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| Dossier :: Elyse Cromwell | |
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Elyse Cromwell _SECRETAIRE ODIEUSE
Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 27/06/2008
__ INFORMATIONS// & RPG
Maladie Psychologique: - Psychopathie
Rôle au sein de l'asile: secrétaire de ces lieux, effraie les patients durant ses heures perdues
Âge du personnage: Ce n'est qu'une formalité.
| Sujet: Dossier :: Elyse Cromwell 8th Juillet 2008, 3:59 pm | |
| Dans l’ancien temps, période à laquelle l’asile ne sombrait pas sous forme de cendres, une femme à l’apparence candide se présenta solennellement dans le bureau du directeur, Isaac Gregory’s. Un visage froid, un regard déterminé et dur qui témoignait d’une envie de réussir. Un esprit compétitif, mais pas seulement. Une vraie boule de nerf, une machine à cogiter sur ce qu’est et sera la mort de chacun, y méditant continuellement et se prêtant à la pratique régulière de tortures attentionnées. Vêtue de son habituelle robe rougeoyante, un ravissant nœud ornant sa chevelure noire comme l’ébène, elle tendit fermement un dossier comportant toutes les informations relatives à son passé, à son physique, à sa personnalité, ainsi qu’aux divers critères faisant d’elle une secrétaire motivée et exemplaire. :: Nom : Cromwell :: Prénom : Elyse :: Âge : si on tient compte de son apparence, Elyse doit avoir 21 ans, tout au plus. :: Poste souhaité : secrétaire de ces lieux :: Motivations : « Mes motivations ? Hin hin…vous souhaitez réellement les connaître ? Disons, pour ne pas me jeter des fleurs et me lancer des confettis, que mon « intelligence » me permet d’assumer avec brio des affaires administratives. Car malgré mon état psychologique défectueux, je peux dire et affirmer que je suis capable de beaucoup de choses, car mon réalisme et le fait que je garde les pieds sur terre me maintiennent dans cette optique. Ainsi, je peux vous corroborer d’excellents résultats sans l’ombre d’un doute. Toutefois, hormis les formalités administratives, je suis quelqu’un de très…ouverte aux nouvelles rencontres qui se profileront à moi. C’est à dire que prendre contact directement avec les patients seraient pour moi une immense opportunité. Connaître la délicatesse de leur chair en une poignée de mains fébrile, me délecter du tremblotement de leurs voix car ils sont trop effrayés pour franchir tranquillement le seuil de la porte du secrétariat, et enfin, les fixer obstinément, tentant de les scruter, de les cerner en un coup d’œil insistant. Ma curiosité peut aussi paraître tellement vicieuse qu’elle en devient perverse, et pouvoir l’assouvir dans de telles conditions peut me permettre de ne pas braver les interdits dans des domaines, disons, plus fâcheux. En espérant bénéficier de votre considération, cher directeur. Je me porte volontaire pour offrir mes services, en tant que secrétaire. » :: Description Physique : Elyse, poupée de cire ou poupée de sang ? Telle est la question que l’on se pose lorsque l’on contemple cette ravissante secrétaire pour la première fois. On hésite sur son apparence, on se dit qu’elle possède un charme incommensurable, mais en même temps, on est persuadé de l’inquiétude que peut susciter son regard durci par les évènements du passé. Elyse a une apparence quelque peu candide. Tout d’abord, parce qu’elle possède dans ses cheveux noirs comme l’ébène un bandeau rouge écarlate, au petit nœud très significatif sur le côté, et qui est une des principales caractéristiques de cet étrange personnage. Pleine de maturité, cette dernière est deux fois plus présente dans le durcissement de ses mirettes océaniques, qui transpercent sans une once de difficulté l’obscurité, par leur bleu étourdissant et perçant. En plus d’être comme tels, ses yeux sont à eux seuls une véritable calamité à supporter, tant par la moquerie qu’ils dégagent que pour la mesquinerie qui en émane. Il est évident que cette femme, de par ses gestes et ses sourires carnassiers, ne vous veut aucunement du bien. C’est même tout le contraire en ce qui la concerne. Ainsi, pour poursuivre sa description physique, notons la douceur et la propreté de ses cheveux, seule chose dont elle semble prendre soin sur son corps, car autrement, sa peau est marquée ci-et là de petites griffures venant d’on ne sait où. En revanche, son visage très fin, au nez peu présent, aux lèvres fines et vermeilles, a été épargné, et il est important de spécifier le teint légèrement mate de sa peau. Et même si ce hale léger peut paraître appréciable, il n’en est rien puisqu’il résulte d’une chute lente qui aurait pu lui coûter la vie. Sans doute y a t-elle échappé plus d’une fois, et c’est la raison pour laquelle elle défie la mort, lorsque cette dernière la chasse au galop. Par conséquent, Elyse