et déplaisait de plus en plus à Emmerich. Décider et ne rigolant plus du tout, il prit le jeune adulte par les épaules et l’écarta avec force de lui. Sans se gêner, il laissa ses mains s’emparer de point stratégique pour facilement enlever la chemise que portait Innocent, le laissant nu comme un vers. Le voir porter ses vêtements était de toute beauté mais il ne le supportait pas. Dans un mouvement bien calculé, il jeta le tissu tâché de sang sur sa peluche qui était bien assise sur l’une des chaises lui couvrant ainsi le regard et le laissant pur.
~ Mais moralement, rien ne change en vous.
Cette fois, ce fut le psychologue qui fit un pas vers son interlocuteur. Sa nudité ne le dérangeait aucunement, il avait déjà vu ce genre de chose dans son miroir et c’était parfaitement commun. Quoi qu’il en soit, le ton de la voix de Morgan avait maintenant une teinte bien sérieuse comparé à son grincement habituel.
~ À agir ainsi, j’ai l’impression que vous souffrez intérieurement.
Après tout, il avait bien un statu de psychologue ? Alors pourquoi ne pas en user pour le simple plaisir d’une torture purement moral ? La spécialité d’Emmerich. Doucement et froidement, il posa sa main gauche sur la douce joue du garçon lui la caressa tendrement. Tous ses gestes étaient maintenant siens et plus jamais il ne se laissera jouer de la sorte. Innocent était plus fort que lui ? Et alors !? Tant pis s’il devait y laisser des plumes, Morgan ne supportait plus qu’on rigole de lui.
~ On est tous un peu fou de toute manière.
Comme si sa le dérangeait, l’homme porta son pouce de la main gauche à sa bouche et en humecta le bout pour doucement le reposer sur la joue de son interlocuteur afin d’enlever un peu de charbon. Un peu comme une maman qui enlèverait de la saleté sur son enfant avant de le laisser aller jouer. À nouveau, il fit un pas vers lui et ce dans le but de l’obliger à se reculer afin de s’écarter discrètement de son précieux lapin en peluche.
~ Que pensez vous que je devrais vous faire ? | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 24th Septembre 2008, 6:58 am | |
| C'était parfait. Maintenant Morgan répondait à ses provocations avec acrimonie, le forçant à se reculer comme lui avançait d'un pas ferme. Innocent s'amusait plus que jamais, même si le regard loupé du psychologue le faisait frissonner. De peur ? Peut-être bien, quoiqu'il en soit, il sentait sa peau se pointillé de froid, il sentait un courant électrique lui remonter la colonne vertébrale et s'abattre avec une force surhumaine dans sa nuque.
Je voyais. J'entendais. Pourquoi dont ? Pourquoi est-ce que je m'imaginais ces scènes obscènes ? Pourquoi est-ce que j'aimais ? Je nous voyais déjà, les ébats fougueux, le chaud corps à corps avec ivresse. Ivre de plaisir, de désir. J'illusionne ? Je deviens fou ? Je suis fou, c'est vrai. Mais pourquoi ? Images sélectives, des séquences sans cesse coupées et entre-coupées de gémissements.
Je le vois déjà, m'acoller le dos contre le grand mur de la salle, où il s'enfonce en moi avec violence, tel violence que la bordure en semi-mur me harcelle les reins. Sur-élevé, adossé au papier-peint, c'est bon.
Maintenant il est assit, légèrement allongé sur un canapé. Et c'est moi qui travail. Mouvement lents, douloureux un peu, mais bons. Et je me sens jouir d'un plaisir inimaginé à califourchon sur lui, un désir langoureux et chaud. Est-ce qu'il se rend compte, est-ce que je rougis ? C'est tellement gênant. James. Arrête. Arrête de me pervertir de la sorte. Sors de ma tête, quitte moi. Je suis mort ! Tu ne devrais plus, non, tu ne devrais plus. Cesse de me tourmenter. Cruel, perfide. Je te hais, je hais les hommes. Je les hais, je me hais, tous, tout le monde. Vous, eux, nous. Toujours, à jamais. Contraire.
Il retirait la chemise. Une fois cette barrière de tissu complètement enlevée, éliminée il serait complètement nu. Cette idée-ci le fit rougir et lorsque le tissu soyeux mais humide glissa sur ses épaules pour aller se choir sur la chaise, cachant ainsi le lapin. Pourquoi ? Pour ne pas qu'il regarde ? C'était assez étrange venant d'un adulte mais Innocent savait en partie pourquoi il agissait comme cela. Peu importe, les affaires de peluches et d'oursons n'ont pas chose à faire dans ces écrits, autant arrêter d'en parler immédiatement. Sur-le-champs.
Il sentit le pouce fin de Morgan se poser avec tendresse sur sa joue. Un contraste, une main chaude et légèrement moite sur une joue froide, presque glacée. Même, le contact était chaud et réconfortant. Assez étrange venant de deux esprits programmés pour être cruels et se venger. Étrange. Surtout qu'Emmerich était devenu maternelle. Il avait humidifier son pouce pour pouvoir frotter frénétiquement la joue légèrement tachée du petit Innocent. Celui-ci l'accueillit étrangement et, un peu las, détourna la tête légèrement pour saisir son doigt entre ses lèvres. Aucune succion, pas de mouvement de langue, seulement un doigt à moitié dans une bouche, où se refermait des dents juste après les limites de l'ongle. Ce n'était pas une morsure, rien de douloureux non, c'était calme, presque tendre et délicat.
