•Andrew O'Brian• ~|Présentation|

Sujet: •Andrew O'Brian• ~|Présentation| 31st Juillet 2008, 1:10 am

Suis-je mort ? La question par sa stupidité sans borne en devenait presque comique. Pourtant la situation n'avait rien de drôle... Le peur était présente, et enfonçait ses piques acéré dans l'esprit de l'adolescent... Il y avait encore quelques minutes, c'était la fraicheur nocturne de la nuit et la petite brise s'engouffrant dans ses cheveux qui rendait le moment délectable, mais tout avait disparu, la lettre, cette lettre, cette sensation de manque d'air, cette oppression... Pis enfin le calme, la froideur du carrelage sous les mains de l'adolescent tâtonnant pathétiquement le sol à la recherche d'une hypothétique aide... La lumière s'alluma, aveuglante, alors que les petites mains d'Andrew commençait fébrilement à trembler... Un homme apparut, son regard ce pausa sur la petite créature qui gisait à terre, après un léger signe de tête pour lui demander de le suivre, Andrew ce leva, avançant difficilement à la suite de cette homme qui ne lui avait même pas jeté un mot, comme si son apparition dans ce lieux, était d'une pure routine... Bientôt, l'homme s'engouffra dans un bureau, et laissa Andrew là, face à une femme ayant le même regard, froid et dur... Un vrai supplice de ce faire regarder de haut par cette femme... Andrew voulait parler, crier, mais aucun son ne sortait de sa bouche, comme si sa langue était paralysé et refusait de l'aider, son corps le trahissait lui aussi... La femme lui tendit une fiche à remplir, et retourna a ses occupations sans même un mot...

__Nom : O'Brian
__Prénom : Andrew
__Âge : 14ans...

__Description physique :
Les apparences sont parfois trompeuses, ne dit-on pas ? On dit qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, mais aussi que la première impression est toujours la bonne… alors que devons-nous croire ? Face à Andrew O'Brian, cela pourrait bien être les deux en même temps. J’entends par là que ce garçon sera froid un jour et semblera plus chaleureux un autre -pas devant les mêmes personnes donc-. Malgré son caractère ; ses mots seront certes froids, vous remarquerez que cet étrange bonhomme dégage en quelque sorte une aura chaleureuse, presque douce et câline. Pourtant, dans ses yeux semblent brûler les flammes glacées de l’enfer, des flammes bleues qui se tordent de douleur dans les ténèbres. Quelques fois cependant, Dieu seul sait combien ces yeux peuvent être doux ! Des flammes gelées de l’enfer qui deviennent un océan de douceur, Andrew est un personnage vraiment très intriguant de part toutes ces contradictions qui vivent en lui...Quant à ses cheveux, ils sont d'un blanc pur, fin, très résistants, et parfois ils semblent virer au gris. Ils dégagent une certaine chaleur qui va contre son regard, en règle générale. Ils sont doux, soyeux au toucher. Passons à la couleur de sa peau ; Andrew possède une peau très spéciale, semblable à celle d’un mort. Cela attire beaucoup les regards, d’autant plus que son maquillage n’est pas des plus banals ! Des traits noir sous les yeux, sur une peau légèrement verdâtre, c’est… effrayant. Pour son âge, Andrew est un garçon plutôt frêle, ni trop grand, ni trop petit,possédant de petite épaule, et une musculature quasi inexistante. Ses mains sont cependant très abîmées, par quoi, on ne sait pas ; elles sont recouvertes de cicatrices en tout genre et de plaies encore récentes.… Notons aussi qu’une grande croix, due à une brûlure, lui barre tout le dos comme un signe, un avertissement. Nullement complexé par toutes ces marques, il parvient, grâce à son indifférence, à les transformer en quelque chose de très attrayant, très séduisant. Il est étrange de voir comme cet être qui devrait être repoussant arrive à attirer le regard des gens qui le trouvent beau et séduisant.. Question vêtements, Andrew n’est pas très difficile. Il affectionne particulièrement le noir, et il n'est pas rare de le voir porté, un tee-shirt à rayure sous un veston noir.