est une femme au visage froid, fermé, une personne frigide aux gestes mécaniques, aux épaules frêles et fragiles, tremblotant lorsqu’elle est prise d’une insatiable envie d’infliger le mal. Une véritable boule de nerfs, dont le corps maigre et peu formé est enveloppé d’un tissu semblable à du lin, donnant ainsi une robe s’agençant avec la couleur et le style du bandeau qui emprisonne la chevelure de la demoiselle. Tandis que son visage est quelque peu voilé par une frange épaisse et désordonnée, sa taille de guêpe s’accompagne de hanches peu présentes, voire inexistantes. Ainsi, elle n’est nullement attirante et n’inspire pas grand monde, bien que son aspect enfantin peut attiser la curiosité de beaucoup. Ses petites petons se retrouvent chaussés dans de ravissantes sandales vernies, et n’oublions pas les fameuses jarretières d’une blancheur immaculée, recouvrant ses mollets pour se fondre dans la pénombre de cette robe unique. Une Alice au pays des cauchemars, dont le côté obscur prédomine et ne la rend pas si sympathique que cela. Pas très grande, elle est souvent désavantagée par rapport à cela, ou du moins le pense-t-on, car la force de ses poignets est inégalable. En effet, derrière cette faiblesse se cache beaucoup de cruauté, mais il n’est pas nécessaire de le préciser dans ce champs. Ainsi, je vous invite à vous reporter à son profil psychologique. Pour finir, sur le corps d’Elyse flotte une odeur étrange. Comme empruntée à la mort et à ses loyaux sujets. Ainsi, elle met mal à l’aise, effraie, interroge, et dans son mutisme sème la confusion. Elle est à elle seule un emblème de Mort. Sans doute parce qu’elle est étroitement liée à celle-ci ? Qui sait ?! :: Description psychologique : Sans prendre en compte sa maladie psychologique, grandement présente dans son profil caractériel, Elyse n’est pas une femme tranquille. Elle ne l’a jamais été et dès sa plus tendre enfance s’est montrée très rigoureuse et exigeante autant envers elle qu’envers les autres. Elle a le sens du détail, et ne supporte pas que rien n’aille dans son sens, elle est de ce fait autoritaire, peut devenir excessivement odieuse lorsqu’une personne ne suit pas le même raisonnement qu’elle. Elle considère toute personne ne raisonnant pas comme elle, comme une sous-espèce qui ne mérite pas sa place dans le monde. Atteinte par un important complexe de supériorité, elle se place continuellement au-dessus des autres, par orgueil, et parce qu’elle a constamment besoin d’attirer l’attention sur elle tout en s’aimant avec exacerbation. De ce fait, le reflet qu’elle a de sa propre personne est complètement déformé par la personnalité qu’elle ce sera créée de toute pièce, dans sa présomption, son envie de bien faire et le surmenage qu’elle fait subir à son corps et à son esprit pour arriver au bout de ses objectifs. Enfant, elle fut appréciée pour sa rigueur. Mais en grandissant, cette rigueur devint un danger pour elle, puisque sa détermination prendra le dessus dans des domaines susceptibles de mettre en péril son existence, la Mort étant l’un des principaux. En réalité fragile car aveuglée par ses obsessions et poussée de ce fait, à refuser les contraintes sociales, elle éprouve beaucoup de difficultés à tisser des liens dès son entrée à l’école maternelle. Ses jeux étaient malsains aux yeux des autres, sa fascination pour des sujets autres que ceux abordés pendant l’enfance effrayeront son entourage, et feront d’elles une personne isolée. Cet isolement renforcera naturellement sa haine envers le monde extérieur, et elle se montrera exécrable, facilement irritable. Toutefois, notons que son sens du détail m’amènera plus d’une fois sur un piédestal notamment dans les études, mais ce qui causera sa perte ce sera évidemment une chute lente provoquée par le décès accidentel de sa sœur jumelle. Ses jeux morbides prendront le dessus sur son esprit, et poussant les limites toujours plus loin pour assouvir sa fascination envers la mort, elle rabrouera toute prise de recul. Pour achever sa description psychologique, elle possède donc le profil idéal d’une psychopathe. Tout d’abord, elle ressent une immense indifférence à l’égard des autres, elle se fiche pas mal de ce qu’ils peuvent penser, prônant pour leur douleur et non pour leur bonheur. Ainsi, elle donne l’impression de n’avoir aucun sentiment, de n’en éprouver qu’à l’égard de son Ego pour lequel elle a un amour surdimensionné. En plus d’être continuellement centrée sur elle-même, elle exècre l’idée de ne pas obtenir ce qu’elle veut dans un laps de temps limité. Elle devient facilement irritable, vulgaire, incontrôlable et n’a aucune limite. :: Peurs, phobies : Le propre d’Elyse est de défier ses peurs les plus profondes. Pour que chose se fasse, elle se place dans les conditions qui lui permettront de faire face