Le contact dut rompu en un rien de temps et une nouvelle fois Morgan s'approcha de lui. Innocent fut forcé de reculé d'un pas.
« Que pensez vous que je devrais vous faire ? »
Innocent était maintenant assez grand pour pouvoir le faire. Et c'est pourquoi, sans plus attendre, il se mit sur la pointe des pieds et enlaça le cou droit du psychologue. Sans prévenir, il exerça une douce pression -sans vraiment être brusque- à l'aide de ses avant-bras sur la nuque de son vis-à-vis pour lui incliner la tête. Ainsi, leurs lèvres s'effleurèrent tendrement et Haze ferma doucement les yeux, transporter dans ses pensées les plus roses, les plus lumineuses. Était-ce une sorte d'affection qui se développait ? Ou était-ce encore James ?
Il réouvrit les yeux en écartant légèrement la tête de la sienne pour pouvoir y répondre du mieux qu'il pouvait. Il semblait avoir oublié qu'il était nu comme un vers et de toute façon, était-ce vraiment utile à préciser ?
« Que pensez-vous que vous devriez faire, Monsieur Emmerich ? Vos lèvres sont délicieuses... »
Il avait ajouté les derniers mots avec une pointe de lunatisme. Il paraissait loin, rêveur. On pouvait voir se tracer sur ses lèvres un sourire un peu timide mais charmant. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 29th Septembre 2008, 12:17 am | |
| Alors que l’homme vêtu uniquement que de son pantalon, s’afférait à nettoyer la joue sale du jeune adulte il senti son pouce se faire mordiller s’arrêtant dans sa quête de propreté. Si cette jeune personne en avait vraiment envi, elle pourrait lui arraché littéralement le bout du pouce à l’aide de ses dents. Sa main ainsi prisonnière ne lui donna aucune bonne impression, un peu comme si dans le fond Morgan cacherais un côté légèrement parano. Peu importe. L’homme décida de ne rien faire et puis ce n’était pas comme si on pouvait le tuer ? Non ? Mais bon, le contact se lâcha tout de même lorsqu’il se décida d’avancer.
Tandis qu’une question fut posé, on le tira et provoqua un léger penchement pour recevoir un petit baiser. Les yeux grands ouverts, il ne manqua pas de voir l’ivresse d’Innocent lorsque leurs lèvres se sont touchées. Tout juste après, Emmerich se redressa et fit un très fin sourire. Cette douceur n’avait pas été de trop et devait-il avouer qu’une part de sa personne était tout de même tentée ? Que faire ? Jouer le jeu ? Ou bien tentée de se débattre en vain ? Morgan était un adulte pour le moins très intelligent mais aussi très joueur. Il était impensable pour lui de poser la main sur un enfant mais maintenant qu’Innocent brouillait habillement l’un de ses sens et que l’apparence de son interlocuteur lui paraissait raisonnable, pourquoi pas ?
Ce qu’il devrait faire ? Normalement, c’était à lui de s’amuser avec les mots et répondre par des questions pour bien s’amuser mais là... c’était Innocent qui semblait bien se marrer. De plus, sa petite remarque rêveuse ne fit que lui donner la nausée. Comment pouvait-on dire se genre de choses ?
*Ahhlalaa... La vie n’offre pas de cadeau.*
~ Ce que je pense n’a aucune importance.
Un bref soupir amuser et un petit roulement des yeux et il poursuivit.
~ Mais je crois qu’on ne vous a pas assez bien élevé.
Un regard moqueur et espiègle s’afficha sur son visage maigre et inquiétant. Son esprit n’arrêtait pas de se tourmenter entre sa vraie personne et ce qu’il devait être. Se combat intérieur ne fut pas bien long, Morgan n’était pas un enfant de cœur et être ici le prouvait. Se montrer trop gentil envers les enfants pourrait bien lui être fatal donc ce n’était pas compliquer... il devait faire contre les principes qu’on lui a inculqué et suivre le jeu de l’enfant souhaitant jouer au docteur.
Sévèrement et brutalement, d’une bonne poigne, Morgan agrippa la chevelure de son interlocuteur et le traina face à un vitrail pour plaquer son petit minois contre le verre.
~ Voyons voir.
Ces mots, ressemblait trait pour trait a ceux d’un docteur à veille de décapiter un corps pour connaître la cause du décès. Comme une chose fait tout les jours et qui n’avait rien d’important ni d’extraordinaire ce qui n’était pas le cas présent pour Monsieur Morgan Emmerich. D’une main chaleureuse mais dépourvu de charme, il fit glisser son index sur la colonne vertébral de l’enfant jusqu’aux fesses toutes rondes puis s’arrêta avant d’aller trop loin. Bien sur sa main droite avait lâché la courte chevelure d’Innocent mais le tenait fermement contre le vitrail, n’aillant pas envi de voir son visage qui ne ferra que le déconcentrer.
Un petit souffle dans le cou de l’enfant...
~ Tu va avoir ce que tu veux mais ensuite tu me ficheras la paix.