__Description psychologique :
Andrew O'Brian.... Un jeune homme qui possède mille et une facettes, toutes plus étranges les unes que les autres. Quelqu’un dont on ne peut cerner exactement la personnalité tant il est contradictoire ; un véritable mystère réside en sa personne. Cependant, Andrew n’est pas quelqu’un que l’on apprécie une fois qu’on le connaît. On aura tendance à chercher à le connaître tant il est charismatique, mais une fois qu’on le découvre –ou que l’on croit le découvrir-, on finit par se dire qu’il vaut mieux rester au stade de « simple connaissance ». Les amis d'Andew n’ayant jamais eu beaucoup de chance, le garçon évite de créer des liens trop forts avec son entourage. Ce jeune enfant c’est aussi le calme et la tempête en même temps… il donne souvent une impression de sérénité troublante voire obsédante, pourtant, je peux vous garantir qu’en lui vit une tempête infernale, une tempête de questions qui ne possèderont jamais de réponses. Andrew est très complexe, et très exigeant ; quand il pose une question, il s’attend à une réponse bien particulière, et si cette réponse ne convient pas, alors il ne l’acceptera pas tant qu’il n’aura pas de preuves valables, la confirmant. S’il dit que le ciel est rose et qu’on lui dit « non il est bleu », il exigera une preuve. Allez la trouver ! Car bien souvent, Andrew demande des choses impossibles. Ou alors, la réponse est tellement dure à avouer que l’on préfère fuir son regard de braise.
Andrew est aussi un parfait manipulateur. Il serait capable de se glisser dans la peau de n’importe qui du moment qu’il connaît un peu la personne ; il s’adapte à la perfection. Il adopte la même façon de penser, la même gestuelle, les mêmes tics, le même répondant, il devient la personne. C’est quelque chose qu’il fait depuis qu’il est gosse, et c’est d’une utilité redoutable. C’est quelqu’un de menteur, à qui il ne faut pas se fier. Quand il promet quelque chose, il ne tiendra jamais cette promesse si lui n’a pas quelque chose en retour (et en continue, car il suffit d’une petite déception pour qu’il lâche tout et rompe sa promesse). Jouant beaucoup sur les mots, il faut toujours lui faire jurer sur sa propre existence qu’il tiendra sa promesse. Si on ne le fait pas, jamais il ne la tiendra. A le voir, on a aussi parfois l’impression que Arwen est quelqu’un de blasé, agacé, comme si vivre était un fardeau, comme si respirer était une souffrance… et en même temps, il le pense un peu. Loin d’être optimiste, ce petit égoïste broie souvent des idées noires mais cela ne lui déplait pas. C’est son univers, et il en est ravi. Les seules fois où on peut le voir jubiler, c’est lorsqu’il se sent en danger. Allez savoir pourquoi ! On a souvent pensé qu’il était un peu fou –d’un côté, cela n’est pas tellement faux. Andrew peut se montrer particulièrement violent, vulgaire et agressif si on fait quelque chose qui lui déplait. Bon, il n’est pas un super méchant et ne possède pas des super pouvoirs… cependant il est très intelligent, futé, et sait utiliser ses dons comme personne… c’est un adversaire redoutable qu’il ne faut jamais regarder dans les yeux. Si la puissance physique n’est pas son fort, la manipulation l’est, le mensonge aussi ; et le mieux dans tout ça, c’est qu’il peut cerner assez aisément les points faibles d’une personne… Alors mieux vaut rester prudent lorsque l’on est son ennemi.
Malgré ça… Andrew n’est pas la méchanceté et l’égoïsme par excellence. Si on fait l’effort de bien le connaître, de se montrer tenace et rusé, on peut l’avoir de son côté et son aide est extrêmement précieuse ; ami fidèle, il ne pardonnera en revanche aucun dérapage. Ceci est à prendre en compte et il faut le savoir si l’on veut devenir son ami. Très protecteur, il se débrouillera pour toujours être là en cas de besoin, mais c’est une personne jalouse et possessive et ne tolèrera pas qu’un de ses amis soit aussi celui d’un de ses ennemis. Dans les moments critiques, c’est là qu’il dévoile sa vraie personnalité… il retire tous les masques. Même celui expliqué ci-dessus. Il n’y a pas de Andrew véritable, autre que celui qui se bat jusqu’à la victoire afin de protéger ce qu’on lui a confié. Et même s’il doit en mourir, il se donne toujours à 200% … C’est quelqu’un de très admirable qui gagne facilement le respect des gens dans ces moments là, et sur qui on s’appuie, à qui on obéit au doigt et à l’œil sans broncher. Mais notez bien, comme dit un peu plus haut ci-dessus, qu’il ne tolère pas la trahison. S’il est chargé de vous protéger mais que vous tentez quelque chose contre lui, il vous abandonnera à votre sort et deviendra le spectateur de votre fin. Qu’on ne lui dise pas qu’il le regrettera, car Andrew ne regrette plus jamais rien. Il prendra toujours le temps de réfléchir aux diverses solutions possibles. Quant à son cœur… côté amour… mieux vaut ne pas en parler. Andrew ignore totalement ce que c’est, et lorsqu’il regarde les couples autour de lui il se dit que ça n’apporte rien de bon et que cela ne sert pas à grand-chose. Il est extrêmement difficile à avoir.
De toute façon, qui voudrait bien de lui ? A part une personne masochiste, pas grand monde, oui. Mais c’est aussi un cœur fragile, et peut-être cette apparence froide et ce caractère mauvais cachent une personne désespérée qui ne se sent forte que lorsqu’elle est crainte et haïe des autres, voire même admirée et adulée. Il est difficile de croire en ce qui va suivre, mais pourtant c’est la pure vérité ; Andrew est seul, considère la solitude comme sa seule véritable amie, mais commence peu à peu à la haïr, à tel point qu’il irait même jusqu’à provoquer des ennuis pour ne pas être seul, ne serait-ce que le temps d’une bagarre. Je rajoute que les bagarres se font avec des personnes qui n’ont aucun lien, de près ou de loin, avec lui. Car comme dit précédemment, il ne veut pas s’attirer trop d’ennuis… Quelqu’un saura-t-il le sortir de cette affreuse coquille ? Quelqu’un l’aidera-t-il à briser cette carapace de glace ? Lui aussi ne demande qu’à sortir, mais il a peur et ne sait comment faire.