à ses craintes les plus intimes, afin de ne pas briser sa fierté et sa dignité. Se pensant au-dessus de tout, refusant de vivre continuellement dans la crainte et l’effroi envers l’inconnu, elle préfère combattre constamment ses propres monstres pour ne pas fuir comme une lâche. La lâcheté, ce n’est pas pour elle. Sa principale phobie pour laquelle elle voue une fascination incommensurable est la mort. Elle a tout simplement peur de ce phénomène qui, bien que l’ayant déjà heurté de plein fouet, la poursuit continuellement et lui rappelle qu’elle fait partie des êtres bons à oublier. Maintenant qu’elle est contrainte de la confronter vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle se l’inflige et l’inflige aux autres pour la défier. Se jouant d’elle comme personne, elle se rassure en la considérant comme une entité qu’elle vénèrerait et à laquelle elle désobéirait, probablement pour s’armer de persévérance. Sa seconde et dernière phobie est l’obscurité. Bien qu’elle en fasse entièrement partie, la pénombre est pour elle une protection mais aussi un danger dans lequel s’enténèbre les monstres du passé. Elle ne supporte pas les coins sombres, les corridors non illuminés, et est donc sempiternellement en train d’affronter cette phobie, puisque l’asile est sans arrêt plongé dans ces mêmes ténèbres. D’ailleurs, remarquons que son secrétariat est lui-même plongé dans le noir, et que de cette manière, elle peut y faire face en jouant sur la force de l’habitude. Ainsi, bien que ses phobies soient omniprésentes, elle les combat avec hardiesse, refusant de fuir devant l’évidence même. Elle sait qu’au bout du compte, ces deux peurs sont inoffensives puisqu’elle ne fait qu’un avec elles, rien que par sa véritable nature. Par conséquent, ses phobies deviennent une arme unique, en fusion perpétuelle avec son esprit.
Dernière édition par Elyse Cromwell le 8th Juillet 2008, 6:38 pm, édité 5 fois | |
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| Sujet: Re: Dossier :: Elyse Cromwell 8th Juillet 2008, 4:00 pm | |
| :: Histoire, vécu : | N’est pas mort ce qui à jamais dort | « Glasgow. Ville dans laquelle je naquis au sein d’une famille aisée, qui ne connaissait aucun problème financier digne de ce nom. Personne ne se souciait de ce qu’il allait advenir de mon avenir, puisque personne ne faisait réellement attention à moi. Disons que j’étais l’enfant type quelque peu rejeté puisque non désiré, et sans doute aurais-je pu être considérée autrement si je n’avais pas eu une sœur jumelle exemplaire, pleine de grâce et de sagesse. Son reflet dans la glace était quasiment différent du mien, puisque son visage était d’une pure pâleur, alors que le mien, mate, suscitait les pires interrogations. On me prenait pour une enfant illégitime, alors qu’il était sûr et certain que j’étais née dans la même poche que ma moitié. Toutefois, tout le monde me regardait de haut, et personne n’acceptait que je puisse faire partie de la famille. Si Anne-Lyse avait la beauté en plus, moi, c’était mon regard qui effrayait. A l’école, personne ne me parlait parce que je n’étais pas fréquentable et politiquement correcte. Tout dans mon comportement incitait à la réflexion, et l’inconnu m’entourait parce que je n’étais pas comme les autres. Dans ce monde, à partir du moment où vous n’entrez pas dans le moule, vous êtes vu comme un monstre, une entité venant d’un autre monde. Un extraterrestre sans cœur, dont le regard perçant et océanique vous transperce jusqu’à mettre en miettes votre cœur. Quoi de plus naturel que de me laisser sur le banc de la touche ! Après tout, j’étais complètement différente, et dans ma différence, j’étais bien capable de renier toute relation digne de ce nom. Ainsi naquit en moi une personnalité qui ne reculait devant rien. Dès ma plus tendre enfance, je fus le vilain petit canard que personne ne regardait. Ma mère avait honte de moi, et mon père préférait cajoler Anne-Lyse plutôt que d’écouter mes plaintes silencieuses. Mes cris de SOS se limitait à un gémissement, ou quelques fois à des crises de colère mémorables qui, en fin de compte, me faisaient gagner un long séjour dans ma chambre. On refusait de me voir pendant les dîners de famille à l’occasion de Noël, et on continuait de s’effarer devant mes gestes mécaniques, et mon apparence de poupée mortifère. On me pointait du doigt comme une bête de foire, et tout autour de moi s’amassait une foule de regards inconnus, injurieux et sentencieux. Au centre de ce cercle humain, je tremblotais non pas de peur mais de fureur. Une déferlante de haine montait jusqu’à mes lèvres, égarant dans les airs des injures plus immondes les unes que les autres. J’étais parfaitement consciente de ce que je faisais, et je ne prenais aucun recul, même lorsqu’il s’agissait de tricher pendant un contrôle