Avec une certaine lenteur, l’homme retira ses lunettes et mit l’une des banches à sa bouche et ce afin de ne pas les échapper suivant son idées et les évènements futurs. Il reposa sa main gauche sur son interlocuteur mais cette fois aux niveaux des fesses puis glissa froidement son majeur entre les deux boules de chair et ne perdit pas de temps afin de faire souffrir Innocent. Des images affluait à son esprit mais Morgan les repoussa aussitôt, se laisser submerger par de telles horreurs ne l’amusait pas et cette situation non plus d’ailleurs.
De légers mouvements, un peu maladroit mais quand même convainquant. Ses mains étaient normalement habile mais pas dans ce domaine...
~ J’imagine que ça vous plait ?
| |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 7th Octobre 2008, 1:35 am | |
| Des choses d'adultes. Dans un contraste brusque et doux, comme cela allait être bon, comme cela allait être puissant. Et en plus, devant nous, un homme d'exéprience, un adulte lui même, un homme, un vrai. Très inéressant. Il allait enfin pouvoir le faire. Il avait enfin trouver un homme, réussi à l'envouter. Même s'il était ressuscité depuis à peine deux jours, Innocent sentait déjà le besoinde plaisir et de jouissance lui ténailler les reins et le bas du ventre. C'est ce qui arrive lorsqu'on est initié à une chose pareil dès son jeune âge, à cette drogue qui nous rend rapidement dépendant.
Tête contre verre, fessier et dos cambrer, merveilleuse position que lui forçait le beau psychologue. Et lui se devait d'obéir parce qu'il en avait envie. Seulement ? Non, parce que c'était amusant et chaud, plaisant et brusque, luxurieux, lascif. Et tout allait vers le même chemain, le plaisir qui, bientôt, serrait provoquer par le contact intime de leurs peau se frôlant durant leurs ébats. Quelle phrase poétique et romantique, je m'amméliore de jours en jours, impresionnant, fort impressionnant. Dans cette position Innocent ne pouvait plus vraiment bouger. Et à bien y repenser, quand je me relis : les caresses du psychologue étaient plutôt maladroites. Fallait-il lui montrer comment ?*
Sa peau fut parcourut d'un frisson lorsqu'enfin le docteur sans doctorat posa des longs doigts graciles qui, quelques minutes plus tôt, aurait eu envie de briser un à un. Ce qu'il aurait été bête, sans ces beaux doigts effilés, plus de plaisir, plus rien.
Innocent fut surpris de sentir le corps élancé et maigre -sans chemise, tellement beau, de Morgan se plier en deux pour se coller le long de son dos. Il pouvait sentir sa peau, son torse frôler son dos, son bassin contre le sien, son souffle dans son cou.
Son dos se cambra brusquement lorsque les doigts du psychologue se glissèrent dangereusement plus bas. Frôlant ses reins, le bas de son dos, puis ses fesses, se glissant entres. Son corps en entier tressaillit et dans un gémissement, Innocent lui répondit que oui, ça lui plaisait. *Mais Innocent avait envie de s'amuser un peu plus. Et quelle meilleure manière que de prendre les dessus, de se faire respecter ? Ou simplement guider le beau psychologue d'une façon plus sensuelle et plus plaisante, plus chaude et suave...
Ni un ni deux, Innocent se retourna lentement, agrippant au même temps les doigts fin du docteur sans dotorat (ce que j'aime dire ça) et les mêler aux siens. Tien, il avait presque oublié qu'il avait toujours son pantalon. Quoi de mieux, quelle meilleure idée que de... se mettre à genoux ?
« Les hommes vous intéressent donc ? Si jamais... besoin est, d'un peu d'aide... »
Pas tout de suite. Pour l'instant, il s'était collé contre le corps blanc partiellement dénudée, corps blanc, froid, corps tellement beau. Et pui ses lèvres se collèrent à nouveau au creux de son cou mais cette fois si, ses dents y comprit. Il mordillait tendrement les muscles de son cou, les lignes de tension qui tenaient rattaché les deux partie de son corps, tête/torse. Tendrement hein, n'allez pas croire qu'il lui enfonçait sauvagement ses crocs dans la peau, non. C'était tendre et chaud, presqu'amoureux tellement la douceur battait son plein.
Ses mains volages, habiles, et le bruit d'une boucle de ceinture qui s'ouvre. Ses doigts tentaient en vain de le procurer, frolant le bas de son ventre, s'enfuyant de quelques centimètre sous sa ceinture. Allez donc savoir ce qu'il avait en tête ! Ahah. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 17th Octobre 2008, 11:57 pm | |
| Quelle bêtise que de se plier aux caprices de cet enfant, seulement, c’était le jeu et Morgan se savait moins fort. Malchance quand tu nous tiens ! Quoi qu’il en soit, le beau psychologue se sentait en possession de la situation seulement il ne pouvait réprimer ses penser concernant sa maladresse. Oui, il était mortellement ennuyer d’être si gauche et ce même dans ce genre de situation. Peut-être était-ce du a son désir de se sentir bien supérieur et intelligent comme il l’avait été du temps de sa vie à l’extérieur ? Quoi qu’il en soit, l’homme resta de marbre malgré sa surprise de voir le jeune homme se retourner vers lui. Que lui voulait-il maintenant ?! Ce n’était pas assez excitant ou quoi ? Soupir. Des doigts qui s’entrelacent... bon sang que Morgan détestait cette douceur inapproprié. Oui, ce geste était doux et tout mais il avait tendance à faire remonter certains souvenirs et cela agaçait son esprit mathématique.