Sujet: •Andrew O'Brian• ~|Présentation| 31st Juillet 2008, 1:19 am

__Histoire, vécu :

Peut-on me dire qui je suis ?
Peut-on me dire si je vis ?
Pourquoi tant de questions ?
Pourquoi autant de monde ?

Andrew, depuis sa plus tendre enfance, vit au beau milieu des flammes de l’enfer. D’un côté un père sadique et très –trop ?- ambitieux, qui est le responsable d’une série de viols sur petites filles âgées de cinq à sept ans, et de l’autre côté, une mère qui se prostitue pour gagner un peu d’argent et nourrir son enfant, qu’elle bat. Ce milieu de vie était certes impitoyable. Andrew, n’ayant aucun contact avec l’extérieur jusqu’à l’âge de cinq ans, ne le jugeait pas comme tel. Il y vivait depuis le tout début, s’y était habitué et pensait que se faire frapper par sa mère et toucher sexuellement par son père était totalement normal. Alors, il se laissait faire, n’osant pas de toute façon demander à ce que cela s’arrête. Pourtant, et surtout, malgré lui, une foule de questions le hantaient. Il cherchait d’ors et déjà à comprendre, saisir le sens de son existence et pourquoi cet enfermement dans une si petite maison…

Quand la foule marche
Le long des rues bondées
Personne ne me remarque
Garçon oublié...