de mathématiques. Pour moi, toute situation était bonne pour pourrir la vie des autres, et ma sœur jumelle fut la première à réparer mes pots cassés. Elle était tout le temps responsable de moi lorsque l’on rentrait ensemble de l’école, et chaque jeu que j’entreprenais la dérangeait, mais elle y participait car contrairement aux autres, je la fascinais positivement parlant. Elle prêtait une attention toute particulière à mes paroles, comme si elle les buvait avec délectation, ne se souciant pas de leur caractère obscène ou malsain. Elle se fichait pas mal de ce que pouvaient penser nos parents, et elle gagna une certaine place dans mon cœur. Toutefois, j’avais l’impression qu’elle se jouait de cela pour avoir plus de facilité à appâter papa et maman. Car comme elle parvenait à m’apprivoiser, elle faisait l’admiration de tous, et on la félicitait d’avoir contenu la Bête Noire qui grondait en moi. Je la sentais hurler de haine et de mépris, maudissant toutes les personnes qui portaient atteinte à ma personne. D’une quelconque manière, Anne-Lyse me menait par le bout du nez, et petit à petit, je me suis mise à jouer de cela. Je me pliais à toutes ses demandes, à chacun de ses caprices, sans rechigner, sans rouspéter, sans émettre ne serait-ce qu’un grognement de mécontentement. Je la suivais comme un chien dévoué à son maître, et au fur et à mesure que je me rapprochais d’elle, j’entrais dans son cercle d’amis. Petit à petit, on apprit à me connaître et je compris que c’était une opportunité de me faire plaisir, à ma façon. Il y avait un jeu qui me plaisait tout particulièrement, parce que je m’intéressais naturellement à des domaines de prédilection, complètement incohérents avec ceux abordés durant l’enfance. En effet, secrètement, j’étudiais toutes les mises en scène d’une possible mort. Dès mon plus jeune âge, je me mis à lire des livres mettant en évidence la cruauté de certains meurtriers, mutilant le corps de leurs victimes, les pendant après les avoir égorgées vives, et bien d’autres scénarios farfelus. De mon côté, j’avais envie de tester ces scénarios, parce que le fait de les reproduire me captivait. Plus tard, j’aurais aimé être réalisatrice de films d’horreur, juste pour le plaisir de répandre le sang autour de mes personnages principaux, poussant les limites de leur peur toujours plus loin, jouant avec leurs phobies et leurs appréhensions. Je jouissais secrètement de ce plaisir, et Anne-Lyse ne fut pas en mesure de me comprendre et c’était tant mieux pour moi. Alors, pour l’aider à saisir, j’eus une idée géniale. Cela faisait un petit moment que nous n’étions pas allées à Londres, en vacances chez nos chers et tendres grand parents. Leur maison était quelque peu isolée du reste de la ville, et nous bénéficiions d’un jardin pour nous toutes seules. Dans ce jardin, était localisé un cabanon permettant de ranger les outils de jardinage de notre grand-père, plutôt méthodique et maniaque dans son genre. Nous aimions y pénétrer parce que nous savions qu’il s’agissait d’un interdit, et même si Anne-Lyse disait que c’était mal, je trouvais toujours un moyen de la persuader. Un argument mortifère suffisait à l’effrayer pour la voir se raccrocher à mon avant-bras, collant son corps menu contre le mien pour se sentir protégée. Je souriais diaboliquement de l’influence que j’avais sur elle, parce qu’elle savait que je connaissais mieux que personne les théories que l’on pouvait se faire de la mort, et cette entité, j’apprenais à la connaître au fur et à mesure que je la titillais. Non pas que je l’aimais, mais c’était quasiment la même chose. Je considérais la Mort comme une compagne de jeu, compagne avec laquelle j’utilisais plusieurs méthodes permettant de nous rapprocher elle et moi, afin que je m’imprègne du sentiment de malaise qu’elle laissait dans le cœur des gens. Je jouais sur cela, et Anne-Lyse était la parfaite victime servant de sacrifice pour mes expériences. C’était un dimanche, peu après le festoiement de la Thanksgiving. En un matin frais, je forçai ma sœur à se lever un peu plus tôt qu’à l’accoutumée. J’étais trop stimulée à l’idée d’attendre plus longtemps, car je désirais voir la peur déformer son doux faciès candide. Je ne supportais plus de la voir sourire niaisement lorsque je la réveillais, me lançant un « Bonjour, Elyse » très démonstratif de la fascination qu’elle me portait. Et encore heureux que je l’intéressais car autrement, je n’aurais jamais pu apprécier une expérience aussi enrichissante que celle que je m’apprêtais à vivre. Aux alentours de six heures , je l’accompagnai dans le cabanon. Précédemment, j’avais effectué une petite virée d’exploration, constatant qu’il y avait tout le matériel nécessaire pour subvenir aux besoins de mes scénarios. Je laissai Anne-Lyse entrer la première pendant