Si les hommes l’intéressaient ? Aucunement. Ses gestes en avaient montré le contraire mais parfois l’esprit et le corps ne sont pas toujours en accord. Sur ce il n’avait à répondre et le mieux pour lui était de garder le silence. Un être muet est bien plus ennuyeux que celui qui réplique, peut-être qu’Innocent finirait par se lasser de lui et lui ficherait la paix, non ?
Encore une fois, l’homme aurait aimé repousser son interlocuteur mais n’en eu pas vraiment l’occasion et du le laisser s’approcher. Si près de son cou, si près de lui, respirant l’odeur de sa peau tendre et fraîche. Les petits mordillements d’Innocent ne lui faisaient aucun mal et il s’en étonnait, préférant quasiment sa première l’hypothèse qui était la morsure directe et brutale. L’image de sa femme passa en flash dans son esprit au moment où les mains du jeune homme commencèrent à s’approcher bien trop de son entrejambe et brutalement, ses deux mains se plaquèrent sur celle de son interlocuteur. Sa force était celle d’un adulte qui ne la contrôlait plus. Peu importe s’il venait à le blesser puisqu’après tout ils étaient immortels.
~ Tu ne crois pas que c’est suffisant ?
Trop tard, son petit défaut social refaisait surface. Sa patience ne le supportait plus, le visage de sa femme et de ses douces caresses lui faisait tourner la tête et brouillait d’autant plus son calme monotone. Avec force, Morgan repoussa le jeune adulte et l’attrapa fermement au cou. Peu importe ce qui lui arrivera, ça n’avait aucune importance. Son regard avait perdu un petit quelque chose, sa petite conscience.
Ses doigts se serrèrent dangereusement autour du petit cou. Une poigne de fer dans ce corps si mince et maladif. Son visage exprimait tout les sentiments qu’il avait du refouler depuis un bon moment. Vous savez ce que c’est non ? De retenir sa colère si longtemps qu’elle fini par vous exploser en pleine gueule ? He bien, Morgan faisait maintenant une crisse !
~ Tu me lève le cœur.
Encore cette histoire de sexe. Vraiment, Emmerich ne pouvait supporter ça. La violence extrême, la décapitation, l’hémoglobine et tout ce qui avait attrait aux châtiments brutale ne le choquai aucunement. Les douces caresses trop sensuelle par contre lui montait à la tête. Comme ces tendres moments n’avaient été passé qu’en compagnie de sa tendre moitié il ne supportait pas de voir un autre visage que le sien. L’amour, le sexe, les caresses charnels... tout ça se devait d’être accompli avec l’être aimé et ce sous aucun prétexte. Oui, Morgan avait voulu tenter le coup et s’amuser mais ce fut une tentative vaine puisque son amour pour sa douce était toujours très présent dans son esprit.
~ Trouve-toi une fille espèce de monstre.
Pensé préconçu d’un monde baigner dans la religion et ces principes. L’homosexualité, un mal qui ne devrait jamais exister... | |
| | | | Innocent Haze
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Âge du personnage: Il parrait si jeune... Son visage semble figé dans le temps, comme s'il était condamné à avoir 13 ans éternellement.
| | Sujet: Re: Monochrome... 23rd Octobre 2008, 1:37 am | |
| Les actes laisse parfois parraitre le mensonge. Dans le cas d'un psychologue, c'est totalement le contraire. Enfin, généralement. Eux, il se mettent mal à l'aise en racontant la vérité. Je ne saurais dire pourquoi en fait, mais bon. Tout ça pour dire qu'au contraire des gens normaux, ils savent contrôler les signes que naturellement les mensonges laissent sur un corps stressé. Des sueurs froides, des tremblement et un besoin incomblable de manipuler quelque chose pour passer ses nerfs. Où je veux en venir ? J'en ai strictement aucune idée, peut-être seulement parce que ça me passait par la tête. Peut-être. Vous savez, moi, narrateur, je suis un peu fou sur les bords. À force, vous auriez dû vous en rendre compte en lisant les textes et les états psychologiques d'Innocent. Mais encore, certaines personnes dans ce bas monde ne sont pas des lumières, et certaines ne le seront jamais. Triste vérité...
Innocent resta immobile, le cou suspendu aux deux mains serrées du psychologue. Sa respiration s'affaiblissait gravement. Même si, en ce moment, il savait qu'il était immortel, l'idée de mourir asphixié, étouffé, le fit frémir. C'est des yeux plaintifs se plongèrent dans le regard rouge du psychologue. Un regard noir en fait, rongé par la colère et l'hystérie. Un regard où on lisait toutes les misères réunies, un regard à vous glacer le sang. Le genre de regard, en fait, qu'un psychopathe caché sous votre lit pourrait avoir en vous voyant passer à porter de ses mains.
La voix faible, disons étouffée. Oui, parce qu'UN PSYCHOLOGUE lui enfonce SES DEUX POUCES carrément dans la POMME D'ADAM. la voix basse, donc, des mots doux s'élevèrent. D'une manière trop douce disons. Comme s'il savait que la mort était imminente, comme s'il voulait se faire pardonner de quelque chose qui le hentait depuis toujours. Ses lèvres remuèrent et un souffle léger en ressortit. Des les mains du psychologue, le cou d'Innocent se rétrécit, moins épais d'un ou deux centimètres, son visage reprit sa forme normale, son apparence de jeune adolescent. Il souriait tristement, visiblement désolé.