Et vint un jour où son père oublia de refermer la porte derrière lui, après avoir encore une fois tripoté son enfant dans tous les sens qui n’avait, comme d’habitude, apporté aucune opposition. Nu face à une glace, le petit s’était regardé pendant longtemps avant de se rhabiller calmement, et de se diriger vers la cuisine. C’est là qu’il « l »’entendit. Il entendit « elle ». Un rire de petite fille, un rire doux et mélodieux, chose que jamais il n’avait pu ouïr de toute sa vie. Seulement ce rire fut cassé par un grand fracas, suivit de pleurs. Le petit Andrew, qui savait ce que voulait dire ces larmes, s’était précipité dans la petite salle de bain pour y récupérer des petits pansements tous mignons. Il avait cinq ans, à ce moment là. Le jeune enfant s’approcha de la porte d’entrée, la boîte de pansements entre les mains, avec une lueur de crainte dans le regard. Il avait peur, peur de ce qu’il y avait à l’extérieur… Mais la seconde vague de pleurs le ramena à la réalité, et il sortit. Premier contact avec l’extérieur. Andrew fut d’ailleurs bien surpris de voir qu’il y avait déjà une autre personne qui s’occupait de la petite fille ; personne ne le remarqua, et les deux gens s’en allèrent.

Sortir du lot ou bien être banal
Soit l'un soit l'autre on a toujours mal
Le regard critique que l'on te porte
Ou bien réagir comme si tu étais mort...

Plus le temps passait, plus Andrew souhaitait revoir le monde extérieur et le parcourir. A présent, il était assez grand pour réfléchir tout seul et trouver le moyen de s’échapper de sa prison. Ses parents ne se doutaient de rien et continuaient leur petite vie « tranquille », n’accordant plus que quelques mots à leur fils qui se sentait peu à peu oublié, délaissé. Jusqu’à ce que finalement, ils soient totalement indifférents à sa présence ou son absence. Qu’il soit là ou pas ne leur faisait plus rien, et les seuls fois où Andrew réclamait un petit quelque chose, un regard haineux était posé sur lui ; alors il se ravisait et retournait dans son coin, jouant avec des morceaux de bois et des bouchons. Puis, un soir, profitant de l’absence de ses parents, Andrew brisa une fenêtre située en hauteur, se hissa sur une table qu’il avait déplacée juste en dessous, et sorti pour atterrir sur une poubelle, dans une petite rue. L’air était pur, frais, et quelque chose de blanc tombait du ciel. De la neige ? Il avait déjà entendu sa maman en parler, ce truc froid qui tombait du ciel et gelait tout sur son passage… Andrew éternua, et une personne qui se trouvait non loin de là pria à l’enfant de le laisser dormir.

L'indifférence
La pire des souffrances
Qu'ais-je donc fait pour pareil supplice ?
Enfant martyre ?

Andrew appris qu’il vivait dans un ville que l’on appelait « Londres ». Dans la dit ville de Londres, il y fit quelques rencontres anodines, mais personne ne se souvint du petit garçon de neuf ans dont le teint pâle et les étranges cicatrices sur le corps laissaient clairement comprendre qu’il était battu. En vérité, Andrew apprit surtout que personne ne savait qu’il existait. Quand il se présenta, personne ne connaissait son prénom, ou ignorait que son père et sa mère avaient un enfant. Andrew avait beau être jeune, il n’était pas stupide et avait compris que ses parents ne l’avaient jamais désiré. Un jour où il s’était encore enfui de chez lui, il croisa un jolie garçon de son âge. Pour lui, ce qu’il fit était totalement normal, mais l’enfant pris peur en sentant la main du petit garçon lui toucher la cuisse et se mit à hurler. Andrew ne compris pas sa réaction et resta bête, observant sa main avec attention. Lui aurait-il fait mal ? Alors qu’il lui demandait d’arrêter de crier, deux policiers firent leur apparition et emmenèrent le petit devant un homme qui semblait être leur chef . Ce dernier fut le premier à accorder beaucoup d’attention à Andrew et celui-ci s’attacha très rapidement au chef des policiers. Ce qu’il avait d’ailleurs supposé quant aux raisons de l’ignorance des habitants fut confirmé, et ses parents ne tardèrent pas à être jetés en prison pour maltraitance et abus sexuel sur mineur. En parti, car il y avait bien d’autres choses que Andrew ne saisit pas.