que je surveillai nos arrières, et nous enferma dans un lieu qui sentait le renfermé. Une étrange odeur remontée par l’humidité amplifiait le malaise que ressentit ma sœur. Je la sentais en train de paniquer puisque son corps tremblait contre moi, et que sa respiration se saccada au fur et à mesure que ce sentiment la gagnait. De mon côté, je respirais rapidement parce que j’étais excitée, j’avais hâte de la voir souffrir, je voulais partager avec elle ma vision de la mort. « Nous allons faire un jeu ! lui proposai-je histoire de rompre le silence. Je ne voulais pas lui expliquer clairement mes intentions, car je me doutais bien qu’elle serait inéluctablement effrayée. Cette mauviette n’était pas faite pour subir mes expériences, et je le savais pertinemment. Je voulais juste manipuler ses nerfs, parce que j’étais curieuse comme toute enfant qui se respecte, bien que mes intentions étaient anormalement ambitieuses et poussées à l’extrême. -Je vais placer ce garrot de telle façon que tu seras soutenue sous les épaules. Je vais faire des nœuds et tu seras maintenue en suspension dans les airs, mais pour que les sensations soient plus vraies, cette corde entourera ton cou. D’accord ? -Mais…quel est le but du jeu ? -Tu le découvriras suffisamment tôt. » A mon grand enchantement, Anne-Lyse ne remarqua pas le sourire carnassier qui fendit mes lèvres à ce moment là. J’eus tout juste le temps de le laisser mourir dans la pénombre du cabanon. J’avais aperçu une ampoule à proximité, mais loin de moi l’idée de la rassurer. Je fis mine de ne pas l’avoir vue, et de toute façon, elle était trop intriguée par le cordage qui enveloppait ses épaules et son cou, maintenant durement sa nuque pour lui éviter quelques souffrances. Je plaçai la chaise méthodiquement pour pouvoir tendre la corde à un point stratégique. Je me servis d’une solide barre de fer disposée dans la mezzanine, sur laquelle pesait des cartons affreusement lourds. Je m’étais assurée de leur poids quelques minutes auparavant. « Monte sur la chaise ! ordonnai-je ensuite à Anne-Lyse, qui apercevant mon regard bleuté transpercer le noir de la pièce, n’hésita pas une seule seconde et m’obéit. Sans aucune protestation, elle me fit confiance et me vit fignoler les préparatifs de cette séance de rigolade. Mes petites mains fouineuses et débrouillardes s’arrangèrent pour renforcer l’emprise des nœuds sur les parties du corps les plus vulnérables. Anne-Lyse se sentait tellement compressée qu’elle avait quelque peu du mal à respirer. Mais soucieuse de m’embarrasser et de réveiller mon âme colérique, elle se tut et chercha un moyen de mieux gérer la situation, sans m’importuner. -Dans quelques secondes, la chaise va se dérober sous tes pieds et tu seras en suspension. Il ne faut pas que tu te débattes. Tu fermeras les yeux pour que tout soit plus vrai. -El…Elyse, je ne comprends pas le but du jeu. -Bon, très bien je vais te le dire. Le but c’est que tu fasses la morte… -On joue à la mort ? -Oui voilà, nous jouons à la mort. Un rictus naquit sur mes lèvres. Je ne pus étouffer un ricanement. -Je…je ne veux pas faire ça. Je n’aime pas ça du tout, Elyse. Que croyait-elle faire attachée de cette manière ? Pour toute réponse à ses plaintes injurieuses, je retirai subitement la chaise, la laissant prisonnière des cordages telle un papillon englué dans une toile d’araignée. Elle se mit à sangloter puis à pleurer, tentant vainement d’appeler de l’aide. Je m’efforçai de la faire taire en durcissant mon regard et en plissant mes yeux. Mais elle ne cédait pas et se débattit comme une folle, battant des pieds et m’octroyant involontairement un violent coup de pieds dans les côtes. Je trébuchai violemment sur le sol, et faillit perdre connaissance sur l’instant. Toutefois, mon intuition m’ordonna de ne pas perdre conscience aussi tôt, que le meilleur était à venir. Et en entendant les dernières paroles de ma sœur jumelle, je compris que mes ambitions avaient porté leurs fruits. Je me redressai sur mes genoux et resta ainsi, les bras ballants caressant le plancher du cabanon. Mes yeux se levèrent en direction de cette créature qui étouffait des cris de douleur. -Elyse ! Le cordage, il…je m’étrangle, je m’étra… » En effet, je n’avais pas été suffisamment prudente. Le cordage s’était défait et sa gorge se retrouva enlacée par le garrot. Je riais intérieurement de la scène, mes mirettes époustouflées, la bouche grande ouverte. J’étais en train d’assister au spectacle le plus captivant du siècle. J’étais en train de prendre mon pieds, incompréhensiblement, savourant la peur qui se dessinait sur son visage. Le teint pâle d’Anne-Lyse devint violacé, et elle perdit de sa beauté lorsqu’un filet de bave émergea de sa cavité buccale, ôtant toute sa grâce et toute sa classe. Je souriais gaiement, j’étais