« Je suis désolé... James... Je t'aime. Je suis désolé... de t'aimer... Pardonne-moi... de ne pas t'avoir écouté... S'il te plait ; s'il te plait... Enterre-moi aux côtés de Mère, aux côtés de Blue Haze. Elle me manque tellement James, tu me manques tellement, James... je t'aime... »
Soudainement, son visage se tordit dans un souffle creux, un peu comme lorsque vous inspiré et que l'air vous manque ; la gorge crée un bruit désagréable qui ressemble vaguement à une porte qui grince. Ce son s'éleva du fond de sa gorge et s'étouffa à ses lèvres. Un sourire se forma au coin et il se mit à rire. À rire fort, un rire fou à dresser tous les poils de votre corps. Un rire cynique, cruel. Innocent avait reprit son apparence jeune et fièvreuse. Il posa ses deux mains sur les deux poignets du psychologue et les tordit doucement, se liberant, toujours en riant. Il plongea son regard de fou dans celui de Morgan, approchant sa tête de la sienne comme si rien ne pouvait s'arrêter. Il avait envie de sang, de gouter au sang.
Ses lèvres se collèrent d'une manière plutôt tendre (chose qui laissait croire qu'il s'était calmé). Il mordillait sa lèvre inférieur et enfin, oh oui, enfin. Il referma ses crois sur un coin en particulier. Aussitôt, un goût délicieux de fer se mela à sa salive. Il goutait le sang de Morgan au même moment. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 23rd Octobre 2008, 4:49 am | |
| C’est bien ça Innocent, meurt, crève sous les doigts effiler du beau psychologue. Avoir troublé son esprit déranger n’avait pas été une sage décision, car cet homme ne sait plus s’arrêter une fois réellement démarrer. Son regard était profondément encré dans celui du jeune homme et ne s’étonna même pas de sentir sa poigne se resserrer sous le changement d’apparence. En fait, il s’attendait un peu à ça. Un cou plus frêle, un corps plus jeune. Pourquoi fallait-il qu’il change d’apparence, hein ? Voulait-il crée un doute dans l’esprit d’un homme dans la trentaine ?!
Encore ce James, mais quel boulet celui-là ! Ne pouvait-il pas changer de discourt ? Quoi qu’il en soit, ses paroles ne lui étaient pas destiner. Durant un instant, ses jambes voulurent se dérober mais son esprit restait bien trop constant pour que le corps entier ne sombre. Morgan savait, les mots d’Innocent était sans doutes ceux qu’il aurait aimé prononcer à ce James. Des paroles qu’il n’avait sans doute jamais eu l’occasion de lui raconter. L’amour était quelque chose d’atroce et merveilleux, Emmerich savait ce que c’était que de voir l’être aimé s’échapper, il ne pouvait que comprendre la tristesse de ce gamin et ce même si leurs histoires étaient différentes. Ses mains ne voulaient pas quitter ce cou si fin, de vraies serres fortement agripper a cette peau si jeune.
Soudainement, il senti que la fin venait. Le visage de sa victime se tordait de douleur et procurait une agréable sensation au creux de son estomac. Un frison plus que sensuel, un ardent désir que de voir cette petite personne mourir sous ses yeux, même si dans ce cas si c’était impossible. Innocent était tout aussi immortel que lui et Morgan en était parfaitement conscient. Un rire. Un rire terriblement et atrocement terrifiant qui lui dressa quelques poils sur son épiderme. Pourquoi riait-il alors que la mort se sentait ?! L’adulte aurait pu se laisser déconcentrer par une telle réaction mais ce ne fut pas le cas, il resserra d’avantage sa prise.
~ Ferme-là...
Ses dents se crispèrent sur la branche de ses lunettes qui pendait toujours à ses lèvres. Mais ?! Que faisait-il ?! D’où puisait-il une telle force ?! Comment était-ce possible qu’un simple gamin arrive à écarter monsieur Morgan Emmerich de sa proie ?! L’endroit où il avait posé ses mains semblait être des points sensible et malgré sa stature d’homme il ne pu rien y faire. Une grimace de douleur se retint en lui lorsqu’il serra les poings pour durcir les veines de ses poignets et ainsi moins souffrir.
Une autre douleur l’éveilla. Cette fois, son liquide vital s’échappait. Vraiment, comment pourrait-il se débarrasser d’une telle sangsue !? Par le feu peut-être ? N’était-ce pas ainsi que l’on faisait disparaitre ses sales bestioles lorsque l’on devait pratiquer la saigner ? Le feu était pour lui quelque chose de possible. Juste, qu’il lui faudrait atteindre son briquet mais pour le moment cet action était hors de porter. Tout ce qu’il pouvait faire était d’attendre qu’Innocent finisse son repas.
~ Ce James ne vous aimait pas, il ne faisait que profiter de votre faiblesse pour vous soumettre à ses désirs pervers.
Si déjà les paroles pouvaient le faire réagir se serait bien, non ? Morgan avait encore cette soif de meurtre en lui mais doucement il la faisait taire et bénéficiait de sa bouche pour choquer l’enfant jusqu’au moment suprême où il pourra aisément boire le nectar du meurtre.