La porte se referme sur moi
Me laissant seule perdue dans le noir
Le mur que je frôle du bout de mes doigts
Pourquoi me paraît-il si froid ?

A présent, Andrew était seul. Dans sa maison, il recevait quelques fois la visite d’une jeune femme qui l’aidait à apprendre les bases nécessaire pour vivre, le garçon ayant demandé cette faveur à la justice. Mais bientôt cette vie ne suffit plus au jeune garçon... Il voulait découvrir, vivre explorer, sentir le brise glacial s'engouffrer dans ses cheveux, vivre enfin sa vie ! Il était pourtant fier de ce qu’il faisait dans sa petite vie normal, content de vivre à nouveau parmi les gens… qui l’ignoraient. Tous avaient vécus sans lui, ils continuaient, et le feraient encore demain. Seul, le garçon faisait face au vide. Il n’y avait personne pour le pousser, personne pour le retenir. Il était libre de s’y jeter ou bien de se retourner et avancer. A douze ans, Andrew se mit à réaliser certaines choses et commença peu à peu à haïr les gens…

J'aimerai sortir de cette prison
Pouvoir m'évader et trouver une raison
Vivre est-ce simplement une obligation ?
Juste une réponse...

La seule chose qui maintenait le garçon en vie était l’envie de découverte qui lui tiraillait chaque jour un peu plus le ventre. Il se foutait du monde, et le monde se foutait de lui ; sur ce point là il était plutôt content. Mais la solitude commençait peu à peu à le ronger et bientôt, il s’enferma dans un univers qui le conduirait dans des ténèbres bien plus sombres que celles que l’on imagine. « Andrew O'Brian »… « Andrew O'Brian »… répétait sans cesse le garçon. Son prénom qui ne voulait rien dire était comme lui, il n'était rien. Vivait-il pour l’infliger ce néant aux autres ? Prisonnier d'une ville et de sa propre haine, Andrew ne tarda pas à se trouver une bonne raison de vivre, bien qu’il doute si cela en valait le coup.

Le roulement de tambours au loin
J’entends ces hurlements sans fin,
Pourquoi semble-t-il si lointain
Ce nouveau lendemain ?

A présent,. Andrew avait treize ans, et était en âge de ce déplacer sans que les gens ce retourne en ce demandant "Un enfant seul ? Quelle honte !" Il sortait de plus en plus, de plus en plus loin s'approchant de plus en plus de la frontière de ville, et c'est un jour qu'il fit la découverte d'une 'carte' de l'Angleterre. Découverte qui allait changer sa vie, il ce rendit compte que le monde était horriblement vaste, qu'il y avait tend à découvrir, tend à apprendre. Il ce trouvait à 'Londres' dans le sud de l'Angleterre, il irait donc au nord !

Je me tiens immobile sur le trottoir
On m'évite, on passe à côté de moi
Ignorance et indifférence,
Plongé dans mon éternel silence
Souffrance...

Chacun retourne à ses occupations
Tout le monde à sa propre passion
N'ont-ils vraiment besoin de rien
Pour qu'ils ignorent ce malheur qui est mien ?

Ses parents était libre ? Tout était de leur faute !! Ces parents qui n’avaient jamais voulu leur enfant, qui l’avaient violé dès sa naissance, qui l’avaient rejeté, qui le tuaient petit à petit ! Ils étaient fous, ces deux gens là ! Ils méritaient de crever. Andrew les tua, et tenta de rester lui aussi dans les flammes, voulant se donner à la Mort elle-même. Cependant, quelque chose se produisit ; les flammes léchèrent son dos en formant une croix, puis le bâtiment s’écroula et expulsa Shinin vers l’extérieur. Très étrange. Le garçon, projeté dans les airs, fut réceptionné par un pompier de la ville, qui lui demanda ce qu’il s’était passé. Shinin, très en colère, lui répondit qu’il n’avait fait que châtier ceux qui devaient l’être. Choqué, le pompier lâcha le garçon, qui s’enfuis en courant aussi rapidement que sa frêle carcasse lui permettait, vers la sortie de la ville, malgré sa douleur au dos.Les jours passait, Andrew marchait, il avait pris le train clandestinement et ce dirigait vers sa destination le nord!