heureuse, épanouie, me délectant intimement de la voir se débattre, sa veine jugulaire prête à éclater à n’importe quel instant. Son corps s’abandonna dans tous les sens du terme, et j’assistais à une fabuleuse humiliation. J’étais fière de mon coup, j’en aurais hurlé de plaisir si mes grands-parents n’étaient pas aussi proches. J’aurais joui, j’aurais trépigné de joie et peut-être aurais-je ajouté ma touche perso en mutilant son corps. Toutefois, la proximité de la mort me satisfaisait amplement et je continuais de rire délibérément du sort de ma sœur jumelle. Je n’étais pas consciente de ce que je perdais, et je ne prenais aucun recul, allant de l’avant et m’amusant toujours plus de la scène, et de ce regard qui quémandait ma pitié. Petit à petit, il s’éteignit et perdit de sa rigueur. L’enveloppe charnelle de ma sœur commença à se raidir progressivement, et le craquement de la corde en train de se balancer de droite à gauche, d’avant en arrière, m’évoquait une sonorité fortement agréable. Je m’extasiai et posai les paumes de mes mains sur mes joues. Je venais de faire connaissance avec la Mort en personne, et rien que sa présence me donnait de l’importance. Ce fut comme une seconde naissance, une résurrection. Après cela je ne pus m’en passer. Infliger la mort devint ma raison de vivre, une manière de cultiver ma fascination pour elle, cette entité, mon guide, mon amante, ma confidente. Je lui avais fait don de ma personne, jusqu’à me l’infliger, éveillant les soupçons de mes parents scandalisés par mon comportement. Mon cas s’aggrava à l’âge de dix-huit ans, lorsque je m’attaquai au psychiatre qui me suivait de très près depuis le tragique décès de ma sœur. Bien qu’on me reconnut comme quelqu’un de très intelligent, de méticuleux, apte à accomplir de grandes choses intellectuellement, on ne vit que par mon obsession à l’égard de la mort, chose flagrante qui me plaça dans le rang des psychopathes. J’admirais secrètement cette réalité, j’appris à m’aimer comme telle, me plaçant sur un piédestal et jouissant de cette notoriété. Oui, on me trouvait dangereuse et j’aimais cela. J’aimais l’idée que l’on puisse me craindre rien qu’en se perdant dans le bleu de mes yeux. Et aujourd’hui, j’en ris à gorge déployée, car n’est pas mort ce qui à jamais dort. » | |
| | | Elyse Cromwell _SECRETAIRE ODIEUSE
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| Sujet: Re: Dossier :: Elyse Cromwell 8th Juillet 2008, 6:37 pm | |
| :: Votre parcours dans l'asile : « Mon entrée s’était faite à cinq heures du matin, peu après qu’une autre crise ai survenue. Dans un excès de nervosité, j’avais tenté de m’infliger la Mort, toujours aussi fascinée par elle, allant jusqu’à la traquer à mon tour en la suscitant. Mes poignets étaient ensanglantés, l’hémoglobine commençait déjà à coaguler sur ma peau, et j’arrivai tremblotante d’énervement dans un hall au blanc pompeux. Un homme assez grand et à la carrure particulièrement imposante somma les infirmiers de m’emmener au secrétariat, ces derniers suivis par mes parents, visiblement heureux de se débarrasser d’une calamité telle que moi. L’entrevue avec l’ancienne secrétaire fut assez mouvementée, puisque mon tempérament actuel ne me permettait pas de me contrôler. J’étais excédée, hors de moi car on ne m’avait pas laissée vivre ma vie comme je l’entendais, imprégnée d’un sentiment mortifère que moi seule comprenait. Personne ne pouvait saisir l’importance de ce culte, de ce rituel que je me faisais chaque soir avant le coucher, ou sous ma douche. Je refusais de me plier à un quotidien autre que celui que je m’étais fixé, et je regardais avec haine et agressivité la femme qui s’occupait des paperasses administratives. Je maudissais son sourire niais, celui auquel mes parents répondaient avec véhémence, très soulagés de ne plus avoir à leur charge une jeune adulte aussi incorrigible que moi. Mon père posait une main faussement affectueuse sur mon épaule. Je fis rouler violemment celle-ci sous sa paume pour qu’il daigne me lâcher, et je me souviens l‘avoir injurié d’enflure et d’obsédé sexuel, partant dans un délire paranoïaque pendant lequel je perdais tous mes moyens. Je clamais haut et fort que personne n’y comprenait rien, que de toute façon, tôt ou tard, j’arriverai à mes fins et que toute personne entravant présentement mon chemin, se retrouverait mutilée et écorchée vive derrière mes pas. Et là, je sortirais triomphante du combat, poing levé, regard hautain et sûre de moi. Cependant, les infirmiers qui me surveillaient durant les formalités administratives riaient, rassurant mes parents en disant qu’il était normal de la part d’une folle de réagir ainsi, qu’il n’y avait aucun souci à se faire. Ma mère avait ajouté brièvement qu’elle se fichait pas mal de ce qu’il pouvait m’arriver, que maintenant que j’étais entre les mains de l’asile psychiatrique de Glasgow, elle n’avait plus à s’occuper de moi, à faire attention à mes réactions, à mes colères, mes exigences, mes caprices, mes jeux malsains. Pour elle, c’était une libération, comme lorsque je pus enfin lui cracher en pleine figure , peu après que ces deux enfoirés n’aient quitté la pièce pour rentrer tranquillement chez eux. Je continuai de me débattre comme un oiseau en cage, tentant de déployer mes ailes. Mais le phœnix que je suis fut réduit en cendre dans sa cellule, incapable de se débarrasser de ces hommes vêtus de blanc, m’entraînant de force dans une chambre aussi barbante que leurs paroles confusément rassurantes. J’avais envie de leur dicter ma façon de penser, de leur imposer ma politique de conduite, mais hors de question pour eux d’ouvrir ma bouche. Ils étaient prêts à me bâillonner pour faire taire mes hurlements, mes insultes et mes gémissements répétitifs. Je faisais un caprice parce que je savais que la Mort, mon amie, ne serait plus à portée de mains. Je savais que je ne pourrais plus l’atteindre à ma guise, qu’il y aurait constamment quelqu’un pour me surveiller du coin de l’œil, me plantant une seringue dans la première veine venue pour me calmer, dès qu’une once de colère dans mon regard, apparaitrait. J’étais effrayée, uniquement par l’idée de ne plus pouvoir assouvir mes besoins. J’avais envie de les trucider, tous ces enfoirés. Je voulais lacérer leurs visages, leur infliger le plus de douleur possible pour qu’ils en crachent leurs tripes, leur cœur et tout ce qui les maintenait en vie. Je désirais plus que tout souiller le blanc des murs et de leurs chemises, leur crever les yeux avec leurs seringues, les attacher aux lits pour leur faire goûter à une stressante immobilité, les rendant plus vulnérables encore que s’ils étaient contraints de fuir lâchement. Dès que je pouvais, je leur disais mes réelles intentions, mais ils continuaient de rire. Dès que je pouvais, je pleurais silencieusement en étant sûre de ne pas égarer ma dignité. Et lorsqu’un beau matin je me réveillai en apprenant qu’Isaac Gregory’s était subitement devenu directeur, à la tête de l’asile, je sentis mon cœur s’alléger. Un de mes semblables était arrivé au trône à la place des inconnus, et marchant en titubant dans ma chambre, je sortis ma plus belle robe, le regard durci par ces trois années de souffrance. Je pris mon temps, je réunis avec précaution toutes les informations nécessaires, apprenant grâce au bouche à oreille qu’un nouvel avenir était offert à ceux qui le désiraient. Les Fous avaient pris le contrôle de l’asile, et c’était les Innocents qui trimaient pour leur ignorance et leur méchanceté. Ainsi, je me retrouvai en face d’Isaac, le regard ferme, le visage frigide et fermé, mes yeux plissés par la lassitude et mon bras trituré par les scarifications tendu vers lui. Ce dernier s’était emparé du dossier, et avait commencé à le parcourir, avec intérêt…la suite, vous la connaissez ! » Pendant ce temps, dans l'ancien temps, Elyse Cromwell attendait toujours le verdict, celui qui changerait éternellement son existence. A cette époque, elle continuait innocemment sa route, le regard fixé en direction du visage de son nouveau supérieur. Le dossier qui se ferma entre ses mains lui indiqua que la réponse n'allait pas tarder à lui parvenir. Se redressant soudainement, cessant de se tasser dans sa resplendissante robe rouge, elle renforça la dureté de son regard, accroché aux lèvres de son vis-à-vis. | |
| | | Dr. Isaac Gregory's _DIRECTEUR PSYCHOPATHE
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 20/02/2007
__ INFORMATIONS// & RPG
Maladie Psychologique: - Psychopathie
Rôle au sein de l'asile: Directeur a ses heures perdues, mais généralement il sème la terreur dans les couloirs de l'Asile Glasgow ...
Âge du personnage: Ai-je réellement le besoin de vous informer?! Et en plus en quoi ca vous concerne?
| Sujet: Re: Dossier :: Elyse Cromwell 21st Juillet 2008, 10:56 pm | |
| Isaac se tenait là fixement, comme ci le vide lui murmurait de jolies choses a l’oreille, ces jolies choses semblaient lui dire des choses assez sombre et malgré lui il abordait un sourire avec ses belles dents blanches. Il fut surpris de voir apparaître devant lui, une femme qui avait longtemps été sa compagne de folie, une des nombreuses victimes de la société castratrice et enfermée pour une prétendue démence invisible, du moins physiquement … apparemment Isaac aussi était atteint de cette même maladie mais lui semblait s’en réjouir. De nombreuses fois il avait vu cette femme parcourir les couloirs blancs de l’asile, et désormais elle semblait se présenter à lui dans l’espoir de rejoindre les rangs du personnel auquel Isaac avait été promu récemment en tant que directeur avec sa compagne Krystel.
La démarche lente de cette femme pouvait s’avérer agaçante pour quiconque la regardait. Sa longue robe rougeoyante traînait par terre et son ruban sur sa longue chevelure couleur ébène lui donnait un air de petite fille … Oh, oui, mais si vous savez! Les petites filles que l’on croise dans les films, celles qui vous charment avec un grand sourire et qui par derrière vous tue avec un couteau aiguisé. Peut importait pour le grand Isaac, effectivement il était plaisant pour un être comme lui de trouver face a lui quelqu’un qui partageait une certaine fascination pour le sang et la mort, chose que l’on pouvait constater en regardant plus précisément sa robe rouge sang, bref, il était plaisant de voir une colère aussi féroce se ressentir dans les yeux de celle qui lui faisait face. La première idée d’Isaac fut de lire son dossier mais son visage et son corps tout entier intéressait en quelque sorte le directeur. Son visage marqué, son corps frêle, son regard pénétrant et malsain, son sourire dérangeant. Isaac lui ressemblait quelque peu!
Plusieurs secondes s’écoulèrent ainsi sans qu’aucun mot ne vienne rompre le silence hormis quelques cris sanglants comme ci l’on avait égorgé un porc, ce cri avait instauré encore plus ce climat glacial qu’il ne régnait déjà dans l’asile. Quant à Isaac sur son visage, une expression froide, similaire a celle de d’habitude arpentait son visage a la mine sombre. Lorsque le directeur aux allures prétentieuse se décida a ouvrir le dossier qui lui avait été transmis par la folle qui se tenait face a lui, il put enfin lui donner un nom, du moins un prénom … Elyse … Effectivement se prénom était le premier écrit sur le dossier. Mais toutefois assez difficilement déchiffrable et heureusement que Isaac avait prit l’habitude de lire tous types d’écriture car les pattes de mouches de cette Elyse ne semblait pas avoir réellement de signification. La curiosité d’Isaac s’intensifia lorsque sa conscience lui fit penser à lire le champ : Poste souhaité. Secrétaire … Il avait bien lu secrétaire … Ce mot simple en lui-même fit décrocher a l’homme sombre un rictus inquiétant qui indiquait à celle qui lui faisait face qu’il ne l’estimait nullement devenir secrétaire vu son petit corps gringalet et frêle. Ce rictus était semblable là aussi aux psychopathes que l’on rencontre dans les films d’horreurs. Après quelques minutes de réflexion et réexaminant avec une attention toute particulière le physique de cette femme, la aussi en gardant une posture tout aussi prétentieuse et posée, Isaac put enfin imaginer avec un peu plus de précision les situations a laquelle serait confrontée Elyse, et bien que mince et petite, elle était surtout inquiétante. Suffisamment inquiétante d’ailleurs pour mettre mal à l’aise et terrorisé tous les futurs patients qui passeraient pas là, chose que Isaac souhait pour tout au monde, lui qui avait tellement de projets pour celui-ci. Une secrétaire modèle qui ferait de l’asile au jeune directeur un endroit craint et étrange.
Néanmoins avant de donnée une quelconque validation ou approbation, il fallait a l’homme qu’est Isaac plus d’informations sur celle qui devrait tenir un rôle très important. Les yeux sombres du directeur se posaient quelques minutes sur un champ, puis quelques autres sur un autre … Mais bien que fier, Isaac avoua discrètement dans un murmure que les champs qu’elle avait remplie possédait une application indéniable. L’application était une chose, mais la franchise en était une autre et s’attardant particulièrement sur le champ physique il remarqua avec un grand plaisir facilement dissimulable qu’elle se décrivait comme elle l’était réellement. Aucune prétention, ni sous estimation. Signe d’acceptation de soi? Peut lui importait, un point sur lequel elle n’était pas malade. Le dernier champ examiné par les yeux noirs du directeur fut l’histoire … Une histoire longue mais franche, elle ne cachait rien et cela plaisait; cela plaisait car elle était proche d’Isaac. Froid, Franc, Odieux, Désagréable. L’histoire laissait décrocher quelques sourires froids à Isaac qui se délectait des passages où Elyse racontait avec un tel amusement la manière dont elle avait mit fin à la vie de sa sœur.
L’analyse d’Isaac se déroula tout de même plusieurs minutes, minutes qui avaient défilées assez vite mais que le directeur avait apprécié au désespoir d’Elyse qui semblait attendre avec une certaine impatience et appréhension la réponse du directeur. Cette réponse qui déterminerait l’avenir de celle-ci. Une seule parole fut prononcée par Isaac pour enfin détruire toute nuance d’angoisse de la part de la femme.
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| Sujet: Re: Dossier :: Elyse Cromwell | |
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