~ On ne peux aimer un homme. | |
| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 23rd Octobre 2008, 5:19 am | |
| Je m'attendais à quelque chose de mieux venant d'un psychologque. Quel homme, oh oui, quel homme... Pourtant, il parrait tellement intelligent de loin... de loin. Parce que vous voyez, cet homme n'a rien comprit. Il n'a rien comprit à la chose, il n'a rien saisit. On aime pas un homme parce qu'il est un homme ou une femme parce qu'elle peut procrééer. On aime quelqu'un parce qu'on l'aime, parce qu'on est attiré par son caractère, parce que son souffle nous fait frissoner, parce que caresser ou toucher sa peau nous rend mal à l'aise. C'est ça l'amour, espèce de con, c'est ça ! Le sexe, masculin ou féminin n'a aucune importance, on aime un point c'est tout. Je m'attendais à tellement mieux venant d'un psychologue, d'un adulte majeur à l'âge bien ancrée. Tu fais pitier, foule le sol comme un inculque, lèche mes pieds, foule le sol espèce de sangsue, espèce de ver pénible. Tu es tellement pénible, Morgan Emmerich, tu es tellement pénible que je voudrais pouvoir te laisser là, choir seul et m'enfuir avec ta stupide peluche. Je voudrais me vanger parce que tu ne sais pas, parce que tu ne sais rien. Oh bien sûre ! Monsieur Emmerich est adulte. Il est con surtout, tellement con. Oh oui, prend-moi, baise-moi.
Sourire, sourire, toujours. Même si le ciel est gris, il faut sourire et garder la bonne humeur. Parce que les jolis sourire attirent les jolies femmes et normalement, les jolies femmes sont mariées à des hommes riches, des hommes d'affaires, dominants. Et moi j'aime les hommes d'affaires, les uniformes m'excitent. Et vous savez, je ne l'ai pas écrit dans ma fiche, je n'ai pas parler de ce beau Charles. Vous savez, lorsque James et Mère partaient ou sortaient dehors, nous baisions sur la table et j'aimais ça ! Il me faisait l'amour comme personne, j'aimais ça. Et c'est comme ça que j'aime les hommes, dominant et en uniforme. En vestons et en cravates, riches, beau, vieux... Oh oui, Charles, je te hais, toi aussi. Pourquoi m'avoir laisser seul, pourquoi. Pourquoi m'avoir laisser seul avec James ! J'aurais tellement voulut que tu me prenne sur la table, pour de vrai. J'AI MENTIS ! Pourquoi est-ce que je fantasmais à l'idée de te sentir si bien ancré en moi, de te sentir chaud contre moi. Pourquoi étais-je si différent des enfants normaux ? Pourquoi est-ce que je voulais, pourquoi... Je voulais les hommes avant même de savoir ce que celà voulait dire. Suis-je fou ? Je ne suis pas FOLLE vous savez. Bonsoir.
Sourire mais parfois rire. Rire tellement fort et tellement décroché qu'il faut exagérer. Mais c'est tellement drôle de voir les gens souffrir, les yeux grant-ouverts ! Oh, je trouve tellement que le PSYCHOLOGUE est beau avec ce regard. Pourquoi voulais-je le cacher. Je veux qu'il me prenne, lui aussi, contre la table de la cuisine, je veux pouvoir me joindre à lui la nuit, dans son lit et célébrer l'amour que je lui porte déjà. Je veux qu'il m'aime et que nous nous aimions. Mais lui ! Mais LUI ! Pourquoi me repousse-t-il ! Pourquoi ?! POURQUOI ?! Je veux l'aimer ! Je veux qu'il m'aime ! JE VEUX QU'IL AIME LES HOMMES ! JE LE VEUX LUI ! POUR MOI TOUT SEUL ! À mort sa putain ! Je voudrais la voir, là, maintenant, sa putain. Je voudrais pouvoir refermer mes deux mains sur son cou et me débarasser de cette foutue femme qui continue d'hanter son esprit, me débarasser d'elle pour pouvoir garder Morgan pour moi seul. Et nous nous aimerions, nous baiserions la nuit, je me joindrais à lui dans son lit et nous nous aimerions. Oui, nous.
Je veux qu'il se taise. Je veux pouvoir l'embrasser, je l'aime. Morgan ! Enserrer mes mains autour de sa taille, déjà lui ouvrir son pantalon. Je l'embrasse, encore, encore... Il ne me repousse pas. Pourquoi, lui qui disait ne pas aimer les hommes ? Serait-ce parce qu'il ne sait ce l'avouer ? Serait-ce parce que je suis trop rapide et que déjà son patalon foule ses chevilles. Oui. Oui, Morgan. Aime-moi, baise-moi. | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 23rd Octobre 2008, 5:30 pm | |
| Oh là ! Narrateur ! Morgan n’est en rien un imbécile de second rang. Son éducation avait été faite ainsi. Son passé regorge de passages de la bible. Tous les dimanches cet homme qui autrefois croyait en dieu buvait les paroles saintes du messager envoyé par l’être suprême. Sa croyance en elle seule lui imposait cette idée préconçue des relations humaine et son esprit ne pouvait concevoir le contraire. Bien sur, il se du de quitter l’église pour sa douce et ainsi renier le paradis que dieu lui offrait mais cela n’entachait pas pour autant les enseignements divins qui lui avait été implanté dans le crâne dès le plus jeune âge. Souvenez-vous en bien, Morgan Emmerich n’est pas con ! Peut-être l’était-il aux yeux de cet enfant mais il ne devait pas l’être aux vôtres. Faut le comprendre. L’église était tout puissante et pour lui, c’était bien Innocent qui était immoral.