Mort,
Je le suis déjà,
Mais là,
Juste devant la porte...

Je l'ouvre en espérant y voir la lumière
Pour qu'enfin je puisse changer d'air
Ambiance lourde et pesante,
Je te quitte pour une mort aimante.

Les mois passèrent et Andrew fêta son 14èmes anniversaires, seul dans une ville du nord de l'Angleterre du nom de....Glasgow... Il avait été comme attiré par cette endroit, quoi de plus joyeux dans l'esprit torturé de l'adolescent solitaire que de fêté son anniversaire dans les ruines d'un asile ayant brûlé ?

.....

Sujet: •Andrew O'Brian• ~|Présentation| 1st Août 2008, 3:12 pm

__Peurs, phobies : Vraisemblablement du à son enfance séquestré, Andrew ne supporte plus d'être attaché, il supporte l'isolement dans des cellules ou autre cage, mais devient complètement hystérique quand il s'agit de l'attacher. Andrew O'Brian à également une sainte horreur des piqures, il est capable de ce débattre comme un fauve pour seulement essayer d'échapper à une petite piqure...

__Premières impressions :

Huhuuu c'est terriblement excitant... J'ai finalement 14 ans, je suis en vie et bien portant, qui aurait pus croire sa hein ? Surement pas mes parents, mais ils sont mort maintenant !! C'est ironique de pensé que eux aussi ont péri dans les flammes... Et aujourd'hui je me retrouve moi aussi dans un lieux ou rôde la mort, et le désespoir...

Sujet: Re: •Andrew O'Brian• ~|Présentation| 7th Août 2008, 7:22 pm

Cette fois-ci, la secrétaire effectuait les cent pas. Son corps famélique se mouvait gracieusement dans le tissu épais et désagréable de sa robe, celle qu’elle portait depuis plus d’une vingtaine d’années, tout au plus. C’était comme un uniforme pour elle, dont la couleur et la chaleur lui rappelaient l’effet que lui faisait la vue de l’hémoglobine, que ce soit par rapport à sa sœur ou à tout ce qu’elle avait vécu jusqu’à présent. Elle s’était soudainement arrêtée de marcher, pressentant qu’une nouvelle personne arrivait, plus curieuse et intriguée que jamais. Un individu qui semble-t-il, était aussi perdu qu’une âme égarée en Hadès. Un corps et un esprit jeunes, qui s’apprêtaient à faire leur apparition dans un bureau où, non loin de là, Isaac tenait compagnie à la secrétaire. Ce dernier ne tarda pas à disposer, laissant Elyse Cromwell faire son travail.
Ses petits yeux se plissèrent dans l’obscurité lorsqu’elle aperçut un jeune homme au physique atypique, se présenter à son bureau. Le saluant froidement et se présentant sèchement, elle lui tendit un dossier vierge. Il était évident qu’il faisait partie de ces esprits saints, ceux dont le vécu fut noirci par leur curiosité. Comme quoi, c’était un vilain défaut, et la secrétaire en fut persuadée en lisant avec délectation, les sentiments passant sur le visage de son nouvel interlocuteur.