Contrairement à son interlocuteur, l’homme trentenaire repoussait en lui toute image venant de sa femme. Se laisser submerger par sa beauté dans un moment pareille n’était pas très intelligent. Sa peau douce, ses lèvres soyeuses et son regard envouteur. Ses courbes plus que majestueuse ainsi que sa démarche de déesse ne devaient pas venir déranger son esprit. Elle était son seul remède, la seule personne qui saura à jamais le calmer, le rendre faible.
Les enfants, Morgan les aimaient bien lorsqu’ils souriaient et couraient dans le parc ou encore lorsqu’ils dormaient sagement rêvant au lendemain... il ne les aimait pas dans son propre lit, nus comme des vers et couvert d’une sueur malsaine.
Tout ce passa trop vite. Non, le psychologue n’aimait pas secrètement les hommes et il ne se laissait pas faire de la sorte en temps normal mais là, son esprit était brouiller et Innocent l’avait surprit de par sa rapidité d’exécution. Quel démon cet enfant ! Pourquoi ne pouvait-il pas lui foutre la paix ? Oh, il le désirait ? Il l’aimait ? Emmerich ne pouvait y croire pour la simple et bonne raison qu’en amour on ne forçait jamais l’autre à faire ce qu’il ne veut pas faire. Ce que ressentait son interlocuteur ne devait pas être de l’amour mais simplement une très forte attirance et un désir puissant de se faire posséder.
Son pantalon trainait maintenant à ses chevilles, quelle gêne... Son expression prit une teinte surprise. Tout comme un enfant découvrant ses parents dans le feu de l’action. Une surprise innocente. Se débattre ! Il ne devait pas rester ainsi et laisser cet enfant faire ce qu’il voulait de sa personne ! Se laisser marcher sur les pieds n’était pas dans le menu du jour et Morgan n’était un homme lâche qui abandonnait de si tôt la partie. Agir avec calme était pour lui la première étape. Doucement, il pu remettre ses lunettes sur son nez et les ajuster convenablement à l’aide de son index.
~ Pourquoi persistez-vous ?
Calme... calme... sa folie ne devait pas l’ébranler, ses nerfs étaient à vif, son sang circulait à grande vitesse mais non, il ne devait pas... encore une fois agir si rapidement. La victoire était bien mieux si l’on prenait tout son temps, non ? Toujours avec un certain contrôle de soi, l’homme se pencha légèrement en quête de son pantalon, il lui fallait le remonter mais est-ce qu’Innocent allait le laisser faire ? Surement pas ! Dommage... Son geste était déjà inutile avant même d’avoir été posé. Que faire alors ? La seule chose qui séparait ce gamin de sa partie sensible était son sous vêtement...
~ Je ne vous aime pas.
Ce n’était pas faute d’essayer mais cela n’arrêtera sans doute pas les agissements d’Innocent. Sans savoir exactement ce qu’il devait faire, Morgan posa ses mains sur les épaules du garçon et ce dans le but de le garder à distance.
~ Vous perdez votre temps et vous me faite perdre le mien.
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| | | | Innocent Haze
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| | Sujet: Re: Monochrome... 30th Octobre 2008, 1:49 am | |
| Mais pourquoi ! S'il a quitté l'Église il devrait aussi avoir oublié ce qu'elle enseignait. Pourquoi continuer ? Pourquoi persister ? L'Église est tellement conne. Moi, je n'ai jamais eu à y aller le Dimanche ; je n'ai jamais du me priver de m'amuser le Dimanche parce qu'on devait passer sa journée à penser au Seigneur et à personne d'autre. Non mais quelle idée, de croire à ces conneries. Pourquoi est-ce qu'un homme ne pourrait pas en aimer un autre ? Hein ? Le narrateur est fâché, vraiment. Et moi aussi je le suis. Je ne suis pas fou vous savez ? Roh, mais je t'aime. Oui, je t'aime. Revenons-en au sérieux.
Ah, Morgan, continues. J'adore quand tu me résiste parce que je le sais, je le sais au plus profond de moi, ta perte sera plus douloureuse, ta perte sera plus forte. je te l,ai dis, ou pas, je veux gouter ta peau, je veux. Tu sais ce qui est ironique ? C,est que je vais réussir, je vais réussir à te charmer et tu tomberas complètement hypnotisé, tu deviendras une vraie bête, comme James. James, ahah. Quel con celui-là, tu vaut certainement mieux non ?
Comme ça, tu n'aimes pas les hommes ? Alors pourquoi est-ce que tu commençais à être attiré ? C'est parce que je suis trop jeune, c'est ça ? C'est parce que je te fais penser à un enfant, je suis mineur et infantile... Mais j'ai presque ton âge, tu le sais ? Certainement. Mais qu'est-ce que je raconte ? Je sais même plus ce que je dis, et en plus tu ne m'entends même pas !
Innocent ne se tenait plus. Tout son corps tremblait et sursautait tellement le plaisir malsain l'envahissait. Il découvrit, un peu plus bas, un sous-vêtement. C'est tout, il ne restait que ce bout de tissu pour parvenir à la deuxième étape. Il voyait bien que Morgan n'était pas du même avis que lui, et alors ? Il l'empêcherait de se r'habiller, un point c'est tout. de toute façon, il en aurait les moyens, non ? Un esprit aussi tromatisé et aussi sadique que le sien pouvait tout se permettre, tout s'approprier. Et c'est pouquoi, déjà, ses doigts couraient sur la douceur de la peau du psychologue. Ils se tendaient et formaient des jambes qui escaladait les courbes masculines de sa taille, du triangle que formait son bassin vers le plaisir lui même... Il posa ses mains à plat sur chaque côtés de sa taille et glissa deux doigts sous l'élastique de son sous-vêtement. Un peu curieux, l'envie de jetter un petit coup d'oeil se logea au creux de ses poumons. Mais pourquoi entacher le plaisir ? Attendre plus longtemps ne faisait que l'embellir et c'est pourquoi, sans même examiner son contenu, il abaissa tranquillement le sous-vêtement du psychologque milimètres par milimètres. Entre temps, il s'était collé contre lui et embrassait le haut de son torse avec envie, tentant de lui faire comprendre ce qu'il désirait.
Laisses-toi faire mon beau. C'est bien meilleur, tu vas voir. Ne me dis pas que tu es totalement insensible à ce genre de chose ? Depuis combien d'années, de decennies, n'as-tu pas pris un peu de plaisir ? Tu peux faire ce que tu veux de moi, tu le sais ? Oh, mais oui, je crois que tu le sais... | |
| | | | Morgan Emmerich
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| | Sujet: Re: Monochrome... 18th Novembre 2008, 8:16 am | |
| Pour qui me prends-tu ? Bien sur que je le sais ! Seulement t’es tu déjà regarder dans le miroir ? Tu es tellement pathétique et infantile, vieillir ne te ferrai pas de mal très cher. Ce que tu ne comprends pas c’est que je n’ai aucune attirance envers les enfants, les gamins et les gosses comme toi. Les adultes, comprend-le, j’aime les belles poitrines et les formes gracieuses et dans la pire des situations le corps d’un homme adulte mais ça c’est en dernier recourt et même là je crois que je préférerais m’abstenir. Le sexe est un pêcher de l’Homme, j’imagine que tu le sais, non ? Tu as raison, il y a fort longtemps que je n’ai pas pu sentir la peau d’un être contre la mienne de cette façon mais si c’est pour m’assouvir avec un enfant je préfère passer mon tour... ça peut-être n’est tu pas à même de comprendre.
Oui, tu es âgé mais le fait est tout de même que je le suis encore plus... ne l’oublie pas, nous somme né dans deux mondes totalement différent.
A présent...
Ses yeux ne lâchèrent pas un instant le gamin audacieux tandis que ses mains, elles, lâchèrent les frêles épaules pour se raccrocher à son caleçon et ainsi tenter de ralentir sa chute. Les baisers tout et tendre n’avaient malheureusement aucun effet, ou du moins ne faisait que ressurgir des images de sa femme.
~ Mais vous allez me lâcher à la fin !?
Brusquement et de nouveau, l’homme l’écarta avec force et fit quelques pas vers l’arrière. Il se sentait comme un claustrophobe enfermer dans une boite de verre et c’était plus qu’inconfortable. Les visions de sa femme provoquer par ses sensations lui filait une très mauvaise mine. Elle devait sans doute être morte à l’heur qu’il est et de la revoir en sachant cela l’énervait.
~ S’en est assez, je ne veux plus jouer.
Habillement, Morgan remonta son pantalon qui ne tenait plus qu’à l’une de ses jambes. Il s’en avait fallu de peu pour qu’il trébuche à cause de cela mais comme c’était un homme calculateur ce genre de détail ne l’avait pas gêné. Il s’empressa de le reboutonner en se tenant a une bonne distance. S’enfuir qu’elle honte mais il savait qu’il ne pouvait pas se mesurer a se gamin, ses instincts lui criait même de fuir ce monstre mais son orgueil et sa fierté l’implorait de rester et de faire souffrir cette chose.
~ J’ai horreur de ce genre de jeux ! Si vous m’aviez proposé une décapitation j’aurais été parfaitement d’accord mais là vous m’insupporter.
« Tue-le Morgan, tue-le ! Allez ne soit pas idiot ce gamin n’est pas aussi faible que tu le crois alors fou le camp au plus vite ! » Voilà ce qui se passait dans son ventre et dans sa tête... Contradiction totale reste maintenant à savoir si son orgueil était aussi bien placé que ses instincts de survit !
Et Bam ! Victoire pour l’orgueil ! Tant pis pour la survit puisque de toute manière il était immortel ! Le seul de ses ennuis était sa peluche... que deviendrait-elle le temps de sa ressuscitation ? Ses pas s’arrêtèrent et son dos courbé se redressa légèrement, il allait le tuer, jouer le tout pour le tout, il en avait marre et ses nerfs étaient plus que réchauffés.
~ Jouer à « Qui crèvera le plus vite ? » est un jeu bien plus intéressant. | |
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