Lorsqu’il commença à écrire dans les champs exigés dans le dossier de présentation, Elyse se mit à bâiller bruyamment, comme pressée d’en finir avec ce nouveau patient. Il paraissait complètement perdu, et ses mains continuaient de pacourir rapidement le petit formulaire tâcheté d'hémoglobine ? Avait-il saisi qu’il n’était plus à son époque maintenant ? Que la dimension où il se trouvait avait changé du tout au tout, et que tôt ou tard, il en ressentirait les effets néfastes ? En espérant pour lui qu’il ai le cœur bien accroché, et que son corps ne soit pas trop fragile pour survivre aux nombreuses tortures que l’on risquait de lui infliger. Son enveloppe charnelle, vue d’ici, semblait malingre, fébrile. Cet homme avait un vécu lourd et ténébreux, qui ne l’avait été qu’à cause de la dureté du destin. Oui, Elyse pouvait lr comprendre de ce côté là, puisqu’elle fut victime de son regard persifleur et malsain, par rapport à son illégitimité que l’on pensait assassine, à une époque où les différences étaient mal vues.

Finalement, le patient sain acheva de compléter son dossier. Lorsque le signal lui fut donné, Elyse Cromwell se l’accapara avec une certaine once d’agacement. Lire des dossiers toute la journée la passionnait, autant que cela pouvait l’énerver. Après tout, connaître la vie des autres était une expérience enrichissante, car on apprenait à visiter plusieurs esprits, à analyser plusieurs opinions que ce soit sur la vie, la mort, ou sur ce qui a fait de notre existence un parcours authentique. Ses mirettes azuréennes parcoururent avec avidité le papier précédemment vierge, actuellement souillé par une encre noire. L’écriture de l'homme prénommé Andrew, prénom d’ailleurs qu’Elyse appréciait beaucoup, était purement appliquée mais avait une certaine part d’austérité. Probablement parce qu’à défaut d’être ronde, elle était peu penchée et restait correctement sur les lignes ensanglantées qui constituaient les feuilles manuscrites. Tout dans ce dossier montrait le vécu d’un homme qui fut utilisé, puis abandonné, livréeà lui-même. Manipulé à son insu, il avait aussi été victime de la solitude, qui n’avait pour effet que de dégrader sa personnalité. Il était devenu vagabond et sur une perpétuelle défensive, comme un hérisson utilisant ses pics pour ériger une barrière protectrice, constituant à protéger quelque chose qui lui était cher : sa vie ? Ou probablement sa pureté ?
Malheureusement, il n’eut pas tôt fait d’espérer qu’apparemment, le destin en avait décidé autrement, et souillé dans tous les sens du terme, le voilà qui continuait de se retirer du monde extérieur. Et comme si il s’agissait d’un signe, il fut attiré indubitablement par les ruines de l’asile qui l’avaient conduit là, devant une femme à l’aspect candide, aux manies mécaniques et aux gestes mécanisés par la force de l’habitude, et l’apparence routinière de ses journées. Achevant de lire les dernières qui constituaient son dossier personnel, autobiographique et écrit avec une grande finesse, Elyse Cromwell posa ses mirettes sur le visage de son interlocuteur. Un sourire carnassier incurva ses lèvres. Elle était heureuse de constater la douleur de cet homme, et classant la liasse de papiers fraîchement écrits, elle referma violemment le tiroir où elle rangeait pas ordre alphabétique tous les dossiers. Il s’agissait aussi de les regrouper selon qu’ils appartenaient à des esprits, à des membres du personnel médical, ou à des patients comme ce Andrew plus vengeur que jamais.

« Bien ! »

La voix faussement mélodieuse d’Elyse venait de rompre le silence, précédemment omniprésent. Appuyant ses coudes contre les bords de son bureau, d’une blancheur souillée par les tâches de sang coagulé, elle soupira longuement. Un soupir de soulagement de contentement. Elle était amplement satisfaite de ce qu’elle venait de lire, et ressentit un cocktail de pitié et d’indulgence malsaine pour le patient, qu’elle accueillit à bras ouverts. Et se levant, traversant le secrétariat, elle ouvrit la porte de cette nouvelle vie qui attendait Andrew, au sein de cet asile.

« Hé bien, bienvenue parmi nous ! Survis comme tu peux ! »

Et se dirigeant vers l’atrium, elle hurla un « Au suivant ! » suffisamment strident pour faire se dresser les cheveux sur la tête, de chaque patient/esprit/membre du personnel, attendant désespérément